Dans un récent entretien avec la télévision nationale (Crtv), le ministre des Sports s’est expliqué sur les contours du report de la cérémonie de prise officielle de réception du stade d’Olembe, initialement prévue le 3 décembre dernier. Narcisse Mouelle Kombi insiste : la cérémonie solennelle de l’ouverture de la CAN 2021 aura lieu dans ce stade le 9 janvier prochain. Et nulle part ailleurs. Verbatim.
« Nous avons une finalité en rapport avec les très hautes prescriptions du président de la République qui veut qu’Olembe soit un ouvrage à la dimension de la réputation qui lui est attachée, c’est-à-dire un complexe sportif ultramoderne et qui apparaisse comme l’ouvrage unique en son genre au niveau pas seulement de la sous-région Afrique Centrale, mais peut-être au niveau du continent, compte tenu de sa complexité. Lorsque vous avez un ouvrage d’envergure aussi immense comme Olembe, vous avez des facteurs de structure, des facteurs de dimension, des éléments qualitatifs et des éléments quantitatifs qui sont inclus et définis dans un cahier de charges ou dans un contrat. Et avec l’entreprise Magil, nous travaillons sur la base de spécifications contractuelles. Il s’avère que le 10 novembre, l’entreprise Magil nous avait saisis à l’effet d’engager déjà le 15 novembre les opérations de pré-réception tant du stade principal que des deux annexes qui ont déjà eu à servir dans le cadre du CHAN en janvier-février dernier. Le stade principal ayant eu à servir dans le cadre du match international Cameroun-Malawi le 3 septembre dernier.
Nous avons amorcé le 23 novembre le processus d’installation des équipes de recettes techniques, je précise bien ‘’recettes techniques’’. Soyons attentifs à ce terme : la recette technique est une opération incontournable, mais une opération stratégique très importante dans la conduite des projets, surtout des projets gouvernementaux d’envergure. Il s’agit d’une phase sensible qui consiste à expertiser, à évaluer, à apprécier, mettre en évidence les différents aspects de la réalisation et de la réalité du projet en conformité avec le cahier de charges ou les spécifications contractuelles. Autrement dit, il a été convenu que l’on ait par exemple 500 espaces telles que les salons, les vestiaires, etc, Olembe en a. Est-ce que l’entreprise a livré 500 pièces ? Est-ce qu’à l’intérieur de ces espaces, les interrupteurs fonctionnent ? Les climatiseurs fonctionnent-ils ? Est-ce que la plomberie est bien installée ? Les équipements divers prévus par le contrat sont-elles bien installées ? Il s’agit donc pour la commission de recettes techniques de vérifier la conformité de la réalisation par rapport aux projections et aux spécifications contractuelles.
Nous avons cru le 30 novembre dernier, en lançant officiellement cette opération de recettes techniques avec les différentes administrations concernées, qu’un délai de trois jours était suffisant, au regard de la pression multiforme. Mais vous savez que même la vie humaine est faite d’aléas. Elle est faite d’imprévus et d’incertitudes. A cet égard, il y a quelques facteurs d’aléas, quelques facteurs d’incertitudes qui ont permis de se rendre à l’évidence que le chronogramme initial tel qu’il avait été exposé et arrêté de commun accord avec Magil le 19 novembre dernier avait connu un décalage de quelques jours. Certaines tâches résiduelles restant à réaliser et à finir d’une part. Et que d’autre part, l’équipe des experts chargés des recettes techniques sollicitaient plus de temps. Autrement dit, le délai de 3 jours était relativement court par rapport à l’immensité des tâches, des interrogations qui les venaient sur le terrain. Nous avons certainement sous-évalué la quantité de temps. Même en travaillant 24H/24.
[ ... ] Les engagements vis-à-vis de la CAF sont tenus. Ce processus ne remet nullement en cause l’évidence de l’organisation de la cérémonie solennelle de l’ouverture de la CAN 2021 à Olembé».
« Nous avons une finalité en rapport avec les très hautes prescriptions du président de la République qui veut qu’Olembe soit un ouvrage à la dimension de la réputation qui lui est attachée, c’est-à-dire un complexe sportif ultramoderne et qui apparaisse comme l’ouvrage unique en son genre au niveau pas seulement de la sous-région Afrique Centrale, mais peut-être au niveau du continent, compte tenu de sa complexité. Lorsque vous avez un ouvrage d’envergure aussi immense comme Olembe, vous avez des facteurs de structure, des facteurs de dimension, des éléments qualitatifs et des éléments quantitatifs qui sont inclus et définis dans un cahier de charges ou dans un contrat. Et avec l’entreprise Magil, nous travaillons sur la base de spécifications contractuelles. Il s’avère que le 10 novembre, l’entreprise Magil nous avait saisis à l’effet d’engager déjà le 15 novembre les opérations de pré-réception tant du stade principal que des deux annexes qui ont déjà eu à servir dans le cadre du CHAN en janvier-février dernier. Le stade principal ayant eu à servir dans le cadre du match international Cameroun-Malawi le 3 septembre dernier.
Nous avons amorcé le 23 novembre le processus d’installation des équipes de recettes techniques, je précise bien ‘’recettes techniques’’. Soyons attentifs à ce terme : la recette technique est une opération incontournable, mais une opération stratégique très importante dans la conduite des projets, surtout des projets gouvernementaux d’envergure. Il s’agit d’une phase sensible qui consiste à expertiser, à évaluer, à apprécier, mettre en évidence les différents aspects de la réalisation et de la réalité du projet en conformité avec le cahier de charges ou les spécifications contractuelles. Autrement dit, il a été convenu que l’on ait par exemple 500 espaces telles que les salons, les vestiaires, etc, Olembe en a. Est-ce que l’entreprise a livré 500 pièces ? Est-ce qu’à l’intérieur de ces espaces, les interrupteurs fonctionnent ? Les climatiseurs fonctionnent-ils ? Est-ce que la plomberie est bien installée ? Les équipements divers prévus par le contrat sont-elles bien installées ? Il s’agit donc pour la commission de recettes techniques de vérifier la conformité de la réalisation par rapport aux projections et aux spécifications contractuelles.
Nous avons cru le 30 novembre dernier, en lançant officiellement cette opération de recettes techniques avec les différentes administrations concernées, qu’un délai de trois jours était suffisant, au regard de la pression multiforme. Mais vous savez que même la vie humaine est faite d’aléas. Elle est faite d’imprévus et d’incertitudes. A cet égard, il y a quelques facteurs d’aléas, quelques facteurs d’incertitudes qui ont permis de se rendre à l’évidence que le chronogramme initial tel qu’il avait été exposé et arrêté de commun accord avec Magil le 19 novembre dernier avait connu un décalage de quelques jours. Certaines tâches résiduelles restant à réaliser et à finir d’une part. Et que d’autre part, l’équipe des experts chargés des recettes techniques sollicitaient plus de temps. Autrement dit, le délai de 3 jours était relativement court par rapport à l’immensité des tâches, des interrogations qui les venaient sur le terrain. Nous avons certainement sous-évalué la quantité de temps. Même en travaillant 24H/24.
[ ... ] Les engagements vis-à-vis de la CAF sont tenus. Ce processus ne remet nullement en cause l’évidence de l’organisation de la cérémonie solennelle de l’ouverture de la CAN 2021 à Olembé».
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