La qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2017 au Gabon devient de plus en plus compliquée pour les Barea tenus hier en échec (1 à 1) par les Fauves centrafricains. Une issue très frustrante, car à moins d’un miracle, la messe est dite pour le onze malgache.
1 à 1. C’est sur ce score qui lèse le camp malgache que les Barea et les Fauves centrafricains se sont séparés, hier dans un stade Alexandre Rabemananjara plein comme un oeuf.
Tous les feux étaient d’ailleurs au vert pour permettre aux Barea de gagner cette première manche, mais même en jouant à 10 après l’expulsion de Kelly Youga(77e), le Centrafrique est parvenu à revenir au score avec le but de Limani Moussa (85e), un remplaçant tout frais sinon un coaching gagnant de l’entraîneur du Centrafrique pourtant renvoyé dans les tribunes par l’arbitre swazi, Mbongiseni Elliot pour avoir protesté sur le penalty logique sur une faute sur Carolus Andriamahitsinoro qui s’était fait justice lui-même en prenant à contre-pied le portier auxerrois Lembet Geoffrey Didace.
Auparavant, les Barea étaient à deux doigts d’ouvrir le score (51e) quand un centre de Dafé sur le flanc gauche trouva le pied de Njiva dont le tir instantané trouva le ras du montant des buts centrafricains.
C’est dire qu’avec un peu d’application, les Barea peuvent s’imposer sur ces Centrafricains et leur football simple, fait de passes courtes et à ras de terre.
Dan le camp malgache par contre, il y a eu quelques maladresses dont celles du gardien Leda à qui on avait reproché ses sorties et qui est finalement resté sur sa ligne sur le but du Centrafrique.
L’encadrement technique commit également des erreurs d’appréciation en sortant Njiva pour Simouri et Zotsara pourtant excellent pour Dina. Et quand Dafé sortit pour céder sa place à Voavy Paulin, c’est tout le stade qui se leva pour marquer sa désapprobation.
Une erreur en fait car Voavy Paulin disputa hier son plus beau match avec ses déboulés à l’aile qui firent voler en éclat la défense adversaire, mais c’est dans la finition que cela n’allait pas. Faneva Ima qui hérita de plusieurs occasions n’arrivait pas à aller jusqu’au bout au grand bonheur des Fauves pour qui l’essentiel a été fait.
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