De l’avis d’Abdoulaye Bathily, le mode de résolution de la crise gambienne est un modèle à reproduire pour le règlement de tous les autres conflits sur le continent. « C’est un modèle de cohésion, s’est-il enflammé. Une cohésion entre la Cedeao, l’Union africaine et l’Onu. Si on pouvait l’avoir partout, on serait loin de toutes ces crises qui secouent l’Afrique. » Bathily de poursuivre : « Le déploiement militaire a eu un effet dissuasif.
Ça a permis à Jammeh d’accepter de partir. Les négociations ont facilité le processus. Elles ont permis d’aboutir à une issue pacifique, sans effusion de sang. » Le candidat sénégalais pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine rappelle qu’en matière de résolution des conflits en Afrique, il y a trois niveaux :
l’initiative est laissée d’abord aux organisations régionales qui, souligne-t-il, sont censées mieux connaître la zone concernée. Si ça ne règle pas, indique le diplomate sénégalais, on passe à l’Union africaine puis à l’Onu, si nécessaire. « Pour la crise gambienne, il y a eu une cohésion totale entre la Cedeao, l’Union africaine et l’Onu. C’est extrêmement rare », insiste Bathily.
3 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (13:03 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:16 PM)Presse Vaseline
En Janvier, 2017 (15:49 PM)La presse vaseline va encore aider Macky a encluer(!) les senegalais naifs.
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