A travers sa Direction générale de la planification et des politiques économiques (DGPPE), le Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération initie le processus de formulation du Plan national de développement du Sénégal (PND) et de son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2024-2028, qui constituent les déclinaisons quinquennales du Plan Sénégal émergent (PSE). C’est dans ce cadre qu’un atelier a été organisé ce mardi 24 janvier 2023, à Dakar, dont le but est de s’accorder sur l’organisation du travail qui va durer environ 6 mois. Pour ce faire, quatre commissions ont été mises en place, à savoir : la transformation structurelle de l’économie et la croissance ; le capital humain, la protection sociale et le développement durable ; la gouvernance, la paix et la sécurité et enfin, le financement de l’économie. Concomitamment, 14 commissions régionales sont également mises en place sous la supervision des gouverneurs afin de mieux adresser les aspirations et les préoccupations des territoires conformément à l’article 3 de la décentralisation.
2023, le début de la préparation du nouveau PAP 2024-2028
En effet, le Sénégal a entamé, en 2014, une dynamique de développement marquée par des performances économiques probantes. Le taux de croissance annuel du PIB établi à de près 6% en moyenne, entre 2014 et 2023 à su résister aux effets néfastes de la pandémie de la Covid-19. Ces bons résultats sont également le fruit d’une exécution réussie des réformes, projets et programmes structurants tels que les Bourses de sécurité familiale, le PDUC, le PUMA, Promoville, le PACASEN.
L’année 2023, qui correspond à la 10e année de mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) et la fin de son second plan quinquennal, constitue le début de la préparation du nouveau Plan d’action Prioritaire (PAP) et de la stratégie de sortie de la catégorie des pays les moins avancés (PMA). Dans ce cadre de poursuite du pilotage du développement économique, social et environnemental et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens, ledit Ministère a lancé les travaux du processus de formulation du nouveau Plan national de développement (PND) du Sénégal et de son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2024-2028.
« Le processus obéit aux principes de la loi d’orientation et sera conduit de manière inclusive »
Venue présider la cérémonie d’ouverture en présence du Directeur général de la Direction générale de la Planification et des politiques économiques (DGPPE), M. Mouhamadou Bamba Diop, et l’ensemble des parties prenantes, à savoir : M. Ibrahima Fall, président de la commission nationale des acteurs de la société civile (CASC), M. Alla Sène Guèye, président de la confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), M. Mamadou Oury Diallo, président de l’Union des associations des élus locaux (UAEL), et M. Siaka Coulibaly, président du G50, la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait savoir que ce processus de formulation obéit aux principes de la loi d’orientation que le système national de planification et de la loi de l’aménagement du territoire. Et il sera conduit de la manière la plus inclusive possible, avec la participation de l’ensemble des forces vives de la nation (la société civile, le secteur privé, les universitaires, les chercheurs, les partenaires techniques et financiers, l’administration centrale et territoriale).
A en croire Mme Oulimata Sarr, cet exercice sera l’occasion de consolider les acquis, de renforcer l’alignement en rapport avec la vision 2050 de la Cedeao, les agendas 2030 des Nations-Unies et l’agenda 2063 de l’Union africaine.
Objectif : évaluer et dégager des perspectives
Elle signale que les travaux de cette importante rencontre devront également permettre d’évaluer et de dégager des perspectives en matière d’intégration, des questions et thématiques transversales importantes, dont les femmes et les changements climatiques. Cet exercice devra également tenir compte des mutations au niveau national et régional pour poser les conditions de réussite du passage vers un nouveau modèle économique, marqué d’une part, par le démarrage de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières, et d’autre part, par le contexte de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
1 Commentaires
Participer à la Discussion