Le Premier ministre espagnol sortant, Pedro Sánchez, a jugé mardi que le baiser forcé du président de la fédération espagnole de football sur une joueuse, après la victoire de l'équipe nationale féminine en finale de la Coupe du monde, constituait "un geste inacceptable" et que ses excuses étaient "insuffisantes". "Ce que nous avons vu a été un geste inacceptable (...) et les excuses qu'il a faites sont insuffisantes" et "inadéquates", a commenté M. Sánchez lors d'une conférence de presse à Madrid en réaction à la polémique qui enfle depuis dimanche, lorsque le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a embrassé sur la bouche l'attaquanteaprès le sacre mondial des joueuses espagnoles.
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En Août, 2023 (16:51 PM)C’est donc ensuite le sélectionneur Jorge Vilda qui aurait approché la famille d’Hermoso – présente dans l’avion du retour d’Australie – pour résoudre cette crise, en vain. Relevo rapporte également que la joueuse ne savait pas que Rubiales l’embrasserait sur les lèvres, au moment de la cérémonie. Pire : les déclarations qu’aurait faites la joueuse, publiées par la fédération avant d’être transmises aux médias (extrait : « Le président et moi avons une très bonne relation, son comportement avec nous tous a été excellent et c’était un geste naturel d’affection et de gratitude ») auraient été rédigées par le service communication de la RFEF, et ces mots n’auraient jamais été prononcés ni écrits par la principale intéressée. Laquelle aurait en réalité refusé de commenter cette affaire. La « citation » avait en tout cas permis d’éteindre en partie l’incendie, lundi. Sur une vidéo, au moment de poser à la sortie de l’avion avec toute l’équipe, on peut voir Rubiales tenter de faire venir Hermoso à côté de lui, avant que cette dernière n’aille dans l’autre direction pour ne pas se retrouver proche de lui.
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