Trois villages "ont été la cible d'une attaque de groupes armés terroristes", a annoncé le ministère de la Défense du Burkina Faso.
Trente personnes, dont quinze soldats, onze civils et quatre supplétifs de l'armée, ont été tuées mercredi 4 août dans des attaques dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière du Niger, a annoncé jeudi le gouvernement du pays. Mercredi midi, "les populations des villages de Dambam, Guevara et Tokabangou" ont été "la cible d'une attaque de groupes armés terroristes", a annoncé le ministère de la Défense.
Une précédente attaque en juin
"Alertée, une unité du détachement militaire de Markoye" a été déployée. "Au cours des opérations, l'unité a été prise à partie dans les environs du village de Tokabangou", détaille le ministère. En plus des 19 membres de l'armée décédés, "un militaire a été blessé", précise le communiqué. Par ailleurs, une "dizaine de terroristes" ont été "neutralisés". Selon le ministère de la Défense, "la zone est actuellement sous contrôle des unités militaires et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres".
Ces attaques dans la région du Sahel sont les plus meurtrières depuis celle qui avait eu lieu dans la même zone, début juin, contre le village de Solhan, faisant de 132 à 160 morts selon les sources. Le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l'est, proches du Mali et du Niger, pays également confrontés aux actions meurtrières des jihadistes armés.
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