L’État et le patronat ne dansent pas sur le même tempo, notamment sur la question de la fiscalité sur les salaires. La question est revenue ce lundi 1er mai 2023, sur la table de l’État, lors de la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances au président de la République. C’est le chef du patronat sénégalais, Racine Sy, qui a agité le sujet dans un plaidoyer à l’attention de Macky Sall.
«Il nous semble bon de toujours rappeler que le principe de base des négociations sociales consiste à définir un salaire de base minimal prenant en compte les acteurs et les entreprises en difficulté, tout en invitant les entreprises qui sont dans des situations plus confortables à procéder à des augmentations plus conséquentes que le salaire de base. D’ailleurs, nous portons à votre haute attention, Monsieur le Président de la République, que les entreprises qui le peuvent ont déjà entamé cette démarche», informe-t-il d’emblée.
Racine Sy d’ajouter : «Employeurs et travailleurs, nous voulions avoir un accord avant ce 1er mai. Nous allons encore nous parler, mais je dois dire que tout appui de l’État régulateur serait le bienvenu, notamment la baisse de l’impôt sur le revenu et le paiement de la dette intérieure. La baisse de la fiscalité sur les salaires, c’est important. Cela permettra d’avancer sur le plan des négociations. Il faut le souligner.»
Une demande à laquelle le président de la République n’a pas accédé. En effet, le chef de l’État a rappelé à ce propos le caractère vital de l’impôt pour tout État. «Je ne suis pas d’accord sur la baisse de l’impôt sur le revenu. L’État, c’est in et out», justifie-t-il.
Le chef de l'Etat reçoit d'ailleurs le Patronat sénégalais dans les tout prochains jours pour régler ces questions cruciales relatives au pouvoir d'achat des travailleurs
4 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2023 (20:21 PM)Pfff
En Mai, 2023 (04:43 AM)Reply Author
En Mai, 2023 (06:31 AM)Participer à la Discussion