Fort heureusement, au moment de l'incident, les réservoirs d'eau potable de l’Île étaient encore bien remplis. Ce qui a «un peu atténué» la rupture brusque du service. Mais, cela n’a pas empêché la Sen’eau de réagir. Ici, on compte 176 abonnés avec une demande en eau potable estimée à 200 mètres cube/jour. C’est pourquoi, depuis que l'incident s’est produit, des dispositions ont été mises sur pied de part et d'autres (à Dakar comme à Gorée) pour permettre aux populations de se ravitailler en eau potable.
Des dispositions ont été prises pour soulager la population
Selon Ibra Fall Wadji, directeur régional de Dakar-ville de la Sen’eau l'exploitant, en collaboration avec la société nationale des eaux du Sénégal (Sones), accompagné des autorités municipales de Gorée, a, dans un premier temps, mobilisé immédiatement une équipe d'intervention au niveau de la mer afin de voir «les possibilités d'intervention rapide et efficace».
Elle a également déployé des moyens lourds pour atténuer la souffrance des habitants en attendant que la partie endommagée soit réparée. A ce titre, M. Wadji renseigne qu’un dispositif d'alimentation a été mis en place depuis dimanche. Ce, à Gorée et au niveau de l’embarcadère au port de Dakar. Ce qui est visible un peu partout.
En effet, sur place à Gorée, la Sen’eau depuis lors avait négocié avec l'administration du Lycée Mariama Ba, qui dispose d'une réserve importante d'eau potable en son sein, pour permettre à la population de l’Île de venir s'approvisionner gratuitement depuis hier (lundi). Mais pour ne pas épuiser toute la réserve car il y a encore des élèves dans l'établissement, elle a déployé, en complément, des camions citernes d'eau potable au niveau de l'embarcadère, depuis dimanche. Ici, selon le directeur régional de Dakar-ville, la Sen’eau, rien que pour la journée de ce mardi, a mobilisé 5 camions citernes pour distribuer le liquide précieux à la population. A cela, s'ajoute l’appui des autorités portuaires. Lesquelles, selon Ibra Fall Wadji, ont mis à leur disposition une Chaloupe pendant deux (02) jours.
La nécessité de «trouver les voies et moyens» pour réparer la conduite
Mais pour lui, le plus important aujourd’hui, c’est de «trouver les voies et moyens» pour réparer la conduite le plus vite possible et au profit des habitants. Pour lui, le temps de l’intervention pour la réparation n’est pas trop long, Mais, précise-t-il, il faut que le niveau de la houle baisse pour que l’équipe qui doit intervenir puisse accéder à la conduite.
Des réflexions sont en cours pour trouver «des alternatives»
Pour pallier à ce genre de problème dans l'avenir, le directeur régional de Dakar-ville de la Sen’eau renseigne que sa société et la Sones sont en train de réfléchir sur «des alternatives» pour mieux sécuriser l'alimentation en eau potable de l’Île de Gorée et qu’«il n’y a pas mal de solutions techniques qui ont été ébauchées pour le moment».
Mais pour lui, le plus important aujourd’hui, c’est de «trouver les voies et moyens» pour réparer la conduite le plus vite possible et au profit des habitants. Pour lui, le temps de l’intervention pour la réparation n’est pas trop long, Mais, précise-t-il, il faut que le niveau de la houle baisse pour que l’équipe qui doit intervenir puisse accéder à la conduite.
Des réflexions sont en cours pour trouver «des alternatives»
Pour pallier à ce genre de problème dans l'avenir, le directeur régional de Dakar-ville de la Sen’eau renseigne que sa société et la Sones sont en train de réfléchir sur «des alternatives» pour mieux sécuriser l'alimentation en eau potable de l’Île de Gorée et qu’«il n’y a pas mal de solutions techniques qui ont été ébauchées pour le moment».
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