Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Manchester United, Tottenham, l'AC Milan, l'Inter Milan et l'Atletico Madrid ont eux été sanctionnés par l'UEFA après leur retrait du projet.
FOOTBALL - Le FC Barcelone, le Real Madrid et la Juventus Turin ont défendu ce samedi 8 mai le bien-fondé de la Super League en dénonçant les "menaces" de l'UEFA qui a sanctionné vendredi les neuf autres clubs à l'origine de ce projet concurrent de la Ligue des champions.
Malgré le retrait des neuf autres clubs du projet de Super League, le Barça, le Real et la Juve entendent "persévérer dans la poursuite de solutions adéquates, en dépit de pressions et menaces inacceptables de la part de l'UEFA", selon un communiqué commun mis en ligne sur le site du club italien.
"Nous regrettons que nos amis et partenaires fondateurs du projet de la Super Ligue se soient retrouvés dans une posture incohérente et contradictoire après avoir pris un certain nombre d'engagements avec l'UEFA", ajoutent-ils.
Sanctions financières
L'UEFA a annoncé vendredi toute une série de sanctions, notamment financières, à l'encontre des neuf clubs ayant annoncé leur retrait (Tottenham, Arsenal, Manchester City, Manchester United, Chelsea, Liverpool, Atlético Madrid, Inter Milan et AC Milan), après un accord avec ces derniers qui "s'excusent" et reconnaissent "une erreur".
L'instance dirigeante européenne a annoncé en parallèle se réserver "le droit de prendre toutes les mesures qu'elle juge appropriées à l'encontre des clubs qui ont refusé jusqu'à présent de renoncer" à leur projet privé.
Dans leur communiqué, samedi, Barcelone, le Real Madrid et la Juventus estiment avoir le droit pour eux en affirmant que des "tribunaux se sont déjà prononcés en faveur du projet de Super Ligue" contre l'UEFA. Sur le fond, les trois clubs défendent à nouveau le bien-fondé de leur initiative privée visant à "apporter des solutions à l'actuelle situation instable dans le secteur du football". "Des réformes structurelles sont indispensables", affirment-ils.
S'ils sont "conscients des différentes réactions" négatives suscitées par le projet et "prêts à revoir" la proposition telle qu'elle a été présentée, ils n'entendent pas pour autant renoncer à leur "mission d'apporter des solutions efficaces et viables". Et de réitérer leur disponibilité pour "débattre" avec les instances dirigeantes, "dans le respect et sans pressions intolérables".
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