Le 29 juin 2020, l’assemblée nationale adoptait une loi promouvant le port du bracelet électronique comme alternative à la détention. Ces textes, qui ont été promulgués dans la foulée par le chef de l’Etat, sont désormais effectifs deux ans plus tard. Ce mardi 15 novembre s’est tenue la cérémonie d’inauguration du premier centre de surveillance en Afrique de l’Ouest et le deuxième en Afrique. L'événement a eu lieu sous la présidence du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, devant le nouvel édifice en présence du ministre de l’intérieur, Antoine Diome, du directeur de l’administration pénitentiaire et du président de la structure partenaire Djiby Chimère Gueye.
Dans son discours, le Garde des Sceaux a rappelé les dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de sa politique d’aménagement pénal avec comme point focal la lutte contre le surpeuplement carcéral des 37 prisons dont dispose le Sénégal. Pour le ministre « le recours au bracelet électronique comme alternative à la détention provisoire et mode d’aménagement des peines s’avère particulièrement intéressant pour réduire les mandats de dépôt et limiter les peines privatives de liberté ».
Il estime que le placement sous surveillance électronique constitue une solution « rassurante ». « Il est à la lisière de la liberté et de la détention. Il offre à la personne, qui en bénéficie, les avantages de la liberté provisoire ou du contrôle judiciaire, et présente, pour les besoins de la procédure ou de l’exécution d’une décision judiciaire, les mêmes garanties de représentation en justice que la détention provisoire », ajoute le Garde des Sceaux.
Pour conclure, Ismaila Madior Fall a lancé une invite aux magistrats à s’approprier ce nouveau dispositif dont, pense-t-il, la réussite dépend en grande partie des décisions de placement sous surveillance électronique que les concernés voudraient bien ordonner ou prononcer.
Autre point à noter, ce centre est le fruit d’un partenariat public privé entre l’Etat du Sénégal et l’entreprise privée sénégalaise Colombe Groupe. Cette dernière est le partenaire technique du gouvernement dans ce projet. Le président de la structure, Djiby Chimère Gueye, a remercié le gouvernement pour cette marque de confiance. La structure compte plus de 1000 employés (99% de sénégalais) et la majeure partie de ses collaborateurs sont des femmes (80%).
12 Commentaires
Le Temoin
En Novembre, 2022 (18:36 PM)Fall Papa
En Novembre, 2022 (19:09 PM)d'abord, il faut former les juges: pour eux,la solution de facilité c'est d'envoyer les gens en prison.
Un petit voleur qui vole des poulet, téléphone, il veut mieux les donner des pêne de travaux général, comme embauché à 08h pour nettoyer les hôpitaux, les écoles, ou les marchés publics pendant 6 mois 08h- 17h du lundi au dimanche c'est sûr que ça va moins rendre certains lieux propres.
Anonyme
En Novembre, 2022 (22:03 PM)Sophie
En Novembre, 2022 (22:28 PM)Boorang
En Novembre, 2022 (23:04 PM)Momo
En Novembre, 2022 (00:30 AM)Quand un journaliste a dit que nos cartes d'identite ont coute 1 million a l'unite, je n'en revenais pas a mes oreilles.
Faut arreter cette mafia qui ruine nos Etats.
Fanta
En Novembre, 2022 (19:03 PM)Participer à la Discussion