Le nouveau sélectionneur de l’équipe de France explique sa façon de manager ses joueuses, déjà conquises après seulement un match.
Le renouveau en équipe de France féminine de football est en marche. Ce lundi 10 avril, au lendemain de la victoire des Bleues en amical face à la Colombie (5-2) à Clermont-Ferrand, Hervé Renard a expliqué en conférence de presse être « là pour réunifier tout le monde ».
À la veille d’un deuxième match amical, contre le Canada au Mans ce mardi 11 avril, le nouveau sélectionneur des Bleues a livré des anecdotes sur la façon dont il manage ses joueuses, récemment fragilisées par l’épisode Corinne Diacre.
(À Clermont-Ferrand vendredi), « j’ai invité Amandine Henry à nous rendre visite. On a partagé un repas hier avec Kadidiatou Diani (blessée). C’est important. Je suis là pour réunifier tout le monde, c’est ma façon de faire », a-t-il raconté face aux journalistes.
« Avant de penser à gagner, j’ai besoin de sentir le pouls de ce groupe, le voir évoluer. J’ai besoin de sentir qu’elles se sentent bien. Si jamais j’ai des retours négatifs, je me sens un peu moins bien », a-t-il ajouté.
Le renouveau en équipe de France féminine de football est en marche. Ce lundi 10 avril, au lendemain de la victoire des Bleues en amical face à la Colombie (5-2) à Clermont-Ferrand, Hervé Renard a expliqué en conférence de presse être « là pour réunifier tout le monde ».
À la veille d’un deuxième match amical, contre le Canada au Mans ce mardi 11 avril, le nouveau sélectionneur des Bleues a livré des anecdotes sur la façon dont il manage ses joueuses, récemment fragilisées par l’épisode Corinne Diacre.
(À Clermont-Ferrand vendredi), « j’ai invité Amandine Henry à nous rendre visite. On a partagé un repas hier avec Kadidiatou Diani (blessée). C’est important. Je suis là pour réunifier tout le monde, c’est ma façon de faire », a-t-il raconté face aux journalistes.
« Avant de penser à gagner, j’ai besoin de sentir le pouls de ce groupe, le voir évoluer. J’ai besoin de sentir qu’elles se sentent bien. Si jamais j’ai des retours négatifs, je me sens un peu moins bien », a-t-il ajouté.
Aussi présente à cette conférence de presse, Eugénie Le Sommer, de retour chez les Bleues, a loué le nouveau management : « On se sent déjà très bien qu’il y a une nouvelle dynamique, une différence dans la cohésion, dans les relations staff-joueuses. C’est important car une Coupe du monde, c’est une aventure humaine. On peut aller plus loin en étant uni. Il y a aussi beaucoup d’enthousiasme. Le fait que tout soit nouveau amène aussi un peu de fraîcheur. Il y a beaucoup de joie, tout le monde est content d’être ici. »
Un vrai test face au Canada, candidat au titre mondial cet été
Ce mardi, après leur victoire renversante mais imparfaite contre la Colombie pour les débuts du sélectionneur français, les Bleues élèvent le curseur de l’adversité contre le Canada, l’un des candidats au titre mondial en Australie et en Nouvelle-Zélande, du 20 juillet au 20 août prochain.
« On sent un groupe concentré, à l’écoute, qui a envie de faire les choses ensemble », a souligné la capitaine Wendie Renard, leader de la fronde qui a mené au départ de l’ancienne sélectionneuse Corinne Diacre, début mars.
Le moral, lui, est au beau fixe. Les images des célébrations au stade Gabriel-Montpied ont laissé transparaître un enthousiasme communicatif autour de la sélection, avec des scènes assez rares chez les Bleues ces dernières années.
Voir Hervé Renard embrasser le crâne de la revenante Eugénie Le Sommer après son but (voir la photo ci-dessous) ou secouer victorieusement Grace Geyoro en la tenant par les épaules, sourire aux lèvres, sont des signes qui ne trompent pas sur la « méthode Renard », faite d’écoute et de proximité.
« Il fallait qu’elles aient à nouveau envie de sourire. Il fallait retrouver la flamme », remarque son adjoint Eric Blahic auprès de l’AFP. « L’écoute, c’est une qualité primordiale. Il faut apprendre à connaître la femme avant de connaître la joueuse ».
Pour entretenir cette flamme, une victoire de prestige contre le Canada de la légende Christine Sinclair (39 ans), détentrice du record mondial de buts en sélection (190) et engagée comme ses coéquipières dans un bras de fer avec sa fédération pour l’égalité financière entre les sélections masculine et féminine, serait le meilleur combustible.
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