Marianne n’en a pas voulu, ou plutôt, les autorités françaises n’en voulaient pas. Conséquence, elles se sont empressées de le déchoir de sa nationalité de naissance. Grâce à ses parents nés au Bénin, il a pu échapper à l’apatridie. Désormais, dans le pays de ses géniteurs, Kemi Seba monte sur ses ergots, et fait son entrée comme un coq dominant, dans la basse-cour politique du Bénin.
Aucun poids politique
En effet, alors qu’on vient à peine d’entrer dans la nouvelle année, il annonce sa candidature pour la Présidentielle de 2026. Une initiative qui ne manque pas de surprendre les cadors de la politique béninoise qui préfèrent pour l’instant ne pas dévoiler leurs ambitions présidentielles.
Kemi Séba veut briguer la magistrature suprême pour soustraire le Bénin d’une « crise sociale sans précédent qui favorise une minorité (plus riche) pendant que la quasi-totalité du peuple vit dans des conditions qui dépassent l’entendement ».
Il dénonce le régime de Patrice Talon qui d’après lui, « s’attaque aux opérateurs économiques nationaux qu’il pousse à l’exil et à la dépression économique, politique et psychologique ».
A l’analyse, malgré les bonnes ambitions de l’activiste, il n’a aucun poids politique au Bénin contrairement aux autres potentiels candidats à la présidentielle de 2026. Autant dire que c’est une grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un bœuf.
Ce n’est pas parce que des citoyens appellent à sa candidature dans un reportage audiovisuel qu’il doit croire d’emblée que tout le peuple est acquis à sa cause. Kemi Seba est surtout connu au Bénin et dans l’Afrique de l’Ouest francophone pour sa lutte contre l’impérialisme, le néocolonialisme, l’oligarchie occidentale et le CFA. Il n’y a aucun fait d’armes à mettre à son actif en politique au Bénin.
La réaction du parti de Boni Yayi
L’activiste en a peut-être conscience, c’est pour cela qu’il fait des yeux doux au parti "Les Démocrates", la seule formation politique d’opposition, qui d’après lui, dispose du nombre de parrainage suffisant pour l’aider à candidater à la Présidentielle de 2026.
« Le parti Les Démocrates a une occasion historique, s’ils comprennent la nécessité de parier sur le bon poulain, de gagner les élections au premier tour, un coup K.O. Est-ce que président Yayi Boni acceptera cette main-tendue ? Ce sera la dernière. Je l’ai dit, à bon nombre des membres du bureau central. Si tel est leur choix, nous avançons ensemble et nous libèrerons le pays » a-t-il indiqué dans sa déclaration de candidature publiée sur les réseaux sociaux.
En clair, Stellio Gilles Robert Capo-chichi pense qu’il est l’homme providentiel. Et il souhaite que le parti Les Démocrates porte sa candidature.
Guy Mitokpè, le Secrétaire à la Communication de la formation politique a déjà réagi indiquant qu’il serait prématuré de considérer la candidature de l’activiste comme définitive. « Des consultations avec les responsables du parti seront nécessaires pour statuer sur cette proposition et déterminer les étapes à suivre » a-t-il expliqué. Précisons que le militant panafricaniste s’est aménagé d’autres options au cas où Les Démocrates déclineraient sa proposition.
Des ambitions personnelles automatiquement découragées
Il s’engage notamment à travailler pour l’avènement d’une large coalition de l’opposition qui exigerait la réforme du Code électoral afin que "tout le monde" puisse candidater pour la prochaine Présidentielle.
Inutile de rappeler qu’actuellement, seuls les partis sont autorisés à désigner leurs candidats pour le scrutin de 2026. Les ambitions personnelles des membres sont automatiquement découragées, surtout au niveau des formations politiques pro-Talon.
6 Commentaires
Reply_author
il y a 2 jours (18:15 PM)baiser des guenon en payant et diriger des moutons ...un gourou de merde , activité pas trop compliqué pour un amateur de lupanar complexé dans un bled d'incultes primitifs !!
Papaoutai ?
il y a 1 jour (23:22 PM)Participer à la Discussion