Le Groupe de contact sur la transition au Burkina Faso va travailler à ‘’faire converger’’ les propositions des différentes composantes burkinabé, a indiqué, mardi à Ougadougou, le président sénégalais Macky Sall.
Le président Sall, choisi par les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour diriger ce groupe, s’adressait à la presse.
Il venait de rencontrer l’opposition, la société civile, les organisations religieuses et traditionnelles et le Conseil constitutionnel du pays, en compagnie de son homologue du Togo, Faure Gnassingbé, et des autorités militaires burkinabé.
Il a indiqué que l’armée a ‘’amendé’’ la Charte de la transition validée dimanche par l’opposition, la société civile et les organisations religieuses et traditionnelles.
Selon le chef de l’Etat sénégalais, les militaires ont communiqué au Groupe de contact leurs propres propositions dans le cadre de l’élaboration du document devant encadrer le retour à la légalité constitutionnelle.
Il a néanmoins fait observer que les propositions des uns et des autres n’étaient ‘’pas très différentes’’.
Mais la classe politique et la société civile ont ‘’demandé un temps supplémentaire d’ici demain (mercredi) pour revoir en profondeur les propositions alternatives’’.
Ces deux composantes ont pris l’engagement de donner au Groupe de contact ‘’les résultats de leurs concertations qui devront se traduire par un consensus sur la charte’’, a-t-il assuré.
‘’Et une fois que la charte est adoptée, le reste va aller très vite, puisque pour le choix de l’autorité de transition, tous sont d’accord sur le profilage et sur le fait que ce soit une autorité civile, tout comme pour le choix du Premier ministre’’, a-t-il indiqué.
Macky Sall a relevé que ‘’c’est sur le choix des organes de transition qu’il y avait des divergences'', affirmant que ''d’ici demain en principe tout devrait rentrer dans l’ordre’'.
Le président Sall a précisé qu’’il s’agit d’alléger les organes de la transition, puisque la transition a vocation à assurer la continuité de l’Etat et à organiser de bonnes élections, libres, transparentes et démocratiques’’.
‘’Donc, tout ne peut pas être mis dans la transition, il faudrait alléger le maximum possible, mais tout étant inclusif également et en veillant à ce que les forces vives qui se sont battues jusque-là puissent également se retrouver là-dans’’.
3 Commentaires
Mm
En Novembre, 2014 (08:36 AM)@mahioudosall
En Novembre, 2014 (08:37 AM)Lorrine
En Novembre, 2014 (18:10 PM)Participer à la Discussion