L'avocat général a requis mercredi une peine de vingt ans de réclusion criminelle contre Karine Blanc, jugée en appel pour l'assassinat de son mari, un ancien policier français en mission pour l'Union européenne, en 2007 à Abidjan.
En première instance en juillet 2021, la cour d'assises de Paris avait condamné Karine Blanc, âgée aujourd'hui de 55 ans, à quinze ans de réclusion.
Michel Niaucel, 54 ans, avait été découvert le 7 février 2007 dans la chambre de leur villa sécurisée d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne, où ils vivaient avec leur fille de 13 ans, partie civile au procès avec d'autres proches de la victime.
Il avait été tué d'une balle dans le thorax, tirée d'un revolver 357 Magnum à travers un oreiller, alors qu'il dormait à côté de son épouse.
Les soupçons s'étaient vite portés sur Karine Blanc, alors enceinte de son amant.
Entendue après les faits par les autorités ivoiriennes, elle avait d'abord affirmé que son mari avait été abattu par un intrus. L'enquête avait ensuite été transférée en France, en vertu de l'immunité diplomatique dont bénéficiaient Michel Niaucel et sa famille.
Devant la justice française, Karine Blanc avait plaidé le tir accidentel alors qu'elle tentait d'empêcher son époux de se suicider, une thèse maintenue lors de son procès.
La cour l'avait jugée "fort peu probable" et n'y avait "pas cru".
Lors de son réquisitoire mercredi devant les assises du Val-de-Marne, l'avocat général a dénoncé une nouvelle fois la version des faits "imaginaire" de Karine Blanc et ses "thèses plus improbables les unes que les autres".
Il a par ailleurs requis cinq ans d'emprisonnement dont trois avec sursis contre son amie Isabelle C., 66 ans, également rejugée en appel à Créteil.
Elle est accusée d'avoir fourni à Karine Blanc des médicaments contre-indiqués contre l'hypertension dont souffrait Michel Niaucel. Son épouse les lui avait administrés début 2007.
Le verdict est attendu jeudi.
En première instance en juillet 2021, la cour d'assises de Paris avait condamné Karine Blanc, âgée aujourd'hui de 55 ans, à quinze ans de réclusion.
Michel Niaucel, 54 ans, avait été découvert le 7 février 2007 dans la chambre de leur villa sécurisée d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne, où ils vivaient avec leur fille de 13 ans, partie civile au procès avec d'autres proches de la victime.
Il avait été tué d'une balle dans le thorax, tirée d'un revolver 357 Magnum à travers un oreiller, alors qu'il dormait à côté de son épouse.
Les soupçons s'étaient vite portés sur Karine Blanc, alors enceinte de son amant.
Entendue après les faits par les autorités ivoiriennes, elle avait d'abord affirmé que son mari avait été abattu par un intrus. L'enquête avait ensuite été transférée en France, en vertu de l'immunité diplomatique dont bénéficiaient Michel Niaucel et sa famille.
Devant la justice française, Karine Blanc avait plaidé le tir accidentel alors qu'elle tentait d'empêcher son époux de se suicider, une thèse maintenue lors de son procès.
La cour l'avait jugée "fort peu probable" et n'y avait "pas cru".
Lors de son réquisitoire mercredi devant les assises du Val-de-Marne, l'avocat général a dénoncé une nouvelle fois la version des faits "imaginaire" de Karine Blanc et ses "thèses plus improbables les unes que les autres".
Il a par ailleurs requis cinq ans d'emprisonnement dont trois avec sursis contre son amie Isabelle C., 66 ans, également rejugée en appel à Créteil.
Elle est accusée d'avoir fourni à Karine Blanc des médicaments contre-indiqués contre l'hypertension dont souffrait Michel Niaucel. Son épouse les lui avait administrés début 2007.
Le verdict est attendu jeudi.
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