Les acteurs du tourisme sénégalais se sont réunis lors de la publication de l’agenda touristique de cette année pour arriver au même constat : la filière est en souffrance. Jadis mamelle importante de l’économie sénégalaise, le tourisme paie cash les erreurs répétées d’un pilotage à vue. Les dix années passées n’ont pas été les plus reluisantes pour cette filière. Malgré une cascade de circonstances défavorables et une gestion approximative, acteurs et autorités veulent insuffler un souffle nouveau à une activité sur les rotules.
Immobilisme et manque de clairvoyance. Pour la directrice de l’agence de tourisme CTA, Awa Guèye Sow, ces deux manquements illustrent à merveille les tares qui caractérisent la mauvaise passe de ce secteur au Sénégal depuis une décennie. ‘‘Personnellement, je pense que notre destination a perdu en attractivité faute d’une volonté politique affichée que nous aurions dû avoir depuis plus de 10 ans. Notre offre touristique ne reflète pas un bon rapport qualité/prix’’, résume-t-elle dans les couloirs silencieux du King Fahd Palace Hotel. Un atelier entre les ministères du Tourisme et de la Culture, avec les professionnels de la filière touristique, bat son plein ce mardi 5 mai. Objet ? Le lancement de l’agenda culturel et touristique 2015 dont la dernière publication remontait à 2005.
Une décennie de traversée du désert pour un secteur qui comptabilise près de 7% du Pib, selon les indicateurs économiques. Après le choc pétrolier de 1973, suivi d’une décennie de sécheresse, l’effondrement des deux mamelles de l’économie sénégalaise avait poussé les pouvoirs publics à explorer d’autres options moins dépendants des aléas pluviométriques. Le tourisme s’était ainsi présenté comme une alternative à la contribution d’une croissance après plusieurs décennies d’expérimentation.
Dans son âge d’or, il a même été considéré comme le deuxième pourvoyeur de devises après la pêche. Générant 100 000 emplois, directs et indirects ; sans compter ses effets induits positifs sur la protection sociale et des secteurs transversaux, le tourisme va mal pourtant. Mais depuis quelque temps, les alertes des acteurs touristiques se font de plus en plus pressantes sur la perte de vitesse du secteur. ‘‘La morosité de ce secteur est due à la combinaison de facteurs endogènes et exogènes’’, explique Cheikh Gaye, du syndicat agences de voyage et de tourisme du Sénégal, qui agite le chiffon rouge devant les choix discutables pour le tourisme, la cherté de la destination, l’essoufflement du tourisme balnéaire, le manque d’orientations stratégiques…. Le tourisme est en proie à des soubresauts convulsifs que les acteurs veulent maîtriser avec diligence pour lui redonner ses lettres de noblesse.
Le Sénégal, destination payée fort cher
Malgré une position géographique idéale, l’attractivité de la destination Sénégal pose problème à cause de sa cherté. Les prix du tourisme sénégalais ne sont pas compétitifs. Pis, ils sont prohibitifs face à une concurrence plus efficace. En dépit d’un emplacement pratiquement similaire à celui de son voisin cap-verdien, par rapport à l’Europe (principal marché émetteur), les coûts sont onéreux. Awa Sow, explique qu’entre ‘‘ces 2 pays, c’est essentiellement les taxes sur le billet d’avion. Pourtant aux Iles du Cap-Vert, le visa est instauré avec une redevance de seulement 20 euros payables à l’aéroport sans trop de formalités. Et les hôtels y affichent complet’’, déclare-t-elle. En effet, pas moins de huit redevances surenchérissent sur le billet d’avion dont la Redevance d’atterrissage ; d’éclairage ; passagers ; stationnement ; carburant ; sûreté ; Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA) ; et celle de la sécurité portant le prix du visa à 54 euros. Au finish, le package sénégalais coûte cher au touriste. ‘‘Ça tourne autour de 1 100 à 1 300 euros (soit 721 553 à 852 744 F Cfa) par personne, alors qu’au Cap-Vert, c’est entre 900 et 1 000 euros (590 360 à 655 957 FCfa).
Pour le Maroc, c’est moins de la moitié’’, fait savoir Moustapha Kane, Secrétaire permanent du syndicat patronal de l’industrie hôtelière du Sénégal. Outre le renchérissement des charges, ce sont les lourdeurs administratives dans l’obtention du visa biométrique qui décourageait les visiteurs. ‘‘Malgré le dispositif d’accueil mis par les autorités, nos touristes se plaignaient souvent du temps qu’ils mettaient pour remplir cette formalité payante ou non au niveau de l’aéroport. Il y aura une meilleure fluidité dans la zone d’arrivée des passagers au niveau de l’aéroport’’, déclare Awa Guèye Sow, soulagée par cette levée, tout comme on l’est dans le milieu.
Les réactions favorables sont unanimes pour cette mesure incitative, dont l’application des dispositions annexes est attendue avec impatience. Mieux ou pire que le voisin cap-verdien, le Maroc constitue un raccourci plus facile pour les touristes européens, français en particulier, qui constituent l’essentiel de la clientèle. Avec une politique touristique mieux structurée, une vision claire des objectifs évalués à l’horizon 2020, une politique d’ouverture du ciel moins contraignante qu’au Sénégal, et la proximité avec l’Europe ; le royaume chérifien capte plus facilement les touristes, explique Mme Guèye Sow.
La suppression ou l’allègement de ces taxes, qui constituent une des mesures d’accompagnement à la suppression du visa, pose problème toutefois. Les différentes intersyndicales de l’aéroport font plus que grincer des dents quant à une telle mesure. Lors du sit-in des travailleurs des Aéroports du Sénégal (ADS), en début mai, Serigne Moustapha Guèye, responsable syndical, a fait état d’une perte de l’ordre de 8 milliards dans les chiffres d’affaire de la structure, si la mesure venait à être actée.
Concomitamment, un cafouillage dans la gestion touristique s’est traduit par ce choix contesté de la réciprocité du visa. Un immobilisme du marché sénégalais face aux évènements géopolitiques dans le Nord de l’Afrique que déplore Moustapha Kane : ‘‘ Nous n’avons pas su nous positionner par rapport aux événements du printemps arabe. Nous n’avons pu capter les clients de Tunisie, d’Egypte car il y avait eu un surcoût au même moment’’, se désole le Secrétaire permanent du syndicat patronal de l’industrie hôtelière du Sénégal.
Érosion côtière et Ebola, hantises du tourisme balnéaire
Les autres obstacles du tourisme ont pour noms érosion côtière et Ebola. Saly Portudal, l’image d’Epinal du tourisme balnéaire sénégalais, prend l’eau de toutes parts. L’érosion côtière menace le devenir de ce type de tourisme dans la Petite côte. Nicolas Forger, directeur de Fram Saly Portudal et porte-parole des responsables de réceptifs, avait tiré la sonnette d’alarme sur ce mal qui ronge les côtes : ‘‘Les causes restent liées en partie à des activités humaines dont l’édification d’infrastructures inappropriées le long du littoral’’, déclarait-il lors d’une conférence de presse du syndicat des responsables de réceptifs hôteliers de Saly. Mais Awa Guèye Sow estime que c’est le tourisme balnéaire dans cette station balnéaire qui est principalement concerné. Et impute cette situation à une non-anticipation des programmes politiques pour offrir des alternatives : ‘‘Nous avons tardé à mettre en place les nouvelles stations touristiques identifiées comme Pointe Sarène, Joal Finio, Ndolette, Saint-Louis, Fimela etc. Si nous avions lancé l’aménagement de ces stations ou zones touristiques 15 ou 20 ans en arrière, on aurait pu diversifier notre offre balnéaire et Saly serait peut-être moins chargée’’, relativise-t-elle.
Des facteurs exogènes, dont un de santé publique notamment, expliquent également la régression des chiffres du tourisme. L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, dont un cas importé au Sénégal, a porté un préjudice incommensurable, surtout à un tourisme d’affaires qui, jusque-là, sortait la tête de l’eau avec des taux d’occupation-lit majorés à 85%. ‘‘Les annulations depuis septembre (2014) se sont traduites par un manque à gagner de 800 millions de F Cfa’’, avouait le directeur du King Fahd Palace, Pierre Mbow, dans le magazine Jeune Afrique du 9 février 2015. Une dramatisation médiatique à outrance qui a desservi la cause du tourisme. Résultats des courses, une fréquentation en chute libre au grand dam des professionnels du tourisme. Une tendance baissière depuis 2008 est notée dans l’arrivée des touristes. Malgré les chiffres officiels qui parlent d’un peu plus de 1 million entre 2011 et 2013, les évaluations des professionnels donnent une version tout autre : moins de 500 000 touristes ; moins de 100 milliards F CFA sont annuellement enregistrés.
Selon le mémo de relance et de développement du secteur touristique, citant la Direction de prévision des études économiques (Dpee), les touristes sont passés de 490 552 en 2008 à 425 452 en 2011. Les recettes générées par le secteur sont estimées en 2011 à 79,447 milliards F CFA contre 85,057 milliards F Cfa en 2010. Des performances passables stoppées par une résilience en 2012, où 443 532 visiteurs ont été enregistrés avant la dégringolade statistique, causée par Ebola notamment mais aussi une période préélectorale tendue. Même si le taux d’occupation-lits des hôtels d’affaire affiche des chiffres honorables, 70 et 85% ; la directrice de l’agence de tourisme CTA estime que celui des hôtels situés dans les zones balnéaires illustre bien un malaise car se situant entre 25 et 30%. Un taux faible comparé aux taux d’occupation moyen des années précédentes qui se situait entre 60 et 70 %, selon Awa Guèye Sow.
Le cours de rattrapage d’Abdoulaye Diouf Sarr
La décennie 2005-2015 perdue, les autorités veulent impulser une dynamique nouvelle au secteur. Ainsi, pour s’inscrire dans la perspective d’atteindre le 3 millions de touristes à l’horizon 2023, comme stipulé dans le Plan Sénégal Emergent (Pse), les autorités inoculent le sérum derechef pour une rémission immédiate du secteur touristique. Suite aux complaintes des professionnels du secteur, l’Etat du Sénégal revoit sa copie sur la réciprocité du visa. Après 36 mois d’une application controversée, sa suppression est annoncée par le président Macky Sall lors de son allocution de veille d’indépendance, le 3 avril 2015. ‘‘Le caractère payant du visa n’était pas la seule préoccupation mais toutes les formalités qui constituaient un désagrément pour le touriste ont été supprimées’’, a déclaré le ministre de tutelle Abdoulaye Diouf Sarr. Une mesure salutaire pour l’ensemble des acteurs de la filière.
Les autorités veulent également diversifier l’offre pour ne plus subir le diktat du balnéaire. ‘‘Le tourisme a besoin de produits d’affaires et quand nous savons que la culture participe à 40% dans la décision du voyageur, on a intérêt à vulgariser le potentiel culturel de notre pays’’, proposait le ministre du Tourisme Abdoulaye Diouf Sarr au sortir de la rencontre sur l’agenda de 2015. En compagnie de son homologue de la Culture, ils ont édité l’agenda touristique de cette année dont la parution avait cessé depuis 2005. Ceci après un conseil interministériel sur le tourisme en février 2014 sous l’égide du Premier ministre d’alors Aminata Touré. Plus un fonds d’appui de 5 milliards pour l’hôtellerie annoncé par le président Sall, ainsi que la réception de la zone touristique intégrée de la pointe de Sarène en 2016 ... Un regain d’activité après une décennie de léthargie dont le Sénégal veut se rattraper pour se repositionner.
Le pronostic optimiste de la directrice de l’agence de Tourisme CTA est encourageant : ‘’Pour la saison prochaine, on commence à avoir un frémissement d’intérêt pour la destination Sénégal.’’
Les autres chiffres
Le Sénégal compte 744 réceptifs, 34 062 lits, 345 licences d’agences de voyage et 531 guides touristiques dont 21 titulaires. Les hôtels représentent 33,60% du parc, les auberges 31,04%, les campements 24,43% et les résidences 10,93. Des offres que notre pays veut améliorer à l’horizon 2018 avec 15 000 nouveaux lits et 10 000 réceptifs. Les régions de Thiès et de Dakar polarisent 22 540 lits à elles deux.
Le premier marché émetteur de touristes au Sénégal reste la France avec près de 43% des arrivées. Elle est suivie par la Belgique (3,3%), l’Espagne (3%), l’Italie (2,3%). Le pays est en volume la 35e destination privilégiée des Français, c'est-à-dire seulement 0,5% des départs internationaux depuis le territoire français, la 22e pour les Luxembourgeois, la 48e pour les Belges, la 59e pour les Espagnols, la 72e pour les Italiens et la 111e pour les Allemands.
(Source : Journal EnQuête du 24 novembre 2013 citant rapport du cabinet ISDL/ATTRACT)
35 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (17:40 PM)Lebaolbaol Tigui
En Mai, 2015 (17:49 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (17:52 PM)Anonyme Guitare
En Mai, 2015 (17:55 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (17:58 PM)Any Way
En Mai, 2015 (17:58 PM)Gambien
En Mai, 2015 (18:07 PM)Hajj
En Mai, 2015 (18:21 PM)Cela dit, le tourisme est juste un des secteurs ayant fait les frais d'une politique sans vision de la part du regime de Macky Sall, dont les prises de decision sont surtout motivees par l'emotion et non par la raison.L'instauration de ce visa de la "reciprocite" etait une grosse connerie, surtout dans un contexte ou on savait deja que le secteur tourisique etait mourant.
Mais bon, quand on nomme Youssou Ndour comme ministre d'un truc aussi strategique, on ne peut pas s'attendre a autre chose...
Anonyme
En Mai, 2015 (18:22 PM)Abs
En Mai, 2015 (18:22 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (18:26 PM)Lebaolbaol Tigui
En Mai, 2015 (18:32 PM)Merci........Malheureusement seneweb est un site bourrè d'enfants...On se demande leur niveau scolaire..et nos autoritès qui veulent encourager le tourisme ne les rectifie pas ......Une image deguellasse qui peut decourager meme des touristes .............seneweb : ils sont pas à la hauteur !
Anonyme
En Mai, 2015 (18:45 PM)Ardo
En Mai, 2015 (19:16 PM)Senegalaise
En Mai, 2015 (19:28 PM)Elles sont egoiste et ne pense qu'a c quelles peuve prendre de toi et donner a leur famille dorigine.
Anonyme
En Mai, 2015 (19:37 PM)Bravo pour la suppression du visa, mais il y a d’autres démarches à faire : 1/pour les bayefall, antiquaires,circulation des trottoirs bloquée par les tables, sécurité, le bruit , les tam tam, les agresseurs, etc faire une vraie police des touristes. 2/ pour les plages qui ont disparues, faire appel au N° 1 mondial , les hollandais qui règlement le problème mieux que les incompétents de SN. 3/ pour le tourisme faire appel à nos amis français qui sont N° mondial avec 100 millions de touristes cette année, ils peuvent drainer leur surplus vers le SN. 4/ Pour la saleté, les encombrements, les zébus qui bloquent la circulation et l’incivisme notoires voir avec la municipalité qui ne fait rien. 5/ je vous conseille de bichonner les résidents qui font vivre la population locale, ils commencent à partir et sont exténués. 6/ faites de la petite cote un réceptacle à l’européenne et autorisez les licences et l’ouverture des bars et restos jusqu’à 2 heures du matin. 6/ les tracasseries administratives et inefficaces doivent cesser. 7/ il faut cesser de considérer les touristes et résidents comme vaches à lait, de plus ils subissent un racisme latent de la part des jeunes sénégalais sans travail qui trainent sur la petite cote toujours à l’affut… 8/ le tourisme change et devient plus VIP, il faut s’adapter. 9/ une chose contre laquelle vous ne pourrez rien c’est l’orgueil et la fierté autodestructrice locale, ici on est les meilleurs, les plus forts, on sait tout , on n’a pas besoin des autres…résultat le SN est un désert touristique et bientôt de résidents.
Manon
En Mai, 2015 (20:02 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (20:02 PM)la saleté, la crasse
la saleté, la crasse sont les principaux maux du tourisme.
Deuk bii dafa saleté néniou nangou té indi ay solution.Tout le reste n'est k mbééélééé mbéééléééé
Anonyme
En Mai, 2015 (20:07 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (20:53 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (21:09 PM)Franchement
En Mai, 2015 (21:33 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (21:38 PM)Anonyme 1
En Mai, 2015 (22:16 PM)Anonyme 1
En Mai, 2015 (22:20 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (22:29 PM)Le premier probleme du Sénégal est la saleté!
Les Sénégalais ne savent toujours pas utiliser les poubelles. Ne parlons pas de recyclage et d'ecologie...
Les plages sénégalaises sont des dechetteries. C'est une honte.
Anonyme 1
En Mai, 2015 (22:35 PM)Anonyme 1
En Mai, 2015 (22:43 PM)Mbote les BAKONGO
La constellation du CHIEN est le groupe d’étoiles dont fait partie SIRIUS.
Ce groupe d’étoiles est au SUD de la magnifique constellation d’ORION.
SIRIUS était connue des anciens égyptiens sous le nom de SEPEDET associée à ISIS.
Il y a plus de 4236 ans avant notre ère que le premier calendrier sidéral basé sur le lever heliaque de SIRIUS (cette étoile précède le lever du SOLEIL) a été créé en EGYPTE ANTIQUE par nos ancêtres NOIRS fin1
Anonyme
En Mai, 2015 (23:43 PM)Anonyme Bidon
En Mai, 2015 (09:11 AM)ne rêvez pas , le tourisme est mort ! , l'Européen pour 2 fois moins cher au Maroc a des plages , le désert , la montagne et de superbes villes (Tanger, Fes , Marrackeh , Mecknes , Taroudant ) un artisanat , une culture....
Anonyme
En Mai, 2015 (10:18 AM)Elle de grosses couilles
lui le fric et les papiers
Diouf
En Mai, 2015 (12:43 PM).....(La «suppression pure et simple» du visa d’entrée au Sénégal........) D'un coût de 52 euros par personne, l’instauration du visa d’entrée au Sénégal, qui a toutefois permis de renflouer les caisses de l’Etat,taxe collectée en amont par nos consulats plus; le va et vient, un accueil qui fait entrevoir la différence inverse de température des pays du nord.il faut vraiment avoir une envie folle, maso ; pour vouloir se payer un voyage de repos ou de découverte... avec la chaleur au Sénégal SEULEMENT!!!. Cela était possible quand le blanc dans son imaginaire nous voyait tout nu danser au milieu des bananiers.Ce temps est révolu Son centre d' intérêt est ailleurs.....le tourisme est connote partout( A CHACUN SON OFFRE ET SA SPÉCIFICITÉ SA SPÉCIALISATION ....) ,maintenant le monde est devenu un grand village; mais chacun pense a sa sécurité... UN EXEMPLE : en organisant des événements susceptibles de faire rentrer des devises...ou autres chose qui peut donner envie de venir au Sénégal... Le tourisme de masse n'existe plus a cause de la précarité due au chômage de masse donc la quantité rechercher est un mauvais calcul. ICI en Europe tout se paye et, très cher ! et le tourisme marche fort ! pour preuve tout le monde se rue dans ces pays pour imprimer dans leur conscience une marque de privilège que seul des moyens peuvent offrir DONC le problème est ailleurs;UN PROBLÈME "D'envie"..... c est dans l'offre !...OU SE TROUVE LE DÉBUT DE LA SOLUTION ...cela ne fait pas rêver, ça ne titille pas l imaginaire des nouveaux touristes du 21 siècle OUI FAITES DU LUXE DU HAUT DE GAMME ORGANISER LA TERANGA....QUE SAIS JE ????? SURE !!!! 52 EURO POUR CELUI QUI VEUT VENIR AU SENEGAL N EST VRAIMENT CHÈRE !!!! CEUX SONT LES DIFFICULTÉS ET CONTRAINTES D'OBTENTION DU SÉSAME QUI DÉCOURAGENT. AVEC L INFORMATIQUE CELA PEUT ETRE RÉSOLU ET RÉORGANISE . merci..
La saison touristique 2015 se présente comme
WWW.SENEWEB.COM
Anonyme
En Mai, 2015 (16:28 PM)Deug
En Mai, 2015 (16:40 PM)Cest pas le visa mais les senegalais doivent changer de comportement. Personnellement faire des courses a sandaga ne me tente plus a cause de cette insolence des vendeurs a fortiori un touriste. Les gens viennent en vacance pour souffler et non pour etre harceler comme ca et c'est une chaine qui commence depuis l'aeroport. c'est vraiment dommage.
Anonyme
En Mai, 2015 (19:46 PM)Ensuite on voit des dechets partout.
Pourquoi venir jusq'au Senegal pour voir des dechets sur les plages????
Le pays est cher!
Et dernierement, les Senegalais ne sont pas responsables, ils esperent l'argent du touriste en prometant n'importe quoi. On ne paye pas un guide qui n'a pas tenu ses paroles ou qui ne veut pas travailler. Cette mentalité est desastreuse.
Vous voulez des touristes alors au travail! commencez par apprendre la propreté et le respect du touriste
Participer à la Discussion