Accusé par les Guinéens d’immixtion dans les affaires intérieures, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, de passage à Ouagadougou, tient un autre discours sur la Guinée. En visite à Ouagadougou, il a fait savoir au facilitateur de la crise guinéenne, Blaise Compaoré, qu’il appartient à l’Afrique et aux Guinéens de trouver une solution sur la situation en Guinée.
«C’est avec l’Union africaine que nous avons entamé les démarches, et sans elle la communauté internationale ne peut rien faire. C’est aux Guinéens et à la communauté africaine de régler la situation de la période transitoire et des élections», a indiqué Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères dans un communiqué publié le dimanche 10 janvier sur le site Web de la présidence de la République du Burkina Faso.
M. Kouchner a indiqué dans le même texte que « la mise en place du pouvoir intérimaires (en Guinée), se fonde sur le second plan du facilitateur Blaise Compaoré », lequel prévoit l’organisation de consultations à l’intérieur de la CEDEAO la semaine.
Le chef de l’Etat burkinabé et celui de la diplomatie française, par ailleurs, ont brossé la question de «l’insécurité dans la bande sahélienne» et le challenge que cela représente pour les pays de la zone.
A ce sujet, M. Kouchner a affirmé que « la France fait ce qu’elle peut avec ses alliés, avec ses amis, pour que des précautions soient prises ». Il explique que les risques inhérents à la résolution de ce problème doit relever de «la responsabilité de chacun ».
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