La franchise canadienne a signé un exploit la nuit dernière en remontant un déficit de trente points pour venir coiffer au poteau son adversaire du jour.
«?Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d’un champion?»?: Toronto, sacré la saison passée, a fait sienne la célèbre maxime de Rudy Tomjanovic, en remontant un déficit de 30 points pour renverser Dallas et s’imposer (110-107), dimanche en NBA.
Les Mavericks, privés de leur prodige Luka Doncic pour le quatrième match d’affilée, s’acheminaient vers un troisième succès, en comptant une avance très confortable vers la fin du troisième quart-temps (85-55).
Du moins le pensaient-ils, d’autant qu’en face les Raptors jouaient sans trois cadres?: Pascal Siakam (aine), Marc Gasol (adducteur) et Norman Powell (épaule).
Mais le champion en titre, devant son public, n’est pas du genre à abdiquer. Et emmené par Kyle Lowry (32 pts, 10 passes, 8 rbds), il a réussi en l’espace de quinze minutes le plus gros comeback de la franchise.
«?Je suis tellement heureux d’avoir pris part à ça, c’est incroyable. C’est une grande victoire?», a déclaré le bouillant meneur, acclamé par la Scotiabank Arena en fusion.
Le coach des Mavericks assume
L’ailier Chris Boucher (21 pts, 7 rbds) et l’arrière Rondae Hollis-Jefferson (18 pts, 9 rbds), tous deux sortis du banc, ont également été prépondérants.
«?J’en prends la responsabilité tout entière. On a perdu notre agressivité on les a laissés revenir dans la partie?», a déploré l’entraîneur texan Rick Carlisle (champion avec Dallas en tant qu’entraîneur en 2011 et avec Boston en 1986 en tant que joueur), la mine totalement déconfite.
Ses joueurs, excellents jusque-là, sont en effet complètement sortis du match, encaissant 47 points dans le dernier quart-temps.
Dallas demeure cinquième à l’Ouest (19 victoires, 10 défaites), tandis que Toronto rejoint Miami à la 3e place à l’Est, grâce à ce 5e succès consécutif.
Une série d’autant plus remarquable qu’elle s’effectue avec un effectif amoindri, au cours d’une saison où ils n’ont guère les faveurs des pronostics pour leur succession sur le trône de la NBA.
En 1995, Houston, sacré la saison précédente, s’était péniblement qualifié pour les play-offs et avait éliminé le favori Phoenix au 7e match de la demi-finale de conférence Ouest, avant de finalement balayer Orlando en finales.
Après quoi, l’entraîneur de l’époque, Rudy Tomjanovic, avait prononcé sa fameuse phrase.
No quit ???????????????????????? https://t.co/BMYIBaTUkl
— pascal siakam (@pskills43) December 23, 2019
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