Créé en 1957, le marché Ocass de Touba est le cœur de l’économie de la ville sainte. Construit sur une surface de 300 mètres sur 80 mètres de large pour 1 623 cantines, le marché Ocass a connu une extension effrénée et totalement anarchique, au fil des années. Des privés vivant aux alentours ont transformé leurs maisons en centres commerciaux clandestins qui ne répondent à aucune norme et ne paient aucun impôt aux services de l’Etat.
Aujourd’hui, le marché Ocass fait cinq fois sa superficie initiale. Une situation qui échappe au contrôle du comité de gestion. Ce qui explique les difficultés liées à la gestion de la salubrité de ce haut lieu de commerce sous-régional où plusieurs nationalités se côtoient, surtout en période de Magal, dans divers secteurs d’activité.
Qui dit absence de contrôle, dit également prolifération du trafic illicite. Le plus répandu et sans doute le plus secret, c’est le trafic d’armes à feu. Dans une enquête réalisée en 2020, Seneweb levait le voile sur la vaste mafia qui opère dans ces lieux. Ceci, suite à l’arrestation, par la police de Gouye Mbinde, d’un sexagénaire trafiquant d’armes de gros calibre. L’arsenal découvert par les limiers donne le tournis : 110 armes à feu dont 18 pistolets automatiques (Pa), 21 armes de fabrication artisanale, 71 fusils, 807 munitions dont 634 pour Pa, 53 fusils à pompe (Fap), 98 munitions de guerre, 16 chargeurs et 2 jumelles.
Une clandestinité résultant de l’expansion anarchique du marché. Autant de gangrènes auxquelles les responsables du marché essaient de faire face.
Immersion dans ce haut lieu de négoce.
Aujourd’hui, le marché Ocass fait cinq fois sa superficie initiale. Une situation qui échappe au contrôle du comité de gestion. Ce qui explique les difficultés liées à la gestion de la salubrité de ce haut lieu de commerce sous-régional où plusieurs nationalités se côtoient, surtout en période de Magal, dans divers secteurs d’activité.
Qui dit absence de contrôle, dit également prolifération du trafic illicite. Le plus répandu et sans doute le plus secret, c’est le trafic d’armes à feu. Dans une enquête réalisée en 2020, Seneweb levait le voile sur la vaste mafia qui opère dans ces lieux. Ceci, suite à l’arrestation, par la police de Gouye Mbinde, d’un sexagénaire trafiquant d’armes de gros calibre. L’arsenal découvert par les limiers donne le tournis : 110 armes à feu dont 18 pistolets automatiques (Pa), 21 armes de fabrication artisanale, 71 fusils, 807 munitions dont 634 pour Pa, 53 fusils à pompe (Fap), 98 munitions de guerre, 16 chargeurs et 2 jumelles.
Une clandestinité résultant de l’expansion anarchique du marché. Autant de gangrènes auxquelles les responsables du marché essaient de faire face.
Immersion dans ce haut lieu de négoce.
5 Commentaires
Hé!
En Septembre, 2022 (14:47 PM)Dans la vie, TOUT S'ORGANISE. Vouloir vivre sur des "Défé ko nii rek, dina baakh", c'est de l'improvisation qui aura comme conséquence le bordel.
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En Septembre, 2022 (17:25 PM)Participer à la Discussion