Jérôme Munyangi a eu droit à tous les honneurs. Rentré le 7 mai à Kinshasa après avoir quitté en catastrophe son pays en mars 2019, s’estimant alors « persécuté » en RDC pour avoir fait la promotion de l’artemisia comme traitement contre le paludisme, le médecin a voyagé cette fois dans « un jet sécurisé par la présidence », s’est-il plu à souligner lors d’un passage à la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC).
Une semaine après son retour, il a été reçu par Félix Tshisekedi lui-même. Devant le président, il a dressé l’état des lieux de ses recherches sur les effet de l’artemisia contre le paludisme et a plaidé pour que la plante entre pleinement dans « les recherches de la solution africaine » face au coronavirus.
Mercredi 13 mai, c’est au siège de la task-force chargée d’informer Félix Tshisekedi sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 que le jeune médecin de 36 ans a accordé un entretien à Jeune Afrique. Signe de l’attention portée par la présidence à l’avis du chercheur, c’est Tina Salama, la porte-parole adjointe de Félix Tshisekedi, qui a joué les intermédiaires pour organiser la rencontre. Lors de tous ses déplacements, le médecin, qui assure avoir été menacé par des revendeurs de médicaments travaillant en relation avec des firmes pharmaceutiques indiennes et chinoises, est d’ailleurs sous la protection d’un garde du corps détaché par la sécurité du chef de l’État.Le Dr #Munyangi a sollicité le « leadership scientifique » du Chef de l’État afin que les recherches de la solution africaine #ArtemisiaCovid19 se passent en #RDC dans le respect des normes internationales des recherches cliniques. 3/3 pic.twitter.com/fNXkNpfqEo
— Présidence RDC ???????? (@Presidence_RDC) May 12, 2020
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