Le monde de la lutte sénégalaise est en ébullition alors que deux géants se préparent à s'affronter. Sa Thiès, fort de sa récente victoire face au redoutable champion de Thiaroye, Reug Reug, se lance dans un combat titanesque contre le vétéran Eumeu Sène. Cette confrontation promet d'être épique.
L'arène nationale sera dimanche le théâtre de l’un des combats de l’année avec la confrontation entre Sa Thiès (Écurie Double Less) et Eumeu Sène (Écurie Tay Singer). Sa Thiès, porté par sa victoire retentissante contre le jeune champion de Thiaroye Reug Reug, aspire à conquérir de nouveaux sommets dans l'arène de la lutte. Son parcours ascendant est marqué par une détermination sans faille, faisant de lui un adversaire redoutable pour quiconque ose se dresser sur son chemin. Sa décision de défier Eumeu Sène témoigne de sa confiance en ses propres capacités et de sa volonté de s'affirmer comme l'un des grands noms de la lutte sénégalaise.
Cependant, ce combat va bien au-delà des simples enjeux sportifs. Pour Sa Thiès, c'est aussi une question de rédemption et de vengeance. En effet, son frère Balla Gaye 2 a été vaincu à deux reprises par Eumeu Sène, laissant une plaie béante dans l'orgueil familial. Sa Thiès voit dans cette confrontation l'opportunité de laver l'honneur de sa famille et de venger son frère, faisant de ce combat un véritable duel de clans.
En face, Eumeu Sène, ancien roi des Arènes, représente l'expérience et la force tranquille. Son palmarès impressionnant parle pour lui, et il compte bien défendre son rang dans l'arène. Connaissant l'enjeu personnel pour son adversaire, il sait qu'il devra se montrer à la hauteur de sa réputation pour sortir victorieux de ce combat.
Ce face-à-face entre Sa Thiès et Eumeu Sène est donc bien plus qu'une simple confrontation sportive. C'est un moment où les destins se croisent, où les rêves et les ambitions se confrontent dans l'arène de la lutte sénégalaise. Pour le promoteur de lutte, Makhou Mbengue, ce combat est difficile à pronostiquer.
« C’est un combat très difficile à pronostiquer. Pour Sa Thiès, c’est une revanche par procuration du fait qu’Eumeu Sène a battu son grand frère à deux reprises, mais je pense qu’il ne doit pas aborder le combat sous cet angle, car en face, il a un adversaire redoutable. Certes, Sa Thiès est un jeune champion fougueux et plein de qualités, mais il n’a jamais affronté un lutteur comme Eumeu Sène, qui est un champion redoutable. Toutefois, avec sa jeunesse, Sa Thiès a un léger avantage, car si le combat tire en longueur, cela pourrait être bénéfique pour lui. Vu les qualités des deux lutteurs, c’est un combat difficile. C'est difficile de faire un pronostic », se garde Makhou Mbengue.
5 Commentaires
Lol
En Mai, 2024 (16:39 PM)-
Mdr
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En Mai, 2024 (19:15 PM)-
Un homme qui a de grandes ambitions qui veut réussir dans la vie ne dure pas sur une femme lors des rapports sexuels car le temps c'est de l'argent.
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En Mai, 2024 (19:56 PM)-
Et sinon que pense tu de celui qui appelait au mortal kombat aprés ses combats de plaisir à l'arene Sweet beauté?
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En Mai, 2024 (19:17 PM)ON PARLE DE LUTTE FOLKLORIQUE ALORS QU'A 5000 KM DE CHEZ NOUS, EN AFRIQUE, ON VEUT SEMER LES GRAINES POUR UN NOIUVEAU GENOCIDE
La lutte doit être utile et universaliste.
Il y a un mois, j’ai éprouvé de la fierté d’être Sénégalais quand mon peuple a fait la démonstration qu’il refusait que son sort soit confisqué dans un déni de démocratie bafouée. J’aimerais avoir le même ressenti aujourd’hui en voyant les Africains faire montre de la même détermination en refusant ce qu’une ancienne puissance coloniale nous impose, une fois de plus, comme comble du mépris. Je parle bien du Royaume–Uni face au Rwanda.
Un petit rappel mérite sa place ici. Pendant et après la colonisation, le Royaume-Uni a été tout sauf exemplaire, surtout sur la période postcoloniale. Il a laissé ses anciennes colonies sans aucun accompagnement, leur laissant un vide politique, juridique et économique quasi-total. Ces pays ont traversé une longue période de chaos difficile à gérer. Revoilà le même Royaume-Uni qui met sa main « sale ! » dans le sort d’un pays Africain qui mérite toute notre attention. Le Rwanda a vécu l’impensable devenu réalité dans un processus installé par un autre colonisateur : la Belgique.
La distinction (arbitraire et injustifiée) Uthu/Tutsi est une sale œuvre de la Belgique qui devait rendre des comptes dans le génocide des Tutsis et qui n’a nullement été importunée. Pire, elle n’a manifesté ni remords ni repentir. Aujourd’hui, c’est le Royaume-Uni qui initie un processus semblable et encore plus dangereux en voulant hybrider la population Rwandaise avec la complicité d’un dirigeant qui a perdu le nord. Tout cela pour des motifs économiques ! Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, imaginez ce qui va se passer dans quelques décennies. Ni Kagamé, ni le Royaume-Uni n’auront à rendre compte, comme d’habitude. Faut-il rappeler que le génocide des Tutsis a fait UN MILLION DE MORTS ? Il faut donc impérativement les empêcher de nous offrir les conditions d’un futur génocide au Rwanda ou ailleurs. Il appartient à toute la communauté Africaine de dire « Assez ! Enough is enough ! Nous ne devons plus accepter le mépris car ça en est un. Je veux bien entendre que les migrants posent un problème à tout le monde et qu’il faille trouver une solution, mais ce que veut faire le Royaume-Uni générera quelque chose de mille fois plus horrible que les tracas actuels des pays accueillant ces migrants. Si le schéma prévu se réalise, je suis prêt, comme un fou désespéré, à porter un combat en solitaire devant la Cour Pénale Internationale, combat que je perdrais certainement car je serai tout seul pour une cause qui appartient à tous les Africains qui doivent défendre leur dignité et qui auront déserté. Ce n’est pas parce que le problème vient, en partie, de chez nous qu’il faut nous le retourner, non pas en tant que problème, mais en génocide annoncé et programmé. Je souhaite, du fond du cœur, que mon cri soit entendu et trouve écho. Après le premier avion, il sera trop tard et nous entrerons dans ce qui aura des allures de « nuit et brouillard ».
Je termine en rappelant que le conflit Israélo-Palestinien devrait nous rendre prudents sur le brasage de populations fondamentalement différentes sur le même sol dont l’appartenance peut poindre à tout moment.
Lebaolbaol Tigui
En Mai, 2024 (19:37 PM)Pas quand c'est l'affaire de gens qui blanchissent de l'argent et de jeunes dont on exploite la misère et des lutteurs qu'on mène par le bout du nez
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