(Agence Ecofin) - Chigbe Anichebe, le responsable de la communication du Bureau of Public Enterprise (BPE), au Nigéria, a confirmé que le Nigéria procèderait à la privatisation des raffineries de pétrole du pays, au cours de l’année 2014, a-t-on appris des médias nigérians le 25 décembre 2013.
Une information qui intervient à peine une semaine, après que Dienzanie Alison-Madueke, la ministre nigériane en charge des ressources pétrolières ait confié à Bloomberg Tv Africa, lors d’un passage à Londres, que le processus devrait débuter durant le premier trimestre de la période de référence.
Déjà en 2007, Aliko Dangote, le milliardaires nigérian, PDG du groupe Dangote, et Femi Otodola, le PDG deForte Oil, avait racheté la raffinerie de Port Harcourt, mais l’acte avait été annulé par feu le président Oumarou Ya’Adua.
On ignore aujourd’hui si le gouvernement actuel du président Goodluck Jonathan prendra en considération les droits acquis durant cette transaction, auquel cas, les autres investisseurs intéressés devront composer avec. Il est à préciser que durant le dernier trimestre 2013, le groupe Dangote a mobilisé des fonds pour la construction de la plus grande raffinerie du pays.
De l’analyse de l’information, il semble aussi que l’administration nigériane pourrait ne pas recourir au marché financier de Lagos pour conduire le processus. « Parmi les critères, les entreprises concourantes devraient avoir la solidité financière adéquate et la technologie appropriée pour gérer ces entreprises. Nous ne préoccuperont pas de l’origine des investisseurs tant qu’ils ont un argent transparent à investir dans notre pays », a déclaré M. Anichebe.
Il a aussi indiqué que ce processus se ferait comme de coutume, avec l’Etat conservant une certaine part, des parts réservées aux communautés autochtones et d’autres aux employés des dites raffineries. Pour l’heure, le processus est à un stade préliminaire et le BPE dit être en discussion avec une série d’acteurs dans le secteur, à l’effet de pouvoir sortir la meilleure procédure possible pour cette opération.
Certains observateurs ont exprimé la crainte que cela soit désormais un argument du gouvernement fédéral nigérian, pour réduire ou supprimer la subvention du carburant, qui était essentiellement destinée au fonctionnement de ces raffineries peu compétitives.
L’association nigériane des producteurs de pétrole qui s’est positionnée officiellement contre cette privatisation, a fait savoir que si le gouvernement devait suivre sa décision jusqu’au bout, il devra effectuer des travaux de réparation, afin d’améliorer la viabilité de ces raffineries.
1 Commentaires
N'importe Quoi !
En Décembre, 2013 (08:29 AM)VENTE DES PARTS DE L'ETAT NON !
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