En 2000 et 2010, alors que violences et tensions accompagnaient les élections, l’armée ivoirienne a joué un rôle majeur. Qu’en sera-t-il cette fois-ci, alors que les électeurs seront appelés aux urnes le 31 octobre ?
Des bouchons aux heures de pointe, des employés qui se pressent dans les rues et des commerçants qui s’affairent devant leurs boutiques… L’élection présidentielle est dans moins d’un mois mais, en cette fin septembre dans le quartier du Plateau (Abidjan), les Ivoiriens « vaquent à leurs occupations », comme aiment à le répéter les cadres du parti d’Alassane Ouattara.
Et pourtant, aussi bien en journée qu’en soirée, quand le cœur de la capitale économique s’est vidé, il n’est pas rare de croiser un pick-up de gendarmes armés de kalachnikovs au coin d’une rue. « Cela pourrait paraître anodin mais ça ne l’est pas, souffle un diplomate en poste à Abidjan. Cela faisait un moment qu’on ne les voyait plus ici. »
Patrouilles de routine ou précautions supplémentaires prises à l’approche du scrutin ? Depuis qu’Alassane Ouattara a annoncé, le 6 août, qu’il briguerait un troisième mandat lors de la présidentielle du 31 octobre, la tension est montée d’un cran.
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