Ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde. Mais Abdoulaye Sow s’y prendrait sans doute autrement pour se séparer de Aliou Cissé dont le contrat n’a pas été prolongé par le ministère des Sports. «Je n’ai pas du tout aimé la façon dont Aliou Cissé a été démis de ses fonctions, peste le deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) dans des propos repris par Les Échos. Dans la vie, tout doit être embelli. Si on avait privilégié la concertation, les choses ne se seraient pas déroulées ainsi. On pouvait éviter cette situation.»
Le contrat de Aliou Cissé, en poste depuis 2015, avait expiré le 31 août dernier. La Fsf avait propos un prolongement d’un an, mais la ministre des Sports avait posé son véto, mettant brusquement fin au bail entre le technicien et l’État du Sénégal. Ce dernier, qui avait commencé les qualifications de la Can 2025 et envoyé les convocation pour la double confrontation avec le Malawi (les 11 et 15 octobre), dut céder sa place à son désormais ex-adjoint, Pape Thiaw, pour l’intérim.
«Le Sénégal a été la risée du monde entier, même si beaucoup n’étaient pas d’accord avec certains choix de Aliou, pointe Abdoulaye Sow. Sénégalais, comme sportifs en général, n’aiment pas l’inélégance. Le sport est dans une élégance permanente. Même si on est contre une personne, on doit quand même se séparer dans de très bons termes.»
S’il admet qu’il est arrivé qu'il se brouille avec Aliou Cissé, le vice-président de la Fsf lui reconnaît un grand mérite. «C’est une personne très engagé pour le football sénégalais», souligne Sow, avant de conclure : «Je crois que Aliou a eu un réconfort parce que son travail a été magnifié par tout le monde [...].»
Le contrat de Aliou Cissé, en poste depuis 2015, avait expiré le 31 août dernier. La Fsf avait propos un prolongement d’un an, mais la ministre des Sports avait posé son véto, mettant brusquement fin au bail entre le technicien et l’État du Sénégal. Ce dernier, qui avait commencé les qualifications de la Can 2025 et envoyé les convocation pour la double confrontation avec le Malawi (les 11 et 15 octobre), dut céder sa place à son désormais ex-adjoint, Pape Thiaw, pour l’intérim.
«Le Sénégal a été la risée du monde entier, même si beaucoup n’étaient pas d’accord avec certains choix de Aliou, pointe Abdoulaye Sow. Sénégalais, comme sportifs en général, n’aiment pas l’inélégance. Le sport est dans une élégance permanente. Même si on est contre une personne, on doit quand même se séparer dans de très bons termes.»
S’il admet qu’il est arrivé qu'il se brouille avec Aliou Cissé, le vice-président de la Fsf lui reconnaît un grand mérite. «C’est une personne très engagé pour le football sénégalais», souligne Sow, avant de conclure : «Je crois que Aliou a eu un réconfort parce que son travail a été magnifié par tout le monde [...].»
4 Commentaires
Waly
En Octobre, 2024 (11:38 AM)-
Il ne doit plus être pris en charge, l'ancien "Ministre des sports bis" au temps de Macky. Il n'a rien à faire dans le Football Sénégalais supérieur. En plus de politiser le départ de Alioune, alors que même les joueurs ont accepté ce départ avec résilience et dépassement.
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En Octobre, 2024 (13:26 PM)Hé!
En Octobre, 2024 (11:59 AM)Merci pour tout Aliou Cissé.
Truth
En Octobre, 2024 (12:01 PM)Vous avez anticipé sur un prolongement de contrat sans avoir un accord de principe avec le ministère. Dès lors que la réponse fut négative sur la prolongation, vous devriez en toute responsabilité prendre les frais sur vous pour que Aliou puisse avoir une sortir honorable après les matchs d’Octobre. Vous vous êtes tous enrichi à la fédération avec toues les primes de qualification en coupe du monde etc, quand il s’agit de prendre en charge 1 ou 2 mois de salaire soit 60 millions vous ne pouvez pas.
Honte à cette Federation et vivement que vous dégagiez!!!
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