L'ancien attaquant des Bleus se confie dans un entretien au Parisien à l'occasion de la sortie du documentaire que lui consacre Netflix.
Dans le cadre de la sortie ce mercredi sur Netflix d'un documentaire sur Nicolas Anelka intitulé «l'incompris», le footballeur, à la retraite depuis 2015, est revenu dans un entretien accordé au Parisien sur la crise de Knysna et ses mots prononcés dans le vestiaire à la mi-temps de Mexique-France durant le Mondial 2010, à l'encontre de Raymond Domenech. Un échange qui avait provoqué l'exclusion du joueur du groupe France et la fameuse grève de l'entraînement.
«C'était des mots de vestiaire et qui devaient y rester»
Nicolas Anelka
«Ce qui s'est passé ce jour-là est arrivé des millions de fois dans un vestiaire de foot, explique l'ancien attaquant du PSG, d'Arsenal et du Real Madrid. Déjà, quand on prétend être un joueur de niveau mondial, il faut avoir du caractère. Ce que j'ai dit ce jour-là (à Domenech) c'est : "T'as qu'à la faire ton équipe de merde". ll faut aussi comprendre que cette réaction, très classique dans un vestiaire, c'était par esprit de compétition et pour rectifier certaines choses. C'était des mots de vestiaire et qui devaient y rester. Non seulement, ils sont sortis mais ce n'était pas les bons ("Va te faire enculer, sale fils de pute", selon L'Equipe, NDLR)».
«Si on se croisait par hasard, je crois qu'on pourrait discuter»
Nicolas Anelka à propos de Raymond Domenech
«Je n'ai aucune rancœur (envers Raymond Domenech) et sachez qu'avant Knysna, on avait vraiment de très bons rapports. Eh oui ! Mais je ne lui ai plus reparlé depuis. Je lui en veux un peu quand sa mère a déclaré publiquement qu'elle n'acceptait pas mes "insultes". Lui, il savait que ce n'était pas ça et aurait dû le dire à ce moment. Une parole de mère, ça me touche et là, Raymond aurait dû parler. Mais si on se croisait par hasard, je crois qu'on pourrait discuter», conclut un Anelka, aujourd'hui âgé de 41 ans et apaisé.
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