L’Association générale pour la sauvegarde des valeurs de Lat Dior Ngoné Latyr Diop, héros national du Sénégal (AGEHN), célèbre le 137e anniversaire de sa disparition, du 26 au 27 octobre à Thilmakha Mbakoun, dans la région de Louga. Un événement inédit pour se rappeler les moments héroïques de cette grande figure de l'histoire du Sénégal qui a fait face à la pénétration coloniale avec honneur et dignité.
Lat Dior Diop est l'un des plus grands chevaliers d'honneur de la résistance contre les oppresseurs. La communauté artistique du Sénégal et sa famille le célèbrent en compagnie de toute la communauté artistique du Sénégal. Pour cette année, la jeunesse est à l'honneur, avec des hommages aux Linguères et petites-filles de Lat Dior Diop.
Dans un entretien avec Seneweb, Saër Diop, petit fils du héros, par ailleurs porte-parole de l'AGEHN, est revenu sur les innovations de l'activité, entre autres sujets.
7 Commentaires
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En Octobre, 2023 (14:08 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (14:21 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (14:36 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (14:53 PM)J'aurai choisi El hadji Omar.
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En Octobre, 2023 (15:20 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (16:05 PM)Cheikh Ahmadou Bamba a été déporté parce que les français avaient gardé le spectre de Cheikhou Omar. Ils avaient une peur bleue du mot Djihad.
Tiraileurs
En Octobre, 2023 (14:46 PM)Barguet
En Octobre, 2023 (15:07 PM)"Je n'avais pas fait 500 mètres que toutes les forces de Lat Dior étaient
sur moi. Je fis sonner demi-tour, je fis face à l'ennemi, et un instant après,
nous étions entourés par les gens de Lat Dior. J'estime les forces ennemies
à 7 ou 800 hommes dont 150 cavaliers. Après quelques minutes de combat
acharné, ne pouvant tenir au milieu de cette pluie de balles venant de tous
côtés, je fis sonner demi-tour, et donné l'ordre de suivre le guide Tiekoro.
Je restai à la queue de l'escadron pour tâcher de sauver nos blessés.
Ici commence un épisode terrible : une partie des chevaux étant trop fatigués
pour suivre au trot, restaient en arrière et nous avions tous les cavaliers
de Lat Dior à nos trousses. Je fis une dernière tentative pour arrêter l'ennemi ;
impossible : les chevaux n'en voulaient plus... A partir de ce moment je fus
harcelé continuellement... Un petit nombre de spahis purent rejoindre
Tiékoro. Quant à moi, avec mes officiers, nous restâmes à la queue de
jusqu'à la fin du désastre.
Car c'était bien un désastre qui mettait en péril l'existence, et le
prestige jusqu'alors inébranlé, de l'escadron de spahis su Sénégal.
Le rapport de Canard que nous citons encore est terriblement explicite.
:
Vers dix heures après-midi, toujours poursuivi par les cavaliers de Lat
Dior, il me restait dix hommes. Je fis une dernière fois face à l'ennemi, et 1/4
d'heure après, il ne me restait plus que trois chevaux pour continuer la retraite.
Moi-même j'étais démonté pour la troisième fois. A ce moment suprême
j'appelai Bancal et lui dis : « II est probable que votre cheval vous sauvera.
Rendez compte que j'ai fait tous mes efforts pour empêcher la destruction
complète de l'escadron, et que je vais probablement me faire tuer ici »
... Je restai seul à pied avec un brave spahi noir également à pied. Ma position
n'était pas brillante, j'étais poursuivi et je ne savais pas dans quelle
direction faire route. Le spahi Samba Dio proposa de marcher dans la brousse
et de ne pas se faire tuer inutilement. (On imagine le dialogue sans doute
beaucoup moins académique.) Je suivis ses conseils... et à 8 h 30 du soir j'étais
à Khaoulou.
M. Faidherbe (fils), démonté un instant avant moi, est arrivé à Khaoulou en
même temps que moi, le vétérinaire, le maréchal des logis, 3 brigadiers,
un trompette, 4 spahis blancs, 5 spahis noirs, 4 chevaux sont également arrivés
à Khaoulou vers dix heures du soir.
Dans les villages du Cayor, aujourd'hui, les griots chantent encore
la victoire de Lat Dior à Mekhé. Vainement Pinet-Laprade tenta-t-il
de la camoufler en escarmouche sans importance".
Barguet
En Octobre, 2023 (15:15 PM)dirigea vers Nguiguis. annonçant qu'il allait y attaquer
son rival Madiodio. La colonne de Corée reçut l'ordre de
rentrer immédiatement dans le Cayor, sous les ordres (tu
lieutenant-colonel Laprade et le chef de bataillon d'infanterie de marine de Barolet partit aussi avec des troupes
de Saint-Louis. De son côte, le capitaine Flize marcha
également sur Nguiguis avec sa colonne.
pendant ce temps, le capitaine du génie Lorans, charge
de la direction des travaux a Nguiguis et commandant la
garnison, persuade par Madiodio et Samba-Maram-Khay
que, s'il les appuyait avec une partie de sa garnison, ils
seraient assez forts pour battre l'ennemi commun, sortit
le 29 décembre, dans la nuit, avec une compagnie de
tirailleurs, un obusiers et 8 canonniers, vingt-cinq spahis,
vingt ouvrier. du génie, et, suivi des forces de Madiodio,
il alla attaquer Lat-Dior à ngol ngol, a trois lieues de distance. La rencontre eut lieu à la pointe du jour.
L'ennemi se trouva plus nombreux qu'on ne le croyait.
L'armée alliée, composée de gens peu aguerris, fit une
molle résistance en perdant du terrain, de sorte que la
petite troupe du capitaine Lorans eut sur les bras tous
les hommes a pied de l'ennemi, en même temps qu'une
nombreuse cavalerie, débordant les deux ailes, l'entourait
complètement.
Tout le monde comprit qu'il n'y avait plus qu'a mourir
dignement. Le capitaine Lorans et le capitaine des tirailleurs Chevrel, démontés tous deux, et celui-ci blesse,
assistèrent stoïquement, jusqu'à ce qu'ils fussent tués
eux-mêmes, la destruction de leurs hommes, tirailleurs
et ouvriers, qui combattaient jusqu'au dernier soupir. Les
sept canonniers et l'adjudant Guichard se tirent hacher
sur leur pièce. Le peloton de spahis, perdu au milieu
d'une affreuse bagarre où il ne reconnaissait plus ni amis
ni ennemis, dégage notre damel Madiodio, et, tout en
perdant son chef, le sous-lieutenant Duport de Saint Victor, et quatre spahis, il parvint a atteindre Nguiguis,
ramenant le damel et huit spahis blesses. Les vainqueurs
poursuivirent les fuyards jusqu'à la redoute, d'où ils se
tirent repousser eu faisant des pertes sensibles. (50 décembre 1865.)
En somme, de 140 hommes environ dont se composait
la colonne, il ne revint que 20 spahis dont blessés,
2 officiers, 1 docteur et 6 tirailleurs dont 5 blesses; nos
alliés perdirent eu outre beaucoup de monde.
Apres ce désastre, où l'honneur de nos armes était seul
reste sauf, Lat-Dior, sachant que trois colonnes convergeaient vers lui, se retira de nouveau sur la frontière du
Baol.
Immédiatement l'ordre fut envoyé aux troupes de faire
leur jonction à Nguiguis, sous le commandement du lieutenant-colonel du génie Laprade, et de se mettre poursuivre a outrance Lat-Dior, même dans le Baol.
On se porta donc a la frontière; mais Lat-Dior, faisant
un détour, nous évita, rentra de nouveau dans le Gayor,
et se porta a Ngol, dans le Guet, cauton où il est né et sur
lequel il savait pouvoir compter.
Le lieutenant-colonel Laprade passa quatre jours a
punir les villages où il trouva les dépouilles de nos soldats,
et à intimider le roi du Baol pour qu'il ne permit plus a
nos ennemis de se réfugier chez lui, d'y laisser leurs
biens et leurs familles pour venir commettre des agressions dans le Cayor"
Tiré du livre de Faidherbe " LE SÉNÉGAL- la France dans l'Afrique occidentale"
Lat Dior Dior est un usurpateur du pouvoir de ses oncles. Un sanguinaire qui ne mérite pas d'être le héro national du Sénégal.
Barguet
En Octobre, 2023 (15:40 PM)Reply_author
En Octobre, 2023 (15:53 PM)Le Hic
En Octobre, 2023 (16:31 PM)- se convertir à l'islam.
- utiliser les colons occidentaux pour régler des conflits internes.
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