Suite aux inquiétudes « infondées car se reposant sur aucune science », d'après la SONES, de certains pêcheurs sur les impacts environnementaux du projet de l’usine de dessalement de l’eau de mer qui sera implantée aux Mamelles à Dakar, notamment le rejet des eaux de saumure dans la mer à travers le système osmose inverse, des spécialistes de l’environnement et de projets ont tenu à apporter des précisions. Ce, pour éclairer la lanterne de ces citoyens sénégalais qui s’activent depuis belle lurette sur les plages des Mamelles et les rassurer par rapport à la réalisation de cette grande infrastructure hydraulique de l’Etat, ses impacts sur les ressources halieutiques de la zone et leurs activités quotidiennes.
En effet, dans cette vidéo, le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), Charles Fall, l’ingénieur environnementaliste et responsable environnement du projet (maîtrise d’œuvre complète), Papa Mamadou Mangane, et le Directeur des travaux et coordonnateur du projet de l’usine de dessalement de l’eau de mer des Mamelles, El Hadji Ada Ndao, sont, tour à tour, revenus sur l’importance de ce projet d’envergure, son objectif, sa conception et sa réalisation, ses études sociales, économiques et environnementales, son coût de réalisation et son montage financier, le processus de désalinisation, entre autres. Selon eux, le choix des Mamelles pour abriter une telle infrastructure hydraulique n’est pas fortuit car il repose sur des données typiquement scientifiques.
« L’impact potentiel sur les habitats marins et sur la faune marine a été évité »
Sur la question spécifique à l’environnement, Papa Mamadou Mangane soutient que ce projet est fondé sur une approche diptyque qui allie deux (02) préoccupations essentielles, à savoir : la performance technologique et la durabilité environnementale et sociale. Et relativement à cette approche, il y a trois principes fondamentaux qui ont été développés par les concepteurs.
A en croire l’ingénieur environnementaliste, « l’impact potentiel sur les habitats marins et sur la faune marine, a été non pas atténué mais évité ».
Un investissement de près de 140 milliards pour sécuriser l’alimentation en eau potable de Dakar
A rappeler que les travaux de cette usine de dessalement de l’eau de mer des Mamelles seront lancés le mardi 31 mai par le président de la République, Macky Sall, pour une durée de 30 mois. D’un coût global de 137 milliards de francs Cfa, ce grand projet hydraulique du Chef de l’Etat dont l’objectif est de sécuriser l’alimentation en eau potable de la ville de Dakar à l’horizon 2030, aura une capacité de production de 100 000 mètres cubes par jour à terme. Et le maître d’ouvrage est assuré par la SONES.
En effet, dans cette vidéo, le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), Charles Fall, l’ingénieur environnementaliste et responsable environnement du projet (maîtrise d’œuvre complète), Papa Mamadou Mangane, et le Directeur des travaux et coordonnateur du projet de l’usine de dessalement de l’eau de mer des Mamelles, El Hadji Ada Ndao, sont, tour à tour, revenus sur l’importance de ce projet d’envergure, son objectif, sa conception et sa réalisation, ses études sociales, économiques et environnementales, son coût de réalisation et son montage financier, le processus de désalinisation, entre autres. Selon eux, le choix des Mamelles pour abriter une telle infrastructure hydraulique n’est pas fortuit car il repose sur des données typiquement scientifiques.
« L’impact potentiel sur les habitats marins et sur la faune marine a été évité »
Sur la question spécifique à l’environnement, Papa Mamadou Mangane soutient que ce projet est fondé sur une approche diptyque qui allie deux (02) préoccupations essentielles, à savoir : la performance technologique et la durabilité environnementale et sociale. Et relativement à cette approche, il y a trois principes fondamentaux qui ont été développés par les concepteurs.
A en croire l’ingénieur environnementaliste, « l’impact potentiel sur les habitats marins et sur la faune marine, a été non pas atténué mais évité ».
Un investissement de près de 140 milliards pour sécuriser l’alimentation en eau potable de Dakar
A rappeler que les travaux de cette usine de dessalement de l’eau de mer des Mamelles seront lancés le mardi 31 mai par le président de la République, Macky Sall, pour une durée de 30 mois. D’un coût global de 137 milliards de francs Cfa, ce grand projet hydraulique du Chef de l’Etat dont l’objectif est de sécuriser l’alimentation en eau potable de la ville de Dakar à l’horizon 2030, aura une capacité de production de 100 000 mètres cubes par jour à terme. Et le maître d’ouvrage est assuré par la SONES.
13 Commentaires
Shhhh
En Mai, 2022 (01:52 AM)Pour 1 litre d eau douce,il y a 1 litre de saumure rejete en mer.
Pour l alimentation de Dakar avec une population de 5 million, mais disons 3 millions ici.il faut en moyenne de 5 litres par habitants par jour. donc 15 millions de litres d eau douce et 15 millions de litres de saumures.
maitenant si seulement 5 millions de litres de saumures sont deverses CHAQUE JOUR en mer ils nous disent que la salinite va rester la meme. Ils nous prennent pour des cons.
Soit cette usine va produire une petite quantite et ne vaut pas les 137 milliard investis.soit on va a la catastrophe et la destruction de l ecosysteme.car si la salinite augmente de 5 a 10% en moins d un an ca aura des desastreuses autours de toute la presquil de dakar, de kayar au delta du saloum,et au dela.
C est inacceptable.
Bàyil ñii
En Mai, 2022 (05:00 AM)Toute unité de dessalement doit généralement être accompagnée d’une unité de production d’énergie. Cette dernière génère évidemment une grande quantité de gaz à effet de serre, lesquels auront un impact – négatif – sur le climat et sur le cycle de l’eau. Or, dans la plupart des cas, le dessalement est précisément rendu nécessaire par les évolutions du climat et du cycle de l’eau. Il y a là un cercle vicieux. Certains craignent que la multiplication des usines de dessalement n’entraîne une relance à grande échelle de la construction de centrales nucléaires : chaque unité de dessalement serait accompagnée de son unité nucléaire « dédiée »… Il existe des projets d’usines de dessalement couplées à des sources renouvelables (éolien et solaire), comme à Perth en Australie.
Se pose en outre le problème de la saumure. Une unité de dessalement génère une grande quantité de saumure, composée de divers sels, métaux lourds, composés organiques… Si cette saumure est rejetée dans la mer, cela entraîne un grand déséquilibre dans la composition physique et chimique de l’eau de mer, avec des conséquences dramatiques sur la biodiversité. L’Arabie saoudite rejette purement et simplement ces sels dans une zone unique du Golfe persique, un écosystème très riche où se mélangent les eaux douces du continent et les eaux salées. Il n’existe sur la planète que deux milieux de ce type, appelé aussi zone intermédiaire : en Arabie et au Vietnam. Or l’augmentation de la salinité a transformé la côte en désert sans vie, entraînant la disparition des villages et des pêcheurs locaux.
Dans certains endroits, la saumure est injectée dans le sous-sol, mais ce type d’opérations n’est pas, lui non plus, sans susciter des inquiétudes, puisqu’il pourrait jouer un rôle de catalyseur de mini tremblements de terre. Pour cette raison, des unités de dessalement ont été fermées temporairement en Californie.
Massogui
En Mai, 2022 (10:21 AM)Participer à la Discussion