Vingt cinq milliards (25) de francs Cfa, c’est le montant global de la convention de garantie que le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF) du Sénégal ont paraphé dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Emploi, transformation économique et relance (ETER) ». La cérémonie officielle de signature a eu lieu, ce jeudi 25 novembre, dans les locaux du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, à Dakar. Elle a été présidée par le ministre Amadou Hott, en présence du président de l’APBEF, Bocar Sy, de l’administrateur général du FONGIP, Mme Thérèse Faye Diouf, des directeurs de banque, entre autres.
« Soutenir les petites entreprises informelles et les micro-petites et moyennes entreprises formelles à travers des canaux dédiés »
Selon le ministre, ce projet, qui vise principalement à « accélérer la compétitivité des chaînes de valeur sélectionnées et celles des Micro-petites et moyennes entreprises (MPME) pour accroître les investissements privés », soutiendra, à la fois, les petites entreprises informelles et les micro-petites et moyennes entreprises formelles à travers des canaux dédiés, tels que : des garanties partielles de crédits et des guichets spéciaux pour l’accès aux technologies et l’amélioration de la productivité ainsi que le renforcement de la compétitivité avec une approche locale et de chaînes de valeur.
A l’en croire, il met en « synergie les instruments de l’Etat et le système bancaire pour des interventions complémentaires dans le cadre d’une approche chaîne de valeur en adoptant la gestion axée sur les performances comme mode opératoire ».
« Instruire des dossiers de prêts destinés au financement des besoins d’investissement et d’exploitation et … »
C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération estime que chaque acteur doit « veiller au respect des engagements dans les délais prévus ». Et à ce titre, les banques doivent « instruire des dossiers de prêts destinés au financement des besoins d’investissement et d’exploitation et soumettre les demandes de garantie en vue d’une couverture partielle de leurs risques » par le FONGIP. Elles doivent « veiller également au respect des normes de gestion des risques environnementaux et sociaux ».
Elles disposent ainsi, à travers ce programme, de « plus de visibilité sur leur secteur d’activité et une opportunité de sécuriser leurs interventions ».
« Fournir des garanties de crédits en mettant en place trois guichets »
Pour le FONGIP, Amadou Hott renseigne qu’il doit « fournir des garanties de crédits en mettant en place trois guichets, à savoir : un guichet de garantie des banques, un guichet de garantie des institutions de micro-finance et un guichet de garantie de crédit à l’export ».
Mieux, il ajoute que le FONGIP aura la responsabilité d’«instruire avec diligence et célérité les demandes de garantie formulées par les banques, de mettre en place la garantie pour les dossiers approuvés, de suivre des engagements de garantie et de fournir des rapports périodiques aux organes de pilotage et de gestion du projet ».
« Répondre aux demandes de décaissement et jouer une fonction de veille stratégique »
S’agissant de la Banque Africaine de Développement, le ministre renseigne qu’elle doit « répondre aux demandes de décaissement et jouer une fonction de veille stratégique ». Elle doit également « faire des évaluations périodiques pour vérifier l’état d’avancement du programme et apporter une assistance technique à chaque fois que de besoin ».
2 Commentaires
Honte à Seneweb
En Novembre, 2021 (16:18 PM)Seneweb, vous faites de la censure et vous êtes la honte du web qui est un espace de liberté des expressions.
Vous êtes contre le Sénégal et vous ne grandissez pas la Démocratie dans notre pays !!!!!
Honte à vous
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