Ils ont été tués dimanche tôt le matin dans l'attaque d'un commissariat et d'un poste de contrôle de l'armée dans le quartier de Yopougon à Abidjan. "Six hommes sont arrivés dans un taxi, en treillis et lourdement armés, et ils ont ouvert le feu", apparemment pour libérer des personnes "interpellées préventivement" samedi, a-indiqué le ministre Paul Koffi Koffi depuis le lieu de l'assaut.
Les assaillants sont allés ensuite un peu plus loin vers une position de contrôle" tenue par l'armée dans le quartier.
"Ils ont tiré sans sommation et ont tué deux FRCI", a poursuivi le ministre de la Défense qui n'exclut pas la piste "de militaires criminels"
Le secteur de Yopougon-Niangon est depuis quadrillé par les forces de l'ordre.
Yopougon fut l'un des théâtres majeurs des affrontements pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, ayant fait 3.000 morts.
La circulation d'armes en tous genres - évaluées à plusieurs dizaines de milliers -, des ex-combattants mécontents de leur sort et des tensions ethniques toujours vives, en particulier dans l'Ouest, sont à l'origine d'incidents récurrents meurtriers.
Des militaires et des "dozo" ont été mis en cause après l'attaque le 20 juillet contre un camp de déplacés proche de Duékoué (ouest), qui a fait six morts selon l'ONU.
Des attaques début juin dans le sud-ouest du pays avaient fait une vingtaine de morts, dont sept Casques bleus nigériens.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a mis en cause des fidèles de l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo, actuellement incarcé à la Cour pénale internationale, réfugiés au Liberia.
La situation de "violences endémiques entretient un climat d'insécurité généralisée", a affirmé le parti de l'ex-président Henri Konan Bédié.
"Les acteurs et les auteurs de ces agressions meurtrières sont généralement issus non seulement des rangs des milices pro-Gbagbo, mais également des +dozo+, des supplétifs démobilisés non indemnisés et de certains éléments
incontrôlés des FRCI", a ajouté le PDCI, appelant à "accélérer" la réforme de l'armée et à désarmer les "dozo".
1 Commentaires
Minerve8
En Août, 2012 (21:00 PM)l'homme par qui tout arriva, finira par se rendre compte de son inconfort et de là boujour les vieux démons.
kalif à la place du kalif.
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