La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom a présidé le 9 novembre la cérémonie d’ouverture du 10e congrès de la Société panafricaine de brûlure (PABS). Cette activité qui vient en son heure regroupe pour 3 jours des chercheurs sénégalais et étrangers, professionnels de la Santé, décideurs, partenaires techniques et financiers, des paramédicaux, universitaires et étudiants.
Pour assurer un traitement adéquat des grands brûlés en Afrique et partout au Sénégal, tous les aspects sécuritaire, préventif, esthétique et sanitaire sont pris en compte. D’où les discussions sur « la place de la chirurgie précoce dans la prise en charge des brûlés graves ».
En tant que pays pétrolier, les questions sur les risques pétroliers et gaziers ont été étudiées.
« Ce sont là des problématiques très actuelles qui interpellent tous les acteurs du secteur de la Santé, pas seulement les spécialistes qui vont partager leurs bonnes pratiques, mais aussi et surtout les plus hautes autorités qui restent préoccupées à trouver des solutions aux cas douloureux de brûlures qui frappent les familles. Les communautés sont également à l’écoute de vos délibérations et résolutions qui doivent les associer dans la prise en charge de la brûlure », fait savoir la ministre.
Elle a encouragé cette plateforme d’échanges, d’évaluation et de démonstrations par ces spécialistes venus d’horizons divers pour se pencher sur la lancinante question de la prise en charge des brûlés. « S’il est admis que la Brûlure est devenue de nos jours une spécialité essentielle qui nécessite une prise en charge pluridisciplinaire et qui est à cheval sur plusieurs disciplines, dont la réanimation, la chirurgie, la traumatologie, l’infectiologie, force est de constater que le traitement des brûlés graves dans nos pays demeure une préoccupation du fait de la rareté ou de l’absence de services spécialisés dédiés ou encore de la faiblesse du plateau technique. Il s’y ajoute la problématique des produits d’urgence et autres intrants certes disponibles, mais pas toujours accessibles pour la plupart de nos populations », constate-t-elle.
Cette session de formation continue du personnel arrive à point nommé et corrobore le plaidoyer porté par la ministre pour l’ouverture d’un grand centre de traitement des brûlés à l’Hôpital principal de Dakar mais aussi à Saint-Louis, Tivaouane afin d’améliorer la qualité de l’offre de service.
Pour sa part, le spécialiste des brûlures Mouhamadou Mansour Fall, la prévention reste la meilleure solution mais en cas d’accident, la prise en charge pré hospitalière est fondamentalement importante car les premières heures de la prise en charge sont cruciales.
6 Commentaires
Karim$
En Novembre, 2023 (19:49 PM)Kassem Diop
En Novembre, 2023 (20:01 PM)Kassem Diop
En Novembre, 2023 (20:01 PM)Kassem Diop
En Novembre, 2023 (20:01 PM)Reply_author
En Novembre, 2023 (02:00 AM)Participer à la Discussion