Le comité national de coordination de l'action de l'Etat en mer travaille présentement sur un projet de renflouement de la quarantaine de conteneurs qui a coulé avec un navire battant pavillon tanzanien dénommé "SEASOUL 1" au large de Dakar, a-t-on appris vendredi à Dakar.
Selon la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l'environnement marin (HASSMAR), cette opération est exécutée avec le concours de sociétés de la place, face à la "défaillance de l'armateur dont la responsabilité reste totalement engagée".
Le navire battant pavillon tanzanien dénommé "SEASOUL 1", arrivé en rade extérieure du port de Dakar le 9 août à 05h10, a coulé trois jours suivant, vers 14h25, au niveau du point de mouillage qui lui a été assigné, en attendant son entrée au port, indique la HASSMAR.
Elle fait savoir que les 12 membres de l'équipage ont été secourus et mis à la disposition de la Gendarmerie nationale.
"Selon le manifeste, le navire transportait une cargaison en transit à Dakar, constituée de quarante-cinq conteneurs de vingt pieds dont trente-sept contiendraient des cartouches de chasse, quatre des fusils de chasse et quatre autres de la poudre de chasse conditionnée dans des fûts en carton", note la HASSMAR, soulignant avoir reçu l'alerte du Centre de coordination des opérations de la Marine nationale, cinq minutes après l'incident.
"Conformément aux dispositions du Plan national d'interventions d'urgence en mer, la HASSMAR a aussitôt mis en place un comité national de coordination (CNC). Ce comité est constitué de toutes les parties prenantes à la gestion d'un tel incident et travaille dans le cadre d'une démarche interministérielle, à la fois inclusive et participative", ajoute la source.
Le CNC "reste actif et une posture opérationnelle permanente est adoptée par les structures impliquées, pour assurer la sécurité des populations ainsi que celle des usagers de la mer et en même temps protéger l'environnement marin".
Dans ce cadre, est-il indiqué, trois des quatre conteneurs qui étaient à la dérive ont été retrouvés et sécurisés, après le constat de l’ouverture d'un parmi eux".
BHC/BK
9 Commentaires
Diakhasso
En Août, 2014 (19:47 PM)Voila une version différente
B
En Août, 2014 (19:52 PM)Un deal en catimini dont les étrangetés pourraient être davantage mises en lumière par ces audits impartiaux de la gestion Wade que beaucoup de Sénégalais, politiques, membres de la société civile et simple citoyens, appellent de tous leurs vœux.
B
En Août, 2014 (19:54 PM)B
En Août, 2014 (19:56 PM)Fans
En Août, 2014 (19:57 PM)B
En Août, 2014 (20:06 PM)Les Soudanais de Sudatel avaient alors versé à l’Etat sénégalais 80 milliards de francs CFA pour décrocher la licence de téléphonie mobile, dont 2% ont légalement été reversés à l’autorité de régulation des télécoms pour «la réalisation des missions de l’ARTP».
L’inspection générale d’Etat a épingle le responsable de l’ARTP dès 2008 sur la mise en œuvre «floue» de cette prime.
Daniel Goumalo Seck aurait reversé d’importantes primes au conseil de régulation chargé d’approuver le budget de l’agence et 96 millions francs CFA auraient reversés à l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI), alors dirigée par le fils du chef de l’Etat, Karim Wade
B
En Août, 2014 (20:13 PM)Outre cette controverse procédurale, le véritable enjeu, à deux semaines de l’expiration du délai accordé à Karim Wade pour tenter de démontrer l’acquisition licite de son patrimoine, concerne le fond du dossier, autrement dit les soupçons d’enrichissement illicite qui pèsent sur le fils de l’ancien chef de l’État.
Or il apparaît aujourd’hui que l’évaluation de son patrimoine par la CREI pose de sérieuses questions. La principale curiosité du dossier porte sur l’accusation dirigée contre Karim Wade de détenir secrètement la filiale sénégalaise de Dubai Ports World, le troisième groupe portuaire mondial. Bénéficiaire de la concession relative à l’exploitation du terminal à conteneurs du Port autonome de Dakar (PAD), DP World Dakar SA est officiellement détenue à 90 % par la holding DP World et à 10 % par le PAD.
Bénéficiant de fuites distillées par les milieux proches de l’enquête, la presse sénégalaise reprend pourtant à son compte, depuis plusieurs semaines, l’affirmation selon laquelle Karim Wade serait le véritable actionnaire de DPW Dakar SA (pour un montant de 596 millions d’euros), via une société écran basée aux îles Vierges. Le 28 mars, lassé par cette rumeur insistante, le président de DP World FZE se fendait d’un communiqué pour porter « à l’attention du public que, conformément à la convention de concession signée entre DP World FZE et le Port autonome de Dakar », sa filiale « détient 90 % des actions de la société DP World Dakar SA »
Boulot
En Août, 2014 (23:03 PM)Tah
En Août, 2014 (23:31 PM)Participer à la Discussion