La joueuse japonaise a affirmé que sa décision n'a pas été prise pour accuser les journalistes ou le tournoi.
TENNIS - Il va falloir se contenter de ses messages sur les réseaux sociaux durant la compétition. La numéro 2 du tennis féminin, Naomi Osaka, a déclaré ce 26 mai qu'elle ne participerait pas aux conférences de presse durant le tournoi de Roland-Garros afin de préserver sa santé mentale.
La joueuse de tennis estime que ces rencontres avec les journalistes font peser un fardeau sur le moral des sportifs. "J'écris ceci pour dire que je ne ferai pas de conférence de presse pendant Roland-Garros", a tweeté Naomi Osaka. "J'ai souvent eu l'impression que les personnes n'ont aucune considération pour la santé mentale des athlètes et je le vois à chaque fois que je participe à ces questions-réponses".
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"On est souvent assis là et on nous pose des questions déjà posées à maintes reprises ou des interrogations qui amènent le doute dans notre esprit. Je ne veux tout simplement pas me soumettre à des gens qui doutent de moi", a ajouté la quadruple championne du Grand Chelem.
Des amendes si les joueurs refusent une interview
La Japonaise a accompagné son post sur Instagram de deux vidéos. La première montre la joueuse Venus Williams, alors âgée de 14 ans, répondant aux remarques insistantes d'un journaliste lui demandant si elle "pouvait réellement battre son adversaire" et pourquoi elle se sentait "autant en confiance". La deuxième présente Marshawn Lynch, joueur de la NFL, lors d'une conférence de presse en train de répondre mécaniquement "Je suis ici pour ne pas avoir d'amende" à chaque journaliste.
En effet, les joueurs refusant de répondre aux médias risquent une amende. En pleine pandémie de Covid-19, le tennisman américain, Christian Harrison, avait dû débourser 3000 dollars après son refus de participer à une interview car il avait l'obligation de porter un masque.
Risquant plusieurs amendes pour son refus de répondre aux journalistes, la championne de 23 ans, qui a remporté l'US Open en 2020 et l'Open d'Australie cette année, espère que le "montant considérable" qu'elle devra payer sera reversé à des associations caritatives aidant à la recherche sur la santé mentale.
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