Devant le ministre de l'Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, en visite de courtoisie à Touba-Bagdad, à Thiès, à la faveur du Mawlid Al Naby, accompagné du maire de la commune de Thiès-Est, Me Ousmane Diagne, Serigne Khadim Gaydel Lô «Borom Ndame» a présenté ses sincères condoléances au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à l’occasion de la tragédie survenue à Mbour due au phénomène de l’immigration clandestine des jeunes qui, a-t-il rappelé, « ne date pas d’aujourd’hui ».
Le chef religieux assimile l’aventure à travers l’océan à un « suicide ». Il rappelle que « la crise économique affecte tous les secteurs de la vie nationale, voire internationale, tout le monde en pâtit », mais, console-t-il, « gardons espoir et remettons tout entre les mains d’Allah (SWT) ». Aux yeux du marabout, « les jeunes sont un peu pressés ». Toutefois, de croire que « les autorités compétentes sont à pied d’œuvre pour trouver la solution idoine à la question, pour que la paix et la stabilité s’emparent du pays ».
Borom Ndame invite la jeunesse à davantage s’armer de patience et d’espoir, ce d’autant, croit-il, qu’« elle n’aura plus à attendre longtemps pour voir le bout du tunnel ». Il interpelle « la responsabilité des chefs de famille », tout comme « celle des guides religieux » et, surtout, des « imams qui ont la possibilité de sensibiliser à travers leurs sermons ». Aussi d’appeler à l’unité des cœurs, des esprits et des idées, afin d’« espérer implorer, avec satisfaction, la bénédiction et la protection divine ».
L'histoire du Gammu de Touba-Bagdad
En 1993, Serigne Khadim Gaydel Lô, «Borom Ndame», a été chargé par la volonté divine et le Khalife général des Mourides, Serigne Saliou Mbacké, d'organiser le Gammu de Bagdad à Thiès. Cette mission lui a été confiée lors d'une visite à Touba, où il était initialement venu pour le Gammu. Le Khalife lui a offert des victuailles et lui a demandé d'organiser le Gammu à Thiès, en ajoutant qu'il devrait le voir chaque mois du Gammu. Malgré son habitude de jeûne spirituel les sept premiers jours du mois du Gammu, Serigne Khadim a accepté la mission.
De retour à Thiès, il a organisé le Gammu dans une maison à Périssac, attirant de nombreuses personnes en peu de temps, malgré l'absence d'invitations formelles et de communication téléphonique. Cela a été rendu possible par la grâce divine. Pendant les treize (13) années suivantes, le Gammu a eu lieu sur le terrain du collège en face de l'église sis au quartier ESCALE, puis à la Promenade des Thiessois pendant deux (02) ans, marquant ainsi le premier événement religieux à cet endroit. Depuis lors, le Gammu se déroule à Touba Bagdad, où se trouvent l'école coranique, la mosquée et son lieu de dévotion.
Avant la disparition de Serigne Saliou Mbacké, lors de sa dernière visite, Serigne Khadim Gaydel a reçu l'autorisation permanente d'organiser le Gammu, et il a été assuré que, même s'ils ne se voyaient plus, il serait toujours spirituellement présent à chaque Gammu organisé.
Le chef religieux assimile l’aventure à travers l’océan à un « suicide ». Il rappelle que « la crise économique affecte tous les secteurs de la vie nationale, voire internationale, tout le monde en pâtit », mais, console-t-il, « gardons espoir et remettons tout entre les mains d’Allah (SWT) ». Aux yeux du marabout, « les jeunes sont un peu pressés ». Toutefois, de croire que « les autorités compétentes sont à pied d’œuvre pour trouver la solution idoine à la question, pour que la paix et la stabilité s’emparent du pays ».
Borom Ndame invite la jeunesse à davantage s’armer de patience et d’espoir, ce d’autant, croit-il, qu’« elle n’aura plus à attendre longtemps pour voir le bout du tunnel ». Il interpelle « la responsabilité des chefs de famille », tout comme « celle des guides religieux » et, surtout, des « imams qui ont la possibilité de sensibiliser à travers leurs sermons ». Aussi d’appeler à l’unité des cœurs, des esprits et des idées, afin d’« espérer implorer, avec satisfaction, la bénédiction et la protection divine ».
L'histoire du Gammu de Touba-Bagdad
En 1993, Serigne Khadim Gaydel Lô, «Borom Ndame», a été chargé par la volonté divine et le Khalife général des Mourides, Serigne Saliou Mbacké, d'organiser le Gammu de Bagdad à Thiès. Cette mission lui a été confiée lors d'une visite à Touba, où il était initialement venu pour le Gammu. Le Khalife lui a offert des victuailles et lui a demandé d'organiser le Gammu à Thiès, en ajoutant qu'il devrait le voir chaque mois du Gammu. Malgré son habitude de jeûne spirituel les sept premiers jours du mois du Gammu, Serigne Khadim a accepté la mission.
De retour à Thiès, il a organisé le Gammu dans une maison à Périssac, attirant de nombreuses personnes en peu de temps, malgré l'absence d'invitations formelles et de communication téléphonique. Cela a été rendu possible par la grâce divine. Pendant les treize (13) années suivantes, le Gammu a eu lieu sur le terrain du collège en face de l'église sis au quartier ESCALE, puis à la Promenade des Thiessois pendant deux (02) ans, marquant ainsi le premier événement religieux à cet endroit. Depuis lors, le Gammu se déroule à Touba Bagdad, où se trouvent l'école coranique, la mosquée et son lieu de dévotion.
Avant la disparition de Serigne Saliou Mbacké, lors de sa dernière visite, Serigne Khadim Gaydel a reçu l'autorisation permanente d'organiser le Gammu, et il a été assuré que, même s'ils ne se voyaient plus, il serait toujours spirituellement présent à chaque Gammu organisé.
2 Commentaires
Nianthio
En Septembre, 2024 (11:13 AM)Les cambriolage vont continuer. On ne peut priver des pères de familles de salaire. Ils ont besoin de vivre.
700 employés bloqués au Port
500 à la lonase
Des ambulants deguerpis
Les travaux de BTP suspendus
Eiffage licencie
Les entreprises de presse licencient
Plus d appel à candidature
On nomme des insulteurs à la place des diplômes
RESULTATS
- suicide collectif en mer
- cambriolage
Cela devient insupportable d'entendre ces fossoyeurs de la nation accuser les jeunes migrants de suicidés. Si vous ne participiez pas à l'accaparement des biens qui doivent servir au développement, ces jeunes n'en seraient pas à aller chercher l'espoir de l'autre côté de l'atlantique. Si les jeunes se « suicident » alors, vous, vous organiser une tuerie de masse en les poussant à l'extrême. Ce monsieur ne doit pas connaître des fins de mois difficiles et ses propres enfants sont à l'abri. Il lui est alors facile d'accuser et de culpabiliser les autres. Et on appelle cela des « hommes de Dieu » ?
Je me suis vraiment retenu pour ne pas être insultant, mais je ne sais pas si cela va encore durer.
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