Les sept mis en examen pour la mort de Diego Maradona en novembre dernier, jusqu’ici accusés d’homicide involontaire, sont désormais poursuivis pour homicide volontaire et encourent de 8 à 25 ans de prison.
« Après tant d’injustices, la boucle est bouclée. Le plus important est le changement de l’accusation en homicide volontaire », a déclaré à l’AFP un membre du parquet de San Isidro (banlieue de Buenos Aires), en charge de l’enquête. « Les signes de danger de mort qu’il présentait ont été ignorés », estimaient encore les vingt experts, dont les médecins légistes qui ont pratiqué l’autopsie et des spécialistes de diverses disciplines médicales, et les soins infirmiers prodigués sont « entachés de déficiences et d’irrégularités ».
Sept personnes ont été mises en examen par le procureur de la République de San Isidro: le neurochirurgien Leopoldo Luque, principal accusé, la psychiatre Agustina Cosachov, un psychologue, deux infirmiers (un homme et une femme) qui étaient au chevet de Diego Maradona, ainsi que le superviseur de ces infirmiers et un médecin coordinateur de l’hospitalisation à domicile.
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