C’est officiel ! L’ancien ministre du Commerce, de l'Industrie et du Secteur informel puis du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, est candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il a été investi, ce samedi 13 mai 2023, par la coalition Convergence pour une Alternative Progressiste en 2024 (CAP 2024). Une plateforme politique lancée le 15 avril dernier, qui consacre la fédération de toutes les initiatives de soutien à la candidature de Alioune Sarr, et regroupe plusieurs mouvements politiques et citoyens, ainsi que des militants de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP).
En effet, elle rassemble les militants, responsables et structures de l’AFP signataires des différentes déclarations de soutien à la candidature de Alioune Sarr pour la présidentielle de 2024 ; les alliés et sympathisants de Alioune Sarr ; des organisations politiques et sociales d’horizons diverses ; des personnalités indépendantes, des enseignants et d’universitaires, entre autres. Son ambition est de « conquérir et d’exercer le pouvoir en 2024 autour des conclusions des assises nationales adossées aux idéaux de progrès, de justice sociale, de paix, de solidarité et de l’intégration africaine ».
« Avec humilité et une grande ouverture, je vous dis Oui »
Au cours de cette grande convention d’investiture tenue au CICES et qui a noté la mobilisation de tous les militants et sympathisants venus d’ici et d’ailleurs, toutes les structures du parti, notamment les jeunes, la diaspora (Etats-Unis d’Amérique, Europe, entre autres), le Réseau des femmes « And Jappalé Alioune Sarr » de Mbour, le Collectif des enseignants qui soutiennent Alioune Sarr de Nguékokh, les femmes du département de Gossas, le Collectif des responsables départementaux porteurs de l’initiative de la candidature, ont tous soutenu la candidature du maire de Notto Diobass (Thiès) dans leur motion, qui a été suivie par la lecture de la résolution de la CAP 2024. Une proposition que l’ancien ministre a acceptée malgré l'ampleur de la responsabilité et de la charge et son impact dans les rangs de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY), car étant issu des rangs de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) de Moustapha Niasse.
« Chers compatriotes, je mesure l'ampleur de la responsabilité et de la charge. Je mesure aussi la profondeur et le sens de l’appel, que dis-je de l’interpellation, qui m’est adressée venant des profondeurs du pays, des vaillants citoyens qui se lèvent tôt dans les villes, des enseignants, des chefs d’entreprises du secteur formel comme celui dit informel, des artisans, agriculteurs, pêcheurs, des jeunes, des femmes et des personnes du 3ème âge. Avec humilité et une grande ouverture, je vous dis Oui. J’accepte d’être votre candidat à l'élection présidentielle en 2024. Oui, chers compatriotes. Parce que nous partageons la conviction que notre pays, le Sénégal est à un tournant décisif de son avenir dans un contexte national de tension politique réelle, aggravée par une crise multiforme induite par les effets de la géopolitique mondiale, avec ses conséquences politique, économique, sécuritaire, sanitaire et alimentaire », a soutenu Alioune Sarr, qui est jusqu’ici le coordonnateur national des cadres de son parti, l’Afp.
La nécessité de mener des « réformes essentielles » pour changer de paradigme
Face au contexte mondial actuel, le candidat investi pour la présidentielle de 2024 estime que « le Sénégal a besoin de nouveaux instruments et de nouvelles stratégies » pour les juguler. « Notre pays a besoin, tout en consolidant ses acquis, de mettre en place de nouveaux instruments et de nouvelles stratégies pour les juguler, en puisant les avantages des nombreux atouts que nous offrent nos terroirs. Ainsi, des réformes essentielles sont nécessaires pour changer de paradigme. Mais ces réformes ne seront efficaces que si elles sont adossées à nos valeurs cardinales africaines et sénégalaises d’honnêteté, de loyauté, mais surtout de respect et de solidarité. Le respect de l’humain sera au cœur de nos priorités. Nous les ferons ensemble dans la concertation, l’écoute bienveillante pour laisser à nos enfants et petits-enfants un Sénégal où il sera possible de vivre en paix, de travailler et de réussir sans avoir besoin de tenter l’aventure du Barça ou Barsakh », a laissé entendre l’ancien ministre.
Et d’ajouter : « C’est pourquoi, le cadre des Assises nationales qui a été un moment fort de consensus national, nous servira de socle pour initier des réformes institutionnelles en profondeur, afin d’arriver à un équilibre tant souhaité des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, et ainsi, positionner notre pays dans le cercle restreint des démocraties majeures où seuls 2 mandats seront possibles pour le Président de la République. Ainsi, je proposerai à notre peuple, une incompatibilité entre les fonctions de Président de la République, Chef de l'exécutif qui détermine la politique de la Nation, et le statut de Chef de parti ou de coalition de partis politiques. Notre conviction est que l'Etat doit être au-dessus des organisations partisanes pour des raisons que nous connaissons tous. Dans la même foulée, je proposerai à notre peuple que le Président de la République, Chef de l'exécutif ne préside plus le Conseil supérieur de la Magistrature pour renforcer l'indépendance de notre justice ».
Toujours au titre des réformes, Alioune Sarr renseigne qu’il proposera au peuple sénégalais « la création d'une Cour constitutionnelle, dont le Président sera élu par ses pairs », à la place de l’actuel Conseil constitutionnel. Dans le même ordre d’idée, il propose, au regard du « rôle éminemment important » que joue la diaspora, « la création d'un Conseil consultatif des sénégalais de l'extérieur ». Ainsi, dit-il, « les fils du Sénégal d’ici et d’ailleurs, en synergie participeront à la conception et à la mise en œuvre par le gouvernement de toutes les politiques touchant la vie de nos compatriotes vivant à l'extérieur du pays ».
Selon lui, la démocratie représentative sénégalaise a profondément changé. « Chers compatriotes, notre démocratie représentative a connu des moments de profonde mutation, c’est pourquoi nous allons initier une démarche concertée, avec les acteurs politiques et la société civile, en vue d’augmenter le nombre de députés sur liste proportionnelle lors des élections législatives, pour une assemblée encore plus inclusive et dotée d’outils modernes de travail. A ce titre d’ailleurs, j’engagerai notre pays dans la voie d’une digitalisation intégrale de toute notre administration centrale, territoriale et déconcentrée. Le faisant, nous ferons un pas décisif dans la modernisation de notre administration pour améliorer ainsi son efficacité mais aussi générer des milliers d’emplois dans le secteur dynamique des technologies de l’information et de la communication où le Sénégal a des atouts certains », a soutenu le candidat à la présidentielle de 2024.
Élu président de la République, Alioune Sarr compte aussi réformer la fiscalité locale qui, pour lui, va permettre aux collectivités territoriales d’être autonomes financièrement. Il dit : « Mon expérience de maire me permet de proposer une réforme de la fiscalité locale qui permettra d’aller vers une autonomie financière de nos collectivités territoriales pour une meilleure prise en charge des besoins de nos populations pour un développement effectif, solidaire et durable de nos territoires. Il s’agira de leur permettre, en plus des fonds de concours et de dotation, de créer et de collecter des impôts locaux, sous le contrôle des institutions spécialisées de l’Etat. Ces moyens permettront ainsi, en particulier de renforcer le système de santé de proximité, en équipant les postes de santé en ambulances, matériel médical et personnel qualifié ».
A côté de ce système de santé de proximité dans les communes, l’édile de Notto Diobass souligne que l’État procèdera à des « investissements publics massifs et fera la promotion de l’investissement privé dans le secteur de la santé, pour un accès à des services accessibles et de qualité, pour les populations et pour les étrangers qui vivent parmi nous ». Pour lui, « il nous faut asseoir les conditions d’un développement économique qui valorise la performance de nos entreprises, qui sont les moteurs de la création de richesses et d’emploi dans un contexte de mise en œuvre de la ZLECAF et du projet de Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTTA) où le Sénégal doit tenir sa place ».
« Élu, je serai le Président de tous les Sénégalais réconciliés et rassemblés… »
Alioune Sarr compte également « réconcilier et rassembler » tous les Sénégalais, une fois son élection à la magistrature suprême. « Élu, je serai le Président de tous les Sénégalais réconciliés et rassemblés, pour un Sénégal juste et solidaire apte à relever les défis de notre développement, notamment l’autonomisation économique de nos braves femmes et nos jeunes, des villes et des campagnes, impactés plus sévèrement par la dégradation continue du pouvoir d’achat de nos compatriotes. Ainsi, avec empathie et détermination nous corrigerons les écarts de plus en plus profonds entre nos concitoyens, entre le « Goorgoorlu » et celui qui a un « bras long », a d’emblée souligné le politique.
Selon lui, le Sénégal post 2024 devra être celui de « l’abondance grâce à une mise en valeur d’une agriculture résiliente et durable qui consolide nos acquis, avec la création d’une classe moyenne agricole, à travers la mise en place de nouveaux instruments comme l’assurance agricole et la promotion de jeunes entrepreneurs agricoles à travers l’aménagement de fermes intégrées dans les communes, avec des investissements massifs dans la culture sous serre, les bâtiments avicoles fermés, la riziculture, l’arboriculture, l’horticulture et l’élevage de vaches laitières pour résorber définitivement notre déficit commercial dans les produits alimentaires de base ».
La jeunesse au cœur du programme
Alioune Sarr soutient, par ailleurs, que la valorisation de « nos énormes ressources minières et d’hydrocarbures, à travers une industrialisation verticale de ces filières, générera dans le pays des milliers d’emplois pour la jeunesse, dans une parfaite transparence et en adéquation avec ses valeurs de gestion des affaires d’un Etat de droit et démocratique, de sa culture de paix, de solidarité et de justice ». A l’en croire, « le Sénégal aura dans 10 ans près de 15 millions de jeunes qu’il faudra loger, éduquer et former et à qui il faudra trouver un emploi décent ».
« Que faire alors face à cette énorme opportunité qui peut se transformer en menace si on ne fait rien ? Ma conviction est qu’il faut résolument nous engager dans la voie de l’industrialisation de notre pays à partir de notre énorme capital minier, d’hydrocarbures et de notre potentiel halieutique, agricole et technologique, ainsi qu’une valorisation de l’entreprise et de promotion de l’entreprenariat notamment chez les jeunes et les femmes. Ainsi, avec la transformation sur notre territoire de nos produits agricoles, horticoles, forestières, et surtout de nos ressources minières et énergétiques, le Sénégal s’inscrira dans les chaînes de valeur mondiales et générera des milliers d’emplois que nos écoles de formation et nos universités auront déjà préparé », ajoute Alioune Sarr, qui estime que « Produire sur place, Transformer sur place, Consommer sur place et Exporter » serait « le leitmotiv pour adresser les véritables problématiques de l’emploi des jeunes, de la sécurité alimentaire, mais aussi de la création de richesses ».
Le candidat de la Convergence pour une alternative progressiste compte également apporter des réformes dans la gouvernance publique. « Chers compatriotes, chers camarades, chers amis, si nos compatriotes me font confiance en 2024, dans le domaine de la gouvernance publique, je soumettrai à notre peuple une réforme des corps de contrôle qui fera de la Cour des comptes l’institution supérieure de contrôle des finances publiques de l’Etat et des collectivités locales, dotée de moyens conséquents et bien entendu une valorisation de son personnel. C’est ainsi que la réforme qui sera proposée procèdera à une harmonisation, un alignement et une meilleure coordination avec les autres corps comme l’IGE, l’OFNAC, l’ARMP, la CENTIF et les inspections internes dans les ministères (IAAF) », a-t-il fait savoir.
De l’avis de l’ancien ministre, le Sénégal d’aujourd’hui peut devenir « un Sénégal meilleur demain, grâce à la création massive d’un écosystème d'entreprises dans l'industrie par la transformation de son capital minier, ses matières premières, soutenue par une puissante banque nationale de développement offrant des conditions préférentielles de crédit aux PME et où nos ressources tirées de nos hydrocarbures seront logées en priorité ». Il dit : « Élu, nous accompagnerons notre secteur privé pour promouvoir des champions nationaux dans les filières à forte valeur ajoutée, comme le fer, le cuivre, le chrome, le nickel, l’or, le zircon, le titan, le Pétrole, le Gaz, l’Attapulgite, les Phosphates,... à travers des partenariats gagnants pour notre pays et pour notre jeunesse. La promotion de nos exportations et l’aménagement de parcs logistiques sera une de nos priorités pour permettre à nos entreprises de gagner de nouveaux marchés à l’extérieur et notamment sur le marché sous régional et continental africain. Ma conviction est que l’intégration sous régionale dans la Cedeao et continental africaine de la Zlecaf doit être une réalité économique avec la suppression de toutes les barrières commerciales et la circulation fluide pour nos chefs d’entreprises. Ce sera un de mes engagements dans les instances sous régionales africaines, mais aussi mondiales pour porter la voix de notre pays, qui doit asseoir son développement et garder ses valeurs de pays de la Teranga ».
L’éducation et la formation professionnelle occupent une place non négligeable dans le programme du candidat Alioune Sarr. « Vous le savez, chers compatriotes, sans vous, il sera difficile de relever le défi de l’éducation et de la formation professionnelle, pour offrir à nos jeunes une compétence alignée sur les besoins des entreprises », a-t-il noté.
Quant aux artisans du secteur informel, aux agriculteurs, aux pêcheurs, qui gèrent des entreprises pourvoyeuses d’emploi importants, et qui sont par ailleurs des lieux d’apprentissage, le politique soutient que « la revalorisation de leur secteur et de ses acteurs passe par la facilitation de leur insertion industrielle à travers une modernisation de leurs outils et modes de production et bien sûr leur accès aux matières premières produites localement comme l’or, mais également leur accès aux financements grâce à notre banque nationale de développement ».
Pour finir, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 tend la main aux uns et aux autres pour y arriver. « Nous vous tendons la main à tous pour, qu’ensemble avec toutes les forces de progrès, de la Diaspora comme d’ici, bâtir, créer ensemble et vivre ensemble dans un Sénégal nouveau, apaisé et conscient des défis qui nous attendent afin que demain, nous puissions avec fierté l’exhiber face à la postérité, comme nous le faisons aujourd’hui avec nos vaillantes équipes nationales dans le domaine du sport. Je ne saurais terminer mon propos sans lancer cet appel venant du cœur, à votre cœur battant, vous, augustes combattants de notre Sénégal. Sachez que ce combat est né avec vous, pour nous et pour nos enfants, et ne saurait nous mener vers la victoire que si nous unissons nos forces, rassemblés, déterminés et mobilisés. Pour notre Sénégal à nous tous, sacrifions-nous, sans répit et sans repos, battons-nous, sans peur et sans crainte comme des soldats, car seule l’histoire et la postérité seront notre seul et unique juge pour lesquels nous avons le devoir de tout donner sans rien attendre en retour sinon le sentiment du devoir accompli. Ensemble c’est possible ! Si vous êtes d’accord, je vous réitère mon OUI pour la candidature à l’élection présidentielle de 2024, et vous donne rendez-vous très bientôt », a conclu Alioune Sarr.
En effet, elle rassemble les militants, responsables et structures de l’AFP signataires des différentes déclarations de soutien à la candidature de Alioune Sarr pour la présidentielle de 2024 ; les alliés et sympathisants de Alioune Sarr ; des organisations politiques et sociales d’horizons diverses ; des personnalités indépendantes, des enseignants et d’universitaires, entre autres. Son ambition est de « conquérir et d’exercer le pouvoir en 2024 autour des conclusions des assises nationales adossées aux idéaux de progrès, de justice sociale, de paix, de solidarité et de l’intégration africaine ».
« Avec humilité et une grande ouverture, je vous dis Oui »
Au cours de cette grande convention d’investiture tenue au CICES et qui a noté la mobilisation de tous les militants et sympathisants venus d’ici et d’ailleurs, toutes les structures du parti, notamment les jeunes, la diaspora (Etats-Unis d’Amérique, Europe, entre autres), le Réseau des femmes « And Jappalé Alioune Sarr » de Mbour, le Collectif des enseignants qui soutiennent Alioune Sarr de Nguékokh, les femmes du département de Gossas, le Collectif des responsables départementaux porteurs de l’initiative de la candidature, ont tous soutenu la candidature du maire de Notto Diobass (Thiès) dans leur motion, qui a été suivie par la lecture de la résolution de la CAP 2024. Une proposition que l’ancien ministre a acceptée malgré l'ampleur de la responsabilité et de la charge et son impact dans les rangs de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY), car étant issu des rangs de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) de Moustapha Niasse.
« Chers compatriotes, je mesure l'ampleur de la responsabilité et de la charge. Je mesure aussi la profondeur et le sens de l’appel, que dis-je de l’interpellation, qui m’est adressée venant des profondeurs du pays, des vaillants citoyens qui se lèvent tôt dans les villes, des enseignants, des chefs d’entreprises du secteur formel comme celui dit informel, des artisans, agriculteurs, pêcheurs, des jeunes, des femmes et des personnes du 3ème âge. Avec humilité et une grande ouverture, je vous dis Oui. J’accepte d’être votre candidat à l'élection présidentielle en 2024. Oui, chers compatriotes. Parce que nous partageons la conviction que notre pays, le Sénégal est à un tournant décisif de son avenir dans un contexte national de tension politique réelle, aggravée par une crise multiforme induite par les effets de la géopolitique mondiale, avec ses conséquences politique, économique, sécuritaire, sanitaire et alimentaire », a soutenu Alioune Sarr, qui est jusqu’ici le coordonnateur national des cadres de son parti, l’Afp.
La nécessité de mener des « réformes essentielles » pour changer de paradigme
Face au contexte mondial actuel, le candidat investi pour la présidentielle de 2024 estime que « le Sénégal a besoin de nouveaux instruments et de nouvelles stratégies » pour les juguler. « Notre pays a besoin, tout en consolidant ses acquis, de mettre en place de nouveaux instruments et de nouvelles stratégies pour les juguler, en puisant les avantages des nombreux atouts que nous offrent nos terroirs. Ainsi, des réformes essentielles sont nécessaires pour changer de paradigme. Mais ces réformes ne seront efficaces que si elles sont adossées à nos valeurs cardinales africaines et sénégalaises d’honnêteté, de loyauté, mais surtout de respect et de solidarité. Le respect de l’humain sera au cœur de nos priorités. Nous les ferons ensemble dans la concertation, l’écoute bienveillante pour laisser à nos enfants et petits-enfants un Sénégal où il sera possible de vivre en paix, de travailler et de réussir sans avoir besoin de tenter l’aventure du Barça ou Barsakh », a laissé entendre l’ancien ministre.
Et d’ajouter : « C’est pourquoi, le cadre des Assises nationales qui a été un moment fort de consensus national, nous servira de socle pour initier des réformes institutionnelles en profondeur, afin d’arriver à un équilibre tant souhaité des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, et ainsi, positionner notre pays dans le cercle restreint des démocraties majeures où seuls 2 mandats seront possibles pour le Président de la République. Ainsi, je proposerai à notre peuple, une incompatibilité entre les fonctions de Président de la République, Chef de l'exécutif qui détermine la politique de la Nation, et le statut de Chef de parti ou de coalition de partis politiques. Notre conviction est que l'Etat doit être au-dessus des organisations partisanes pour des raisons que nous connaissons tous. Dans la même foulée, je proposerai à notre peuple que le Président de la République, Chef de l'exécutif ne préside plus le Conseil supérieur de la Magistrature pour renforcer l'indépendance de notre justice ».
Toujours au titre des réformes, Alioune Sarr renseigne qu’il proposera au peuple sénégalais « la création d'une Cour constitutionnelle, dont le Président sera élu par ses pairs », à la place de l’actuel Conseil constitutionnel. Dans le même ordre d’idée, il propose, au regard du « rôle éminemment important » que joue la diaspora, « la création d'un Conseil consultatif des sénégalais de l'extérieur ». Ainsi, dit-il, « les fils du Sénégal d’ici et d’ailleurs, en synergie participeront à la conception et à la mise en œuvre par le gouvernement de toutes les politiques touchant la vie de nos compatriotes vivant à l'extérieur du pays ».
Selon lui, la démocratie représentative sénégalaise a profondément changé. « Chers compatriotes, notre démocratie représentative a connu des moments de profonde mutation, c’est pourquoi nous allons initier une démarche concertée, avec les acteurs politiques et la société civile, en vue d’augmenter le nombre de députés sur liste proportionnelle lors des élections législatives, pour une assemblée encore plus inclusive et dotée d’outils modernes de travail. A ce titre d’ailleurs, j’engagerai notre pays dans la voie d’une digitalisation intégrale de toute notre administration centrale, territoriale et déconcentrée. Le faisant, nous ferons un pas décisif dans la modernisation de notre administration pour améliorer ainsi son efficacité mais aussi générer des milliers d’emplois dans le secteur dynamique des technologies de l’information et de la communication où le Sénégal a des atouts certains », a soutenu le candidat à la présidentielle de 2024.
Élu président de la République, Alioune Sarr compte aussi réformer la fiscalité locale qui, pour lui, va permettre aux collectivités territoriales d’être autonomes financièrement. Il dit : « Mon expérience de maire me permet de proposer une réforme de la fiscalité locale qui permettra d’aller vers une autonomie financière de nos collectivités territoriales pour une meilleure prise en charge des besoins de nos populations pour un développement effectif, solidaire et durable de nos territoires. Il s’agira de leur permettre, en plus des fonds de concours et de dotation, de créer et de collecter des impôts locaux, sous le contrôle des institutions spécialisées de l’Etat. Ces moyens permettront ainsi, en particulier de renforcer le système de santé de proximité, en équipant les postes de santé en ambulances, matériel médical et personnel qualifié ».
A côté de ce système de santé de proximité dans les communes, l’édile de Notto Diobass souligne que l’État procèdera à des « investissements publics massifs et fera la promotion de l’investissement privé dans le secteur de la santé, pour un accès à des services accessibles et de qualité, pour les populations et pour les étrangers qui vivent parmi nous ». Pour lui, « il nous faut asseoir les conditions d’un développement économique qui valorise la performance de nos entreprises, qui sont les moteurs de la création de richesses et d’emploi dans un contexte de mise en œuvre de la ZLECAF et du projet de Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTTA) où le Sénégal doit tenir sa place ».
« Élu, je serai le Président de tous les Sénégalais réconciliés et rassemblés… »
Alioune Sarr compte également « réconcilier et rassembler » tous les Sénégalais, une fois son élection à la magistrature suprême. « Élu, je serai le Président de tous les Sénégalais réconciliés et rassemblés, pour un Sénégal juste et solidaire apte à relever les défis de notre développement, notamment l’autonomisation économique de nos braves femmes et nos jeunes, des villes et des campagnes, impactés plus sévèrement par la dégradation continue du pouvoir d’achat de nos compatriotes. Ainsi, avec empathie et détermination nous corrigerons les écarts de plus en plus profonds entre nos concitoyens, entre le « Goorgoorlu » et celui qui a un « bras long », a d’emblée souligné le politique.
Selon lui, le Sénégal post 2024 devra être celui de « l’abondance grâce à une mise en valeur d’une agriculture résiliente et durable qui consolide nos acquis, avec la création d’une classe moyenne agricole, à travers la mise en place de nouveaux instruments comme l’assurance agricole et la promotion de jeunes entrepreneurs agricoles à travers l’aménagement de fermes intégrées dans les communes, avec des investissements massifs dans la culture sous serre, les bâtiments avicoles fermés, la riziculture, l’arboriculture, l’horticulture et l’élevage de vaches laitières pour résorber définitivement notre déficit commercial dans les produits alimentaires de base ».
La jeunesse au cœur du programme
Alioune Sarr soutient, par ailleurs, que la valorisation de « nos énormes ressources minières et d’hydrocarbures, à travers une industrialisation verticale de ces filières, générera dans le pays des milliers d’emplois pour la jeunesse, dans une parfaite transparence et en adéquation avec ses valeurs de gestion des affaires d’un Etat de droit et démocratique, de sa culture de paix, de solidarité et de justice ». A l’en croire, « le Sénégal aura dans 10 ans près de 15 millions de jeunes qu’il faudra loger, éduquer et former et à qui il faudra trouver un emploi décent ».
« Que faire alors face à cette énorme opportunité qui peut se transformer en menace si on ne fait rien ? Ma conviction est qu’il faut résolument nous engager dans la voie de l’industrialisation de notre pays à partir de notre énorme capital minier, d’hydrocarbures et de notre potentiel halieutique, agricole et technologique, ainsi qu’une valorisation de l’entreprise et de promotion de l’entreprenariat notamment chez les jeunes et les femmes. Ainsi, avec la transformation sur notre territoire de nos produits agricoles, horticoles, forestières, et surtout de nos ressources minières et énergétiques, le Sénégal s’inscrira dans les chaînes de valeur mondiales et générera des milliers d’emplois que nos écoles de formation et nos universités auront déjà préparé », ajoute Alioune Sarr, qui estime que « Produire sur place, Transformer sur place, Consommer sur place et Exporter » serait « le leitmotiv pour adresser les véritables problématiques de l’emploi des jeunes, de la sécurité alimentaire, mais aussi de la création de richesses ».
Le candidat de la Convergence pour une alternative progressiste compte également apporter des réformes dans la gouvernance publique. « Chers compatriotes, chers camarades, chers amis, si nos compatriotes me font confiance en 2024, dans le domaine de la gouvernance publique, je soumettrai à notre peuple une réforme des corps de contrôle qui fera de la Cour des comptes l’institution supérieure de contrôle des finances publiques de l’Etat et des collectivités locales, dotée de moyens conséquents et bien entendu une valorisation de son personnel. C’est ainsi que la réforme qui sera proposée procèdera à une harmonisation, un alignement et une meilleure coordination avec les autres corps comme l’IGE, l’OFNAC, l’ARMP, la CENTIF et les inspections internes dans les ministères (IAAF) », a-t-il fait savoir.
De l’avis de l’ancien ministre, le Sénégal d’aujourd’hui peut devenir « un Sénégal meilleur demain, grâce à la création massive d’un écosystème d'entreprises dans l'industrie par la transformation de son capital minier, ses matières premières, soutenue par une puissante banque nationale de développement offrant des conditions préférentielles de crédit aux PME et où nos ressources tirées de nos hydrocarbures seront logées en priorité ». Il dit : « Élu, nous accompagnerons notre secteur privé pour promouvoir des champions nationaux dans les filières à forte valeur ajoutée, comme le fer, le cuivre, le chrome, le nickel, l’or, le zircon, le titan, le Pétrole, le Gaz, l’Attapulgite, les Phosphates,... à travers des partenariats gagnants pour notre pays et pour notre jeunesse. La promotion de nos exportations et l’aménagement de parcs logistiques sera une de nos priorités pour permettre à nos entreprises de gagner de nouveaux marchés à l’extérieur et notamment sur le marché sous régional et continental africain. Ma conviction est que l’intégration sous régionale dans la Cedeao et continental africaine de la Zlecaf doit être une réalité économique avec la suppression de toutes les barrières commerciales et la circulation fluide pour nos chefs d’entreprises. Ce sera un de mes engagements dans les instances sous régionales africaines, mais aussi mondiales pour porter la voix de notre pays, qui doit asseoir son développement et garder ses valeurs de pays de la Teranga ».
L’éducation et la formation professionnelle occupent une place non négligeable dans le programme du candidat Alioune Sarr. « Vous le savez, chers compatriotes, sans vous, il sera difficile de relever le défi de l’éducation et de la formation professionnelle, pour offrir à nos jeunes une compétence alignée sur les besoins des entreprises », a-t-il noté.
Quant aux artisans du secteur informel, aux agriculteurs, aux pêcheurs, qui gèrent des entreprises pourvoyeuses d’emploi importants, et qui sont par ailleurs des lieux d’apprentissage, le politique soutient que « la revalorisation de leur secteur et de ses acteurs passe par la facilitation de leur insertion industrielle à travers une modernisation de leurs outils et modes de production et bien sûr leur accès aux matières premières produites localement comme l’or, mais également leur accès aux financements grâce à notre banque nationale de développement ».
Pour finir, le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 tend la main aux uns et aux autres pour y arriver. « Nous vous tendons la main à tous pour, qu’ensemble avec toutes les forces de progrès, de la Diaspora comme d’ici, bâtir, créer ensemble et vivre ensemble dans un Sénégal nouveau, apaisé et conscient des défis qui nous attendent afin que demain, nous puissions avec fierté l’exhiber face à la postérité, comme nous le faisons aujourd’hui avec nos vaillantes équipes nationales dans le domaine du sport. Je ne saurais terminer mon propos sans lancer cet appel venant du cœur, à votre cœur battant, vous, augustes combattants de notre Sénégal. Sachez que ce combat est né avec vous, pour nous et pour nos enfants, et ne saurait nous mener vers la victoire que si nous unissons nos forces, rassemblés, déterminés et mobilisés. Pour notre Sénégal à nous tous, sacrifions-nous, sans répit et sans repos, battons-nous, sans peur et sans crainte comme des soldats, car seule l’histoire et la postérité seront notre seul et unique juge pour lesquels nous avons le devoir de tout donner sans rien attendre en retour sinon le sentiment du devoir accompli. Ensemble c’est possible ! Si vous êtes d’accord, je vous réitère mon OUI pour la candidature à l’élection présidentielle de 2024, et vous donne rendez-vous très bientôt », a conclu Alioune Sarr.
9 Commentaires
Nandité
En Mai, 2023 (09:09 AM)Un Ex Ami De L' A F P Moustaph
En Mai, 2023 (10:30 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (10:10 AM)Moustapha NIASSE est déjà mort politiquement et même socialement car les sénégalais l'ont vomi. Tant pis pour les dealers de BBY s'ils ne sont pas contents de l'option de Alioune SARR
Patriote Vrai
En Mai, 2023 (09:55 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (10:10 AM)Moustapha NIASSE est déjà mort politiquement et même socialement car les sénégalais l'ont vomi. Tant pis pour les dealers de BBY s'ils ne sont pas contents de l'option de Alioune SARR
Satar
En Mai, 2023 (12:45 PM)Il semble être réaliste et peut profiler une voie médiane progressiste plus conforme à nos réalités sociètales !
En tout cas c est quelqu un de très discret, posé et apparemment efficace et surtout bien "éduqué" !
Je lis et je pourrais bien adhérer à sa dynamique politique !
On est tanné des insultes, invectives, parjures et menteries des politiciens de ce pays !
Bonbe chance M Sarr !
Si vraiment les élections servaient à changer les choses, elles seraient interdites. Tous ces gens ne sont là que pour les sinécure, les avantages et le,prestige mais pas pour le bien-être de la population.
Citoyen
En Mai, 2023 (12:14 PM)Participer à la Discussion