Et d’indiquer que sur 256 recommandations, le Sénégal avait accepté la majorité, car, seules 28 recommandations n'ont pas connu une suite favorable, lesquelles ne concernaient pas seulement l’homosexualité, mais également certaines dispositions relatives au code de la famille, aux droits des femmes, à l’autorité parentale, explique Fatou Gaye.
« La loi sénégalaise n’interdit pas l’homosexualité, la loi ne parle pas d’homosexualité. Ce qui est interdit et réprimé, c’est l’acte contre nature, commis en public. S'ils sont commis en public, ils sont considérés comme des attentats à la pudeur. Au Sénégal, il ne s'agit pas de persécuter les personnes homosexuelles dans leur intimité, dans leur vie privée, dans leur maison. Ce sont les actes contre nature commis en public qui sont interdits et réprimés », renchérit la ministre qui apportait des clarifications, suite au passage du Sénégal devant le groupe de travail de l’examen périodique universel (EPU).
Elle rappelle la position défendue par le ministre de la Justice, selon qui : « Le Sénégal n’est pas prêt à légaliser l’homosexualité. Nous le répétons chaque fois que l'occasion est présentée ». En revanche, « Le Sénégal rejette toute discrimination des personnes homosexuelles », rassure-t-elle.
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