Le 2 janvier 2025, le président de la transition, Son Excellence le général de corps d’armée Assimi Goita, a reçu en audience une délégation officielle en provenance du Ghana, conduite par M. Alfred Mahama, émissaire du nouveau président élu du Ghana, Son Excellence John Dramani Mahama. La rencontre, marquée par un échange cordial et constructif, a porté sur des questions essentielles liées aux relations bilatérales entre les deux pays, mais aussi à la situation sécuritaire régionale.
L’objet principal de la visite était de remettre en main propre une invitation officielle au président de la transition pour assister aux cérémonies d'investiture du nouveau président du Ghana. Un geste qui souligne la volonté du Ghana de renforcer ses liens avec le Mali et d'entretenir des relations diplomatiques solides avec son voisin ouest-africain.
Lors de l’entretien, plusieurs sujets d’importance stratégique ont été abordés. Les discussions ont notamment porté sur la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales. Les deux parties ont exprimé leur détermination à approfondir la coopération entre le Mali et le Ghana, en particulier dans les domaines économiques, sécuritaires et diplomatiques. La coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) a également occupé une place centrale dans les échanges. M. Alfred Mahama a mis en avant l'engagement du Ghana à collaborer étroitement avec le Mali et les autres membres de l'AES pour faire face aux défis de sécurité qui affectent la région du Sahel. Il a souligné l'importance de renforcer et d'élargir cette coopération, non seulement entre le Mali et le Ghana, mais également au sein de l’ensemble des pays membres de l'Alliance.
La situation sécuritaire dans la région du Sahel, marquée par des menaces transnationales telles que le terrorisme, les conflits intercommunautaires et les activités des groupes armés, a été un sujet majeur de discussion. Le Ghana, à travers sa délégation, a réaffirmé sa volonté de travailler de manière conjointe avec le Mali pour trouver des solutions appropriées aux défis sécuritaires, non seulement au Mali, mais également dans les autres pays membres de l'AES. Un partenariat renforcé qui vise à mettre en place des stratégies communes pour restaurer la stabilité et promouvoir la paix dans un contexte de plus en plus fragile. La rencontre a ainsi permis de poser les bases d'une coopération renforcée, où l'accent est mis sur la solidarité régionale face aux crises multiples que traverse le Sahel.
Le déplacement de la délégation ghanéenne à Bamako, sur instructions de Son Excellence John Dramani Mahama, constitue également un message de soutien à la transition malienne et à son leadership dans un contexte international complexe. Le Ghana, à travers ce geste diplomatique, manifeste son engagement à travailler avec le Mali pour relever ensemble les défis géopolitiques et sécuritaires qui secouent la région ouest-africaine.
La rencontre a permis de réaffirmer les liens d'amitié et de coopération entre le Mali et le Ghana, tout en mettant l'accent sur la nécessité de renforcer la collaboration au sein de l'Alliance des États du Sahel. Dans un environnement régional instable, cette coopération bilatérale s’annonce comme un pilier important pour la paix et la sécurité, non seulement pour les deux pays, mais également pour l'ensemble du Sahel. Les discussions ont ainsi marqué un tournant dans les relations entre le Mali et le Ghana, ouvrant la voie à de nouvelles initiatives communes face aux défis sécuritaires, sociaux et économiques qui se posent dans cette partie du continent africain.
2 Commentaires
Je pense il faut passer par Poutine qui a une grande influence sur l aes
Je ne comprends pas pourquoi les pays de l AES sont restés toujours dans l uemoa et non pas créer de monnaie
On reproche à la cedeao d être manipuler par la France mais on n oublie que l uemoa n est qu un cedeao francophone dirigé par la France
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Je ne comprends pas pourquoi les colons de Paris ne reprennent pas leurs cfa et leurs bases militaires. Ils disent qu'ils n'ont pas besoin de l'Afrique, que l'Afrique ne représente rien et que c'est moins de 3% de leurs commerces, que l'Afrique leur coûte de l'argent etc... malgré les protestations des africains et leur volonté de dégager les colons Ils s'accrochent encore et encore au continent africain !!! Il y a quelque chose qui cloche chez les colons !!!
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il y a 2 jours (13:17 PM)-
Le troll occupe toi des problèmes de ton pays et oublie le Mali
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il y a 2 jours (14:17 PM)-
En termes de pays, les principales destinations des exportations de la France en 2022 étaient l'Allemagne (13,7 %), l'Italie (9,2 %), les États-Unis (7,9 %), la Belgique (7,9 %), l'Espagne (7,6 %), le Royaume-Uni (5,7 %) et les Pays-Bas (4,2 %) , tandis que les importations provenaient principalement d'Allemagne (13,7 %), d'Italie (9,2 %), des États-Unis (7,9 %), de Belgique (7,9 %), d'Espagne.
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il y a 2 jours (15:52 PM)En 2023, les échanges commerciaux entre la France et l’Afrique subsaharienne (48 pays) ont totalisé 24,5 Md€ (11 Md€ d’exportations et 13,5 Md€ d’importations) soit 1,9 % des échanges commerciaux de la France selon les Douanes. L’Afrique subsaharienne représente 1,8 % des exportations françaises et 1,9 % des importations françaises. Si cette part suit une tendance baissière depuis 10 ans, ces échanges sont comparables avec ceux réalisés entre la France et l’Amérique latine (2,0 % du commerce extérieur français et 26,3 Md€ en 2023). Les échanges avec l’Afrique subsaharienne connaissent une hausse en volume, au-dessus de la moyenne sur les dix dernières années (20,9 Md€), portée par la hausse des importations d’hydrocarbures (+70 % par rapport à la moyenne des dix dernières années), en provenance du Nigéria et de l’Angola. En 2023, les principaux partenaires de la France en Afrique subsaharienne sont le Nigéria (5,0 Md€), l’Afrique du Sud (3,3 Md€), la Côte-d’Ivoire (2,4 Md€), l’Angola (2,0 Md€) et le Cameroun (1,5 Md€).
En 2023, la France reste le 8ème pays fournisseur de l’Afrique subsaharienne avec 3,2% des parts de marché (contre 3,3 % en 2022), ce qui est légèrement inférieur aux parts de marché de la France au niveau mondial en 2023 (3,5 % en 2023). Par comparaison, sur les trois premiers trimestres de 2023, la Chine détenait 17,3 % des parts de marché à l’export en Afrique subsaharienne (55 Md$), en hausse continue depuis 10 ans.
L’Afrique subsaharienne reste une région clef pour certaines approvisionnements de la France (hydrocarbures, produits agricoles et minerais stratégiques). La France a ainsi importé 11,6 % de son total d’hydrocarbures (7,6 Md€) du continent, principalement depuis le Nigéria et l’Angola qui étaient respectivement les 4e et 11e fournisseurs d’hydrocarbures au niveau mondial. La France importe 9 % de ses produits agricoles d’Afrique subsaharienne (9,4 % en 2022) pour 1,6 Md€ (1,7 Md€ en 2022), notamment en provenance de la Côte d’Ivoire (9e fournisseur, 0,5 Md€) et d’Afrique du Sud (19e fournisseur, 0,2 Md€). Enfin, 15,1 % des approvisionnements français de minerais stratégiques viennent d’Afrique (0,2 Md€) avec 3 pays subsahariens parmi les 10 premiers fournisseurs de la France.
Enfin, en termes d’investissements, la France reste le 2e pays investissement en Afrique avec un stock d’IDE de 38,9 Md€ en 2022 et 2 440 filiales d’entreprises française (hausse de 60% en 10 ans) employant directement 235 000 personnes sur le continent.
Diviser pour mieux régner a toujours été la devise des colons de Paris en Afrique.
They les colons !
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