L'Union européenne a suspendu lundi son aide directe au régime du président burundais Pierre Nkurunziza en réponse aux violences qui secouent le pays d'Afrique de l'est et pour pousser les autorités au dialogue avec l'opposition. Le Burundi est en proie à des violences politiques depuis près d'un an et des consultations avec le gouvernement burundais avaient été entamées en décembre dernier, avec pour objectif d'assurer un retour rapide au respect des principes et valeurs démocratiques, des droits de l'homme et de l'État de droit dans le pays.
Les représentants du gouvernement burundais ont présenté des propositions d'engagements à l'Union européenne, mais celles-ci ont jusqu'à présent été jugées insatisfaisantes. Aide financière L'UE a dès lors suspendu les appuis financiers directs fournis à l'administration burundaise, y compris les appuis budgétaires, mais a précisé qu'elle maintenait intégralement son soutien financier à la population et son aide humanitaire. Lueur d'espoir "La situation au Burundi reste très préoccupante pour l'UE, bien que nous ayons récemment entrevu quelques lueurs d'espoir.
La décision prise aujourd'hui indique clairement que, pour que nos relations reprennent totalement, nous attendons qu'un certain nombre de mesures concrètes soient mises en œuvre. L'effort que nous demandons est réalisable, avec de la volonté et de la détermination", a souligné lundi la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.
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