Des tenues vintages, des articles de marques ou encore de simples accessoires de mode à la quête d’une seconde vie, inondent le marché sénégalais. Mais, plus pour longtemps. Du moins d’après le ministre de l’industrie et du commerce Dr Serigne Guèye Diop qui présidait lundi à Dakar, l'atelier champions for Jobs (Partenariat pour l'emploi renforcement des Petites et Moyennes rétrospective).
Le ministre a, en effet, annoncé l’interdiction prochaine de la friperie, un business en plein explosion au Sénégal dans lequel s’activent des milliers de jeunes sénégalais notamment. Chaque année, les États-Unis, premier exportateur de fripes en Afrique, envoient plus 756 000 tonnes de vêtements usagés, informe le journal Le Monde dans un article consacré au business du « Fëgg diaye ».
La France, quant à elle, neuvième au classement des exportateurs de fripe vers l’Afrique, exporte 69 000 tonnes de vêtements.
Cette annonce entre dans le cadre de la protection et de la promotion du consommé local. D’ailleurs dans ce même sillage, Serigne Guèye souhaite également mettre fin à l’exportation de matières premières textiles, conformément à la directive du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
57 Commentaires
C’est ce qui arrive quand on a pas de programme
Laisse nous avec nos feug diay tête de rat
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il y a 1 semaine (16:36 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:08 PM)Sénégal dafa bari con bilaay. Des vauriens qui critiquent à longueur de journée et n'ont aucune valeur ajouté.
Vive Feugdiaye
il y a 1 semaine (17:13 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:19 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:22 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:32 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:37 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (19:01 PM)Compte non tenue de ces nombreux jeunes qui s’active dans la revente (boutique prêt à porter, vente à domicile…)
Prenez cette mesure et vous verrez !!!
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il y a 1 semaine (20:15 PM)Hamo456akd
il y a 1 semaine (20:59 PM)il faut révolutionner la culture du COTON
Avec le coton on peut avoir des milliers d'emplois
usine textile, friperie, tailleurs sans compter les champs de coton
le FEUG DIAY c'est du Gâchis et pas bon pour la santé
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il y a 1 semaine (23:46 PM)On enrichit les occidentaux qui nous inondent de leurs tenues usagees pour ne pas les incinérer et Monsieur approuve cette pratique!!
TRISTE
Ibrahima Mballo
il y a 1 semaine (10:35 AM)Yeuré feugg diaye a lén defar
Décidemment BADOLOS KHAMOUL NDIOWANE !!!
Ibrahima Mballo
il y a 1 semaine (10:35 AM)Yeuré feugg diaye a lén defar
Décidemment BADOLOS KHAMOUL NDIOWANE !!!
Ibrahima Mballo
il y a 1 semaine (10:35 AM)Yeuré feugg diaye a lén defar
Décidemment BADOLOS KHAMOUL NDIOWANE !!!
Ibrahima Mballo
il y a 1 semaine (10:35 AM)Yeuré feugg diaye a lén defar
Décidemment BADOLOS KHAMOUL NDIOWANE !!!
Reply_author
il y a 1 semaine (12:20 PM)Babs
il y a 1 semaine (16:34 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:46 PM)Elvis
il y a 1 semaine (16:36 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:56 PM)Gaynack
il y a 1 semaine (16:45 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (20:26 PM)Birima Ingenieur Polytechnicie
il y a 1 semaine (16:52 PM)C’est ce qui arrive quand on a pas de programme
Laisse nous avec nos feug diay tête de rat
Reply_author
il y a 1 semaine (18:02 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (20:47 PM)Sn
il y a 1 semaine (17:10 PM)Senegalrekk
il y a 1 semaine (17:17 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (23:27 PM)Citoyen
il y a 1 semaine (17:31 PM)Après cela, on passe à l’action puis on évalue avant de prendre ce genre de décision qui n’est pas mauvaise mais on en a assez des discours et annonces, c’est trop facile ! Le Sénégal ne commence pas en 2024 !!!
Yeet
il y a 1 semaine (17:37 PM)Poulo
il y a 1 semaine (17:57 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (18:20 PM)Et puis, il faut une certaine fierté pour que les africains arrêtent de s'habiller avec les habits usagés des européens !
On peut bien fabriquer nos habits avec les tailleurs et stylistes de ce pays et manger ce qu on produit !
Lil y a 60 ans , ça 'n existait pas comme aujourd'hui ?
Produisez
il y a 1 semaine (18:04 PM)Creer de nouveaux emplois avant d'en supprimer de reels
Augmenter le pouvoir d'achat des citoyens avant de leur enlever leur solutions de survie de fortune ( feug fiaaay, diaga ndiaye, tiaktiak...)
Papiss From Barcelone
il y a 1 semaine (18:07 PM)En matière de lutte contre la pauvreté la friperie est une seconde vie de certains vêtements permettant certains de s en procuré
Wakh Deug
il y a 1 semaine (18:09 PM)Enseignant
il y a 1 semaine (18:10 PM)Doul Rek
il y a 1 semaine (18:40 PM)c'est 100.000 emplois ou plus .
On verra , si toi et ton patron vous oserez le faire .
Doul Rek
il y a 1 semaine (18:40 PM)c'est 100.000 emplois ou plus .
On verra , si toi et ton patron vous oserez le faire .
Senegal
il y a 1 semaine (18:40 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (19:39 PM)Encore une fois, le Sénégal peut bien produire des habits oulof, américain, etc et même en exporter !
Tailleur est un des premiers métiers ici et on a aussi beaucoup de fabriquants de vêtements, des stylistes etc..
Osons prendre les mesures radicales et faire face aux défis !
Le feug diaye n 'a pas toujours exister au Sénégal !
Arrêtons d'être la poubelle des toubabs !
Bougou Lou yomb té indignes !
Comment les États-Unis et le Rwanda se sont brouillés au sujet des vêtements d'occasion.
La position « America First » du président américain Donald Trump sur le commerce mondial a frappé le Rwanda, en imposant des droits de douane sur les exportations de vêtements de ce petit pays d'Afrique de l'Est. Le problème tourne autour d'une importation obscure, les vêtements d'occasion, et le refus du Rwanda de reculer dans la lutte.
En mars 2018, les États-Unis ont donné au Rwanda un préavis de 60 jours indiquant qu'ils suspendraient la vente de vêtements en franchise de droits à ce pays enclavé aux États-Unis - un statut dont il bénéficie en vertu de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).
L'Agoa est la législation commerciale phare des États-Unis conçue pour stimuler le commerce et l'investissement dans les pays africains éligibles en accordant un accès en franchise de droits à 6 500 produits exportés.
De nombreux pays africains abritaient autrefois des industries textiles dynamiques. Mais des décennies de mauvaise gestion, d’instabilité et de concurrence mondiale accrue ont eu des conséquences néfastes.
Cela se voit au Ghana, où une étude a révélé que la libéralisation du marché dans les années 1980 avait entraîné une forte baisse des emplois dans le textile et l’habillement, de 25 000 personnes en 1977 à seulement 5 000 en 2000.
Le Kenya comptait un demi-million de travailleurs dans le secteur de l’habillement il y a une vingtaine d’années. Aujourd’hui, ce nombre se chiffre en dizaines de milliers.
L’organisation, appelée Secondary Materials and Recycled Textiles Association (SMRTA), a déclaré que la décision de l’EAC de 2016 d’éliminer progressivement les vêtements usagés imposerait « des difficultés économiques importantes » à l’industrie américaine des vêtements usagés.
Elle a estimé que l’interdiction des vêtements d’occasion de l’EAC pourrait coûter 40 000 emplois aux États-Unis et 124 millions de dollars (93 millions de livres sterling) en exportations.
Les menaces se sont avérées suffisamment fortes pour les repousser.
Mi-2017, le Kenya a déclaré qu'il se « conformerait » à l'Agoa et a retiré l'interdiction proposée sur les vêtements usagés.
Les avantages de l'Agoa pour le Kenya sont considérablement plus élevés que ceux du Rwanda : les exportations vers les États-Unis se sont élevées à près de 600 millions de dollars (450 millions de livres sterling) en 2017, contre seulement 43 millions de dollars (32 millions de livres sterling) pour le Rwanda.
L'USTR a expliqué dans un communiqué de presse pourquoi la Tanzanie et l'Ouganda ont capitulé : « Le président ne suspend pas les avantages pour la Tanzanie et l'Ouganda car chacun a pris des mesures pour éliminer les taux de droits de douane prohibitifs sur les importations de vêtements et de chaussures usagés et s'est engagé à ne pas introduire progressivement une interdiction de ces produits. »
Nos tailleurs et les entreprises de confection vont coudre ce que nous portons.
Il était temps.
Il faut l'appliquer.
Nos tailleurs et les entreprises de confection vont coudre ce que nous portons.
Il était temps.
Doyna War
il y a 1 semaine (19:25 PM)de2: La qualité de nos habits qu'on achète dans les pret a porter fait vraiment défaut et trop chère pour un goorgoolou
Quand l incompetence reigne c est comme ca
Kakatar*1
il y a 1 semaine (19:30 PM)Quand je lis certains commentaires, je comprends pourquoi beaucoup de sénégalais refusent de s´affranchir et veulent être d´éternels assistés. Un peuple qui se respecte ne vit pas de mendicité ou sous perfusion.
Comment peut-on se précipiter sur les slips, les sous-vêtements, les chaussettes, brefs les habits d´autres peuples et s´en orgueillir.
Cette fripperie de Feugue Diaye est un premier signe de notre acculturation vestimentaire. Qui a précipité la destruction de notre Industrie Textile et d´habillement en Général ( NSTS nouvelle Societé Textile Sénégalaise, SOTIBA, SODEFITEX, BATA.....)
Nous avons du Coton en afrique de l´Ouest et au Sénégal, nous avons du Cuire, nous avons des Tailleurs, des Cordonniers, des tanneurs...
Il nous faut développer /créer et/ou réouvrir rapidement les sociétés fermées que j´ai citées pour une revalorisation de nos habits et de notre industrie et artisanat. Vivement pour une INTERDICTION de ces habits importés. KAKATAR+1
James Le Juif
il y a 1 semaine (20:01 PM)Der
il y a 1 semaine (20:11 PM)Anonyme
il y a 1 semaine (20:15 PM)Cheikh Ibra
il y a 1 semaine (20:48 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (20:54 PM)Mar Lam
il y a 1 semaine (20:55 PM)Le manque de sérieux,de rigueur,et d'honnêteté ont poussé bcp d'anciens clients à se tourner vers la friperie (habits, chaussures ,sacs,etc ,mais aussi vers les ''venant '' s'agissant des meubles aussi ).
Il y'a
L automobile
L alimentaire
Le cosmétique
Les médicaments
Les outils et machines industriels .
Les équipements informatiques
En gros nous recyclons tous les déchets et les déstocke des pays industrialisé.
Il faut donc penser global.
A mon avis il y a lieu de travailler l ensemble des secteurs économiques et prendre une loi général et globalisante.
Kumpa
il y a 1 semaine (21:33 PM)Anonyme
il y a 1 semaine (21:59 PM)Feugg diaaye ce n,est pas seulement les vetements
Et ce qu,on ne sait pas, cette interdiction n,est pas l,idee du Ministre du commerce Lui on ne fait que lui faire dire que les gaffes. Quand on applaudissait le gouvernement pour l,augmentation du prix de l,arachide , c,est le Ministre de l agriculture, Marouba ou Macoumba Diagne de Pastef qui avait fait l,annonce. Le ministre du commerce lui, le seul competent du gouvernement est de la coalition Diomaye
BD
Ce Minsitre est-il normal ?
Il ne doit pas etre très intelligent pour sortir une telle bêtise.
On est mal tombé, encore une grosse erreur d'élire cette bande de gens sans aucune expérience
Pauvre pays pourtant beau pays
On s'est encore trompé les gars et go
Reply_author
il y a 1 semaine (00:51 AM)“Emancipate yourselves from mental slavery, none but ourselves can free our minds.”
Reply_author
il y a 1 semaine (12:34 PM)Al Mouminina
il y a 1 semaine (13:44 PM)Hakim Dia
il y a 1 semaine (14:06 PM)Ndiombendiaye
il y a 1 semaine (18:57 PM)Teija
il y a 1 semaine (20:36 PM)Avant d'interdire un complet secteur qui a beaucoup de valeur économique, culturel et sociale au Sénégal, séparons-nous d'abord
The Good, The Bad and The Ugly.
The Good - Le Bon
- Un bon vêtement ou un accessoire de seconde vie, bon marché ou cher, peut être unique et beau. Il peut aussi être de bonne qualité et donc durable et écologique. Il peut s'agir de quelque chose que vous ne portez plus. Ou de quelqu'un de vos amis ou de votre famille. Il peut être vendu sur un joli marché vintage ou dans la boutique du coin qui vend également du vintage. Il peut faire le bonheur de quelqu'un d'autre. Les vendeurs de mode ne veulent pas seulement gagner leur vie, ils veulent aussi toujours vendre des produits qui rendent leurs clients heureux !
The Bad - Le Mauvais
- Les vêtements de seconde main qui arrivent en Afrique en provenance d'Europe sont principalement donnés par les citoyens de ces pays avec rien d'autre que de bonnes intentions. La plupart des gens croient que ces dons, collectés par diverses organisations, sont immédiatement donnés aux personnes dans le besoin. Ce qu'ils ne savent souvent pas, c'est que la majorité des vêtements donnés sont vendus au kilo. Certaines organisations humanitaires apposent simplement leur logo sur les conteneurs de collecte des marchants de vêtements usagés.
Une petite partie des vêtements est donnée aux nécessiteux du pays d'origine. Les meilleurs articles, encore utiles, sont envoyés en Europe de l'Est et dans les États arabes. 60 % des articles sont envoyés en Afrique. Il s'agit généralement d'articles en matériaux plus fins et de moins bonne qualité. Les vêtements sont emballés dans des ballots et expédiés vers le continent africain. Pour de nombreux commerçants de la chaîne, ces dons de vêtements d'occasion constituent un modèle commercial très lucratif.
The Ugly - Le Pire
- Une fois en Afrique, les ballots sont vendus aveuglement aux vendeurs locaux, qui n'ont même pas le droit de les ouvrir et d'en voir le contenu avant de les payer. En raison de la mauvaise qualité de la "fast fashion" et d'une mauvaise sélection des articles, les vendeurs locaux ne peuvent souvent vendre que moins de la moitié du volume pour lequel ils ont payé. Le reste finit dans les champs de poubelles en terre africane. Cela provoque un désastre économique et environnemental non seulement au Sénégal, mais met à genoux toute l'industrie textile africaine.
Teija
il y a 1 semaine (20:36 PM)Avant d'interdire un complet secteur qui a beaucoup de valeur économique, culturel et sociale au Sénégal, séparons-nous d'abord
The Good, The Bad and The Ugly.
The Good - Le Bon
- Un bon vêtement ou un accessoire de seconde vie, bon marché ou cher, peut être unique et beau. Il peut aussi être de bonne qualité et donc durable et écologique. Il peut s'agir de quelque chose que vous ne portez plus. Ou de quelqu'un de vos amis ou de votre famille. Il peut être vendu sur un joli marché vintage ou dans la boutique du coin qui vend également du vintage. Il peut faire le bonheur de quelqu'un d'autre. Les vendeurs de mode ne veulent pas seulement gagner leur vie, ils veulent aussi toujours vendre des produits qui rendent leurs clients heureux !
The Bad - Le Mauvais
- Les vêtements de seconde main qui arrivent en Afrique en provenance d'Europe sont principalement donnés par les citoyens de ces pays avec rien d'autre que de bonnes intentions. La plupart des gens croient que ces dons, collectés par diverses organisations, sont immédiatement donnés aux personnes dans le besoin. Ce qu'ils ne savent souvent pas, c'est que la majorité des vêtements donnés sont vendus au kilo. Certaines organisations humanitaires apposent simplement leur logo sur les conteneurs de collecte des marchants de vêtements usagés.
Une petite partie des vêtements est donnée aux nécessiteux du pays d'origine. Les meilleurs articles, encore utiles, sont envoyés en Europe de l'Est et dans les États arabes. 60 % des articles sont envoyés en Afrique. Il s'agit généralement d'articles en matériaux plus fins et de moins bonne qualité. Les vêtements sont emballés dans des ballots et expédiés vers le continent africain. Pour de nombreux commerçants de la chaîne, ces dons de vêtements d'occasion constituent un modèle commercial très lucratif.
The Ugly - Le Pire
- Une fois en Afrique, les ballots sont vendus aveuglement aux vendeurs locaux, qui n'ont même pas le droit de les ouvrir et d'en voir le contenu avant de les payer. En raison de la mauvaise qualité de la "fast fashion" et d'une mauvaise sélection des articles, les vendeurs locaux ne peuvent souvent vendre que moins de la moitié du volume pour lequel ils ont payé. Le reste finit dans les champs de poubelles en terre africane. Cela provoque un désastre économique et environnemental non seulement au Sénégal, mais met à genoux toute l'industrie textile africaine.
Il fallait mettre en place des usines d’abord et appeler les concernés en leur donnant des opportunités d’être des partenaires directs des usines et après cela qu’on ordonne l’interdiction des importations progressivement c’est à dire on diminuant le nombre de contenaire importés de l’année en année jusqu’à l’interdiction totale.
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