À la veille du premier match qui opposera le Cameroun, pays hôte, au Burkina Faso, les nombreux fans de football qui espèrent remplir les tribunes des six stades de la 33e édition de la CAN ne sont pas encore au bout de leurs peines. Les obstacles sur le chemin qui mène aux gradins sont nombreux. Le premier, c’est la décision de la CAF de fixer la jauge des stades à 60% de leur capacité respective, limite repoussée à 80% pour les matchs du Cameroun. Ainsi, pour le stade omnisports de Kouekong qui accueillera les rencontres de la Poule B, celle du Sénégal, seuls 12 000 spectateurs seront autorisés à assister aux matchs. L’autre contrainte majeure concerne l’obligation vaccinale.
Selon le protocole sanitaire anti-covid établi par la CAF et les autorités sanitaires locales, il faudra non seulement disposer d’un pass sanitaire prouvant la prise d’un parcours vaccinal complet contre le Covid 19, mais également présenter un test antigénique négatif datant de moins de 48 heures. Pour beaucoup de Camerounais, aussi mordus de foot soient-ils, cela risque d’être un grand frein à l’engouement des populations. « Ici, les gens sont toujours réticents à propos de cette vaccination, explique Martin Adam, commerçant rencontré au marché principal de la ville. Il y a tellement de rumeurs autour de cette maladie que le public n’a pas forcément confiance et si on y ajoute le fait que les tests sont vraiment désagréables, il y a à craindre que les stades soient vides pour les premiers matchs. »
Un troisième obstacle, non négligeable, vient s’ajouter à la peine des fans de foot. La CAF, ayant cédé le processus de confection et de commercialisation des tickets de matchs à une entreprise espagnole, cette dernière aurait mis en place une plateforme électronique sans prendre en compte les réalités locales. « Il faut s’inscrire sur un site qui est rarement actif, puis attendre sans avoir une quelconque confirmation… A quelques jours du début de la CAN, cela a découragé beaucoup de gens ici. Au finish, ils ont dit que la procédure via Internet était annulée, qu’il faut revenir à la méthode classique de vente de ticket dans des lieux définis », déplore un jeune enseignant trouvé devant la mairie de Bafoussam 2, un des sites de vente de ticket des matchs de la Poule B.
Rencontré dans son bureau en train de coordonner avec les responsables des différents sites qui attendaient toujours l’arrivée des billets en provenance de Yaoundé, François Kouedem, président de la Commission de Billetterie dans cette région et par ailleurs président de Ligue régionale de football Ouest confirme les difficultés mais rassure que tout sera au point à partir de ce samedi, veille du match d’ouverture. « Il y a eu quelques difficultés sur le plan technique mais les autorités de la CAF et du Comité d’organisation locale ont trouvé une issue, promet-il. À Yaoundé par exemple, la plateforme a commencé à devenir opérationnelle mais, à côté, le paquet est mis sur la vente directe de tickets dans des points de vente. On mise beaucoup sur la communication pour expliquer au public que la procédure est simplifiée. »
Il faudra surtout le convaincre de la nécessité de se faire vacciner et tester pour accéder au stade… En espérant que l’opportunité unique de voir de près les Sadio Mané, Naby Keita et autres stars du football africain joue sa part de magie…
Selon le protocole sanitaire anti-covid établi par la CAF et les autorités sanitaires locales, il faudra non seulement disposer d’un pass sanitaire prouvant la prise d’un parcours vaccinal complet contre le Covid 19, mais également présenter un test antigénique négatif datant de moins de 48 heures. Pour beaucoup de Camerounais, aussi mordus de foot soient-ils, cela risque d’être un grand frein à l’engouement des populations. « Ici, les gens sont toujours réticents à propos de cette vaccination, explique Martin Adam, commerçant rencontré au marché principal de la ville. Il y a tellement de rumeurs autour de cette maladie que le public n’a pas forcément confiance et si on y ajoute le fait que les tests sont vraiment désagréables, il y a à craindre que les stades soient vides pour les premiers matchs. »
Un troisième obstacle, non négligeable, vient s’ajouter à la peine des fans de foot. La CAF, ayant cédé le processus de confection et de commercialisation des tickets de matchs à une entreprise espagnole, cette dernière aurait mis en place une plateforme électronique sans prendre en compte les réalités locales. « Il faut s’inscrire sur un site qui est rarement actif, puis attendre sans avoir une quelconque confirmation… A quelques jours du début de la CAN, cela a découragé beaucoup de gens ici. Au finish, ils ont dit que la procédure via Internet était annulée, qu’il faut revenir à la méthode classique de vente de ticket dans des lieux définis », déplore un jeune enseignant trouvé devant la mairie de Bafoussam 2, un des sites de vente de ticket des matchs de la Poule B.
Rencontré dans son bureau en train de coordonner avec les responsables des différents sites qui attendaient toujours l’arrivée des billets en provenance de Yaoundé, François Kouedem, président de la Commission de Billetterie dans cette région et par ailleurs président de Ligue régionale de football Ouest confirme les difficultés mais rassure que tout sera au point à partir de ce samedi, veille du match d’ouverture. « Il y a eu quelques difficultés sur le plan technique mais les autorités de la CAF et du Comité d’organisation locale ont trouvé une issue, promet-il. À Yaoundé par exemple, la plateforme a commencé à devenir opérationnelle mais, à côté, le paquet est mis sur la vente directe de tickets dans des points de vente. On mise beaucoup sur la communication pour expliquer au public que la procédure est simplifiée. »
Il faudra surtout le convaincre de la nécessité de se faire vacciner et tester pour accéder au stade… En espérant que l’opportunité unique de voir de près les Sadio Mané, Naby Keita et autres stars du football africain joue sa part de magie…
0 Commentaires
Participer à la Discussion