Le bilan à mi-parcours de l’opération Sangaris menée par les Forces françaises en Centrafrique a été au menu d’une rencontre lundi, entre la Présidente Catherine Samba panza avec le chef d’état-major de l’armée française, l’Amiral Edouard Guillaut qu’accompagnait l’ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas, a appris APA mardi de source officielle.
Arrivée dans la capitale centrafricaine le même jour dans le cadre d'une visite de travail de quelques heures, la délégation de l'état-major de l'armée française est venue faire un bilan à mi-parcours de l'apport des troupes de Sangaris aux côtés de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine (Misca) dans le cadre de la sécurisation du pays, en proie à diverses violations des droits humains.
« La situation de la sécurisation n'est pas la même à Bangui qu'à l'ouest et à l'est du pays. Les phénomènes qui se déroulent dans l'ouest du pays et dans une moindre mesure à Bangui où on assiste à des scènes de pillages, commis par des voyous et non par des éléments des mouvements politico-militaires » a précisé l'ambassadeur Malinas au sortir de l'audience.
A en croire l'officier général, la Misca et les troupes de l'opération Sangaris qui interviennent dans l'ouest du pays s'interposent de sorte que les populations musulmanes qui sont menacées et qui sont les victimes de ces exactions soient protégées.
« Notre objectif n'est pas de faire la guerre. Notre objectif premier est de sécuriser le pays » a martelé le chef d'état-major l'amiral Edouard Guillaut.
En ce qui concerne la situation qui prévalait à Sibut, M Guillaut a indiqué que des négociations ont fait qu'une partie des troupes séléka qui occupait Sibut soit partie et que le verrou ait sauté.
« C'était l'essentiel. Et pour le reste nous allons continuer le travail comme nous l'avons commencé avec enthousiasme et détermination » s'est félicité M Malinas.
1 Commentaires
N'importe Quoi !
En Février, 2014 (19:50 PM)Un état d'Afrique Centrale doit toujours avancer avec les autres états d'Afrique centrale.
Compte tenu du rapport de force les relations bilatérales c'est de la perte de temps.
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