Photo: A l'aéroport de Dakar, un personnel sanitaire montre comment s'équiper pour se protéger d'Ebola, le 8 avril 2014.
AFP PHOTO / SEYLLOU
La fièvre Ebola a de lourdes conséquences économiques dans les pays touchés. Et les pays voisins commencent aussi à en ressentir les effets. Ainsi de nombreux opérateurs ouest-africains du secteur du tourisme se disent particulièrement inquiets. C’est le cas en Côte d’Ivoire, ou du Sénégal qui a enregistré un cas de malade d’Ebola, aujourd’hui guérit.
Les conséquences ont été immédiates : l’annonce du cas du jeune malade guinéen le 29 août à Dakar s’est traduite par une série d’annulations dans certains hôtels de la capitale sénégalaise. Des séjours, des séminaires, des locations de voiture : près de 30% déjà d’annulation pour l’un des principaux groupes hôteliers. Parfois, ce taux grimpe à 50%.
Aujourd’hui pourtant, le malade est guéri. Le Sénégal pense avoir démontré qu’il était en capacité de faire face. Il n’y a pas d’autres cas déclarés insiste Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre sénégalais du Tourisme et des transports aériens : « Même si l’on n’est pas touché, on est concerné. Il y a des inquiétudes, car cela peut rompre des liens de confiance. Il est important donc aujourd’hui de dire que le Sénégal baigne dans un environnement, que nous connaissons, c’est vrai, mais a pu tirer son épingle du jeu en termes de qualité de son dispositif de réponse qui a bien maîtrisé la situation ».
Le ministre se veut donc particulièrement rassurant : « Par conséquent, la destination Sénégal reste une destination extrêmement sûre. Et c’est ce message que nous avons envoyé à l’ensemble des acteurs du tourisme, aussi bien au plan national qu’au plan international. Nous sommes dans une situation où il n’y a pas de cas d’Ebola chez nous ».
? En Guinée, la prévention porte ses fruits
A Conakry, l’eau de javel et la propreté n’ont jamais autant été à la mode. Virus Ebola oblige, les Guinéens se ruent sur l’eau de javel et le chlore. On en trouve désormais devant chaque bâtiment, public ou privé, et dans les maisons les ménagères lavent tout à l’eau de javel.
23 Commentaires
Mbeur-doff
En Septembre, 2014 (16:25 PM)@mbeur-doff
En Septembre, 2014 (16:31 PM)DOUL REK NGAY DEF
AY DOULI KESSE....!
Vhacha
En Septembre, 2014 (16:32 PM)Atypico
En Septembre, 2014 (16:33 PM)Mbeur-doff
En Septembre, 2014 (16:43 PM)Le Camion
En Septembre, 2014 (16:46 PM)Vraiment minable parceque même des pays en ètat de guerre arrivent à 1 million. 1 million de touristes c'est vraiment rien . Pour mémoir le pays le plus pourri de la terre , la France fait 85 millions de touristes. Vous pouvez toujours baver les nègres.
Gruee
En Septembre, 2014 (17:38 PM)Pharoah
En Septembre, 2014 (17:40 PM)Dimbocro
En Septembre, 2014 (17:56 PM)inscrits sur d'autres destinations pour aller y passer des vacances. Au delà du Tourisme de loisirs, les hôtels d'affaires sont également touchés. Beaucoup d'entreprises étrangères ont interdit à leurs collaborateurs d'effectuer des voyages au Sénégal.
Au delà du mal que nous nous sommes faits tout seuls à travers une communication institutionnelle certes utile mais quelque peu tatillonne et très technique les touristes étrangers à travers la plupart des médias internationaux n'ont retenu que 2 MOTS : EBOLA et SENEGAL ! (la précision certes exacte du "CAS D'EBOLA IMPORTé " aura moins retenu leur attention ! "ouolof n'diaye ne dit-il pas :( "fou yawa ague, dou mane agoufa ! )
Enfin, j'invite nos Autorités étatiques à prêter une attention toute particulière et prendre toutes les mesures idoines sur l'attitude d'un pays voisin et concurrent du Sénégal, les Iles du Cap-Vert pour ne pas le nommer, qui, non seulement a fermé ses frontières avec le Sénégal et n'admet le débarquement dans ses aéroports à aucun ressortissant de quelque pays que ce soit, même en transit au Sénégal.
Alors qu'aucun cas avéré (sinon celui importé et guéri) n'a été signalé au Sénégal, nous sommes traités comme des pestiférés par un pays dont les intérêts sur le plan touristique sont nettement plus importants et stratégiques comparés au caractère de bon voisinage entre 2 peuples que beaucoup unit depuis des siècles. Ce qu'on ne peut leur reprocher.
A nos Autorités d'apprécier.
Analphabete1
En Septembre, 2014 (18:02 PM)a Saly , Mbour; la somone, nianing et le reste, ils ont disparus et on les compte sur une main.
raisons:1/ l'insécurité (vols, agressions, harcèlements)
2/ incompétence touristique, nullité des services, amateurisme
3/ Politiques qui ne comprennent rien au tourisme et qui surtout ne demande pas l'avis de spécialistes (ex: numéro1 mondial du tourisme, France avec près de 90 millions cette année 2014.)
Il faut se rendre à l'évidence le tourisme est terminé au SN et pour longtemps, l'avenir est avec les résidents qui génèrent de la richesse (1ère entreprise Du SN en nb d'emplois) 45 à 64000. Avec les tracasseries administratives et le racisme latent ils risques de déserter eux aussi sur les 5 ans à venir.
Sale Menteur !!!!!!!!!
En Septembre, 2014 (18:05 PM)Cap-vert
En Septembre, 2014 (18:07 PM)Magnoukpate
En Septembre, 2014 (18:26 PM)Mounos
En Septembre, 2014 (19:10 PM)Jayjay
En Septembre, 2014 (19:14 PM)Ondts
En Septembre, 2014 (19:26 PM)Renforcer la capacité de résilience du secteur du tourisme
La capacité du tourisme à faire face dépend des stratégies et des moyens de ceux qui ont la charge de la gouvernance du secteur.
Face à l’effet d’annonce sur l’épidémie de la fièvre d’Ebola, le secteur du tourisme prend en pleine figure l’un de ces plus grands ennemis c’est-à-dire une épidémie d’envergure venue de pays voisins et dont les conséquences sont terribles sur la santé, sur l’économie et les échanges. Mais le tourisme qui a une grande capacité de résilience fera face à ce fléau qui n’a pas encore atteint notre pays dans des proportions inquiétantes.
Seulement, le Sénégal présente l’inconvénient d’être sur un périmètre transfrontalier juxtaposé avec les pays terriblement touchés par cette épidémie qui n’a pas encore trouvée de vaccin ni de remède. D’où notre extrême vigilance à protéger nos frontiéres.
Mais, nous pouvons être rassurés du fait que les pays touchés par l’épidémie ne sont pas des destinations majeures du tourisme Africain. Que l’impact négatif que cela aurait pu avoir sur nos destinations qui sont le moteur du tourisme de notre continent est très négligeable.
Néanmoins notre pays le Sénégal, devra communiquer sur les dispositions visant à sécuriser le pays en général et les sites touristiques en particulier ou sera noté un renforcement du contrôle sanitaire, ainsi qu’une large campagne de sensibilisation et d’alerte pour veiller à la sécurité et au bien-être des touristes et des populations qui sont en contact direct avec nos visiteurs.
Les discours, les recommandations, et engagements fermes et les opérations de contrôle du ministère de la santé, la volonté du Président de la république sur ses directives de prévention de la fièvre Ebola constituent un signal fort en direction des pays émetteurs et des voyagistes. Il revient au ministre des affaires étrangères et du tourisme de lancer des messages forts pour rassurer nos touristes, que rien ne sera laissé au hasard pour leur permettre de passer de bonnes vacances en toute sécurité.
Maintenant que toutes les attentions sont braquées sur le tourisme, c’est le moment de communiquer sur la destination Sénégal et ressortir tous nos atouts et talents pour séduire les touristes en prenant des mesures courageuses sur l’organisation du visa, la sécurité à l’aéroport, l’insalubrité dans les villes, le manque de civisme et de professionnalisme dans les établissements touristiques, la cherté des taxes etc…. Une opération de charme s’annonce cruciale surtout que c’est pour bientôt l’ouverture de la haute saison touristique dans le monde.
Il faut également pour doper cette résilience du tourisme, que le secteur privé touristique s’engage autrement, se mette en valeur et joue à la fois son rôle de moteur et de conducteur attentif et attentionné sur les enjeux du tourisme en prenant leurs responsabilités. Avec de telle mesures et attitudes vis-à-vis du secteur du tourisme, j’ai la conviction que notre tourisme n’aura pas de soucis à se faire avec cette épidémie et que c’est plutôt, un mérite de changer cette peur/faiblesse en une attitude positive pleine d’opportunités au point de relancer définitivement le secteur sur la rampe de l’émergence
Et qu’on se le tienne pour dit notre pays n’est pas infesté, un seul sénégalais résidant au Sénégal n’est infecté donc le pays est sécurisé et attend ses touristes.
Le Secrétariat permanent de l’ONDTS
Fans
En Septembre, 2014 (20:06 PM)Suomi
En Septembre, 2014 (21:57 PM)Popy
En Septembre, 2014 (06:10 AM)Alphaone
En Septembre, 2014 (06:52 AM)Dans le tourisme, sauf qu'il n'y à plus de touristes.
Dans la pêche, oui mais, il n'y à plus de poisson.
Dans l'énergie, vous risquez de ne jamais être payé.
Dans la production d'eau potable, la barrière de la pollution est trop haute.
Dans la santé, non là je rigole.
Dans l'éducation, trop de grèves, sauf si on crée une daara, les talibés ne vont pas en grève, car tout ce qu'on leur promet "c'est après leur mort".
Alors, L'agriculture, mais là, ce sont les semences qui sont hors prix.
Reste le secteur de pointe, la politique, mais il faut être "un peu" escroc, et si vous êtes vraiment bon dans cette branche alors devenez MARABOUT, c'est la richesse et l'impunité assurée.
Xxxx
En Septembre, 2014 (10:16 AM)Dibou
En Septembre, 2014 (14:42 PM)La Sénégalaise
En Septembre, 2014 (16:37 PM)Participer à la Discussion