Buteur en finale d’Europa League, le mois dernier, Romelu Lukaku avait finalement déchanté. L’Inter a perdu cette finale et c’est le FC Seville qui a soulevé le sixième trophée européen de son histoire. Particulièrement déçu, le Diable Rouge n’avait pas eu le cœur de participer à la cérémonie des médailles. Un mois plus tard, et alors qu’il s’était montré particulièrement discret sur le sujet, Romelu Lukaku revient sur l’immense déception qui l’a envahi ce soir-là et les jours suivants, dans un entretien accordé à la Gazetta dello Sport.
Homme fort de l’Inter la saison dernière, buteur à 34 reprises, Romelu Lukaku avait guidé les Nerazzurri jusqu’en finale de l’Europa League. Il voyait enfin venir un trophée, une joie qu’il attend tout de même depuis dix ans et son départ d’Anderlecht, mais ses espoirs se sont envolés à la faveur d’un autogoal inscrit à la 74e minute d’une finale renversante, durant laquelle l’Inter n’aura eu l’avantage que durant sept minutes.
Une énorme déception pour le buteur belge de l’Inter. “C’était un moment particulièrement difficile pour moi. Pendant quatre jours, je n’ai pas décroché un mot”, insiste Romelu Lukaku dans les colonnes du célèbre quotidien sportif italien. “Puis un jour, je me suis réveillé et ça a commencé à aller mieux.
La saison dernière, on a rien gagné. On a perdu le titre de champion d’Italie pour un point, été éliminé en demi-finales de la Coupe d’Italie et contre Seville, on en met deux, mais on en prend trois. Ça peut arriver. (...) Tu peux accepter la défaite, mais seulement si tu en tires les leçons pour grandir et devenir plus fort.”
Les Diables: “On a appris de la demi-finale perdue en Russie”
Romelu Lukaku entamera donc la saison 2020-2021 (contre la Fiorentina samedi soir) avec la rage de vaincre. Avec l’été 2021 et l’Euro à l’esprit. Car avec les Diables Rouges aussi, Romelu Lukaku a connu des désillusions et, là aussi, il veut en tirer profit pour avancer. “On a appris de cette défaite contre la France en demi-finale de Coupe du Monde. Aujourd’hui, même quand on joue moins bien, on marque.
On joue avec plus de grinta. Et on n’a pas besoin d’avoir la balle constamment. Le football est simple. Il faut marquer autant que possible et encaisser le moins possible. Le reste, c’est pour les statistiques.” Un discours que Big Rom’ mettra en pratique sur la pelouse cette saison. Avec l’Inter d’abord. Puis avec les Diables. Histoire de définitivement effacer de sa mémoire, cette finale perdue à Cologne, le 21 août dernier?
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