La mission d'observation électorale (MOE) de l'Union européenne au Mali a besoin d'un avion pour pouvoir se déployer au nord du pays, a indiqué à l'agence Belga son chef Louis Michel. L'ancien ministre et commissaire européen souligne par ailleurs "le climat relativement paisible", à deux jours de l'élection présidentielle.Les Maliens sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire un président de la République et rétablir l'ordre constitutionnel, bouleversé depuis l'éclatement d'un conflit avec les rebelles touaregs et islamistes début 2012. La situation de sécurité reste précaire au nord du pays, encadrée par une forte présence de la communauté internationale, notamment la force onusienne Minusma et la mission française Serval. Les observateurs européens ont commencé pour leur part à se déployer à travers le pays, dont ils couvrent actuellement cinq zones sur huit, a indiqué vendredi matin Louis Michel. Il compte se rendre personnellement dans la ville de Kidal (nord), reprise au janvier dernier aux rebelles par les forces françaises. "Mais il me faut un avion", a-t-il dit à Belga, précisant être en discussion sur le sujet avec les Nations Unies. Au-delà des aspects logistiques de sa mission, Louis Michel souligne "le climat relativement paisible" à l'avant-veille du scrutin. Une polémique liée à l'existence d'un million de cartes d'identifications excédentaires, soupçonnées de pouvoir servir à une fraude, ne ternit pas le vote, estime-t-il, jugeant que les gages apportés par le gouvernement étaient crédibles. Ces cartes d'identification ont été distribuées à 85% de la population et ce taux devrait grimper à 90% d'ici dimanche, a encore précisé M. Michel.
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Maïmoune
En Juillet, 2013 (17:43 PM)Participer à la Discussion