La Délégation à l’Entreprenariat rapide (DER/FJ) déroule la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat. Après le lancement des clubs de l'entrepreneuriat en partenariat avec l’USAID et Jokkolabs, le Café de l’Entrepreneuriat se met en place. C’est la trouvaille visant à faciliter l’accès des produits locaux aux marchés, à assurer la bonne gestion des récoltes et à asseoir la souveraineté alimentaire.
La souveraineté alimentaire est une priorité pour l’entité qui compte s'appuyer sur son dispositif pour apporter sa contribution à la production et à la transformation conformément à l’objectif de l’Etat du Sénégal qui s’inscrit dans la dynamique d’autosuffisance selon le conseiller technique, Cheikh Bara Seck par ailleurs Directeur de la Promotion de l’Entrepreneuriat par intérim au niveau de la Der/FJ. Cheikh Bara Seck informe que cela entre dans le cadre de la semaine et va contribuer à consolider les initiatives entrepreneuriales locales dans les domaines prioritaires de notre économie que sont l’agriculture, l’élevage et la pêche. Il s’agit dit-il de mettre l’accent sur la production et la transformation des produits locaux et la DER/FJ va continuer de jouer le rôle de catalyseur de l’écosystème entrepreneurial. « Les acteurs eux-mêmes s’expriment et notre structure est derrière juste pour accompagner et va continuer d’interconnecter les acteurs », précise-t-il.
Dans la même dynamique, Abdrahmane Wane économiste au Centre de recherche internationale dédié à l’élevage et qui intervient en Afrique de l’ouest, a exposé sur le secteur qui est, dit-il, méconnu de par ses contributions à l’économie nationale et son apport dans la couverture des besoins alimentaires des familles. Selon lui, les ménages qui dépendent de leur production pour vivre, ont un comportement différent des ménages qui produisent pour le marché. « Une fois que ce mécanisme est compris, il suffira de mettre en place des outils et politiques d’accompagnement pour les aider à mieux réaliser leurs activités tout en jouant leur rôle de contributeur à l’économie nationale » dit-il. En effet, l’élevage pris dans sa dimension chaîne de valeur dans la production des intrants d’aliments de bétail, dans la plupart des pays sahéliens, peut être un important gisement d’emplois pour les jeunes. La production en elle-même peut générer des emplois si elle est bien organisée. « Les jeunes sont en grand nombre dans le business de la tabaski, la transformation, la distribution entre autres sont génératrices de revenus et d’emplois », énumère-t-il.
Face aux effets des changements climatiques, des stratégies d’adaptation s’imposent. Afin d’atténuer les conséquences, les producteurs gagneraient à souscrire aux assurances. « Il s’agit de voir comment les producteurs s’adaptent et comment mitiger les effets de ces risques avec des innovations et comment transférer certains risques à des sociétés d’assurances qui vont les couvrir », renseigne-t-il.
A noter que dans le cadre de ce café de l’entreprenariat, les secteurs de l’agriculture avec les défis qu’il faut relever et qui sont aussi liés à la transformation, à la conservation et la distribution ont organisé un panel. La cérémonie a aussi été une occasion de procéder à la remise d’Autorisation de fabrication et de mise en vente (FRA) aux bénéficiaires.
4 Commentaires
Vhy
En Novembre, 2023 (19:15 PM)Participer à la Discussion