Le tribunal administratif de Paris s'est déclaré incompétent pour juger des recours introduits par Lyon, Amiens et Toulouse quant à l'arrêt des compétitions. Les trois clubs devront saisir le Conseil d'État.
Alors que son président, Jean-Michel Aulas, affirme qu'il n'a « rien à [s]e reprocher » en continuant de se battre contre l'arrêt de la Ligue 1, l'OL a été débouté vendredi des deux recours - dont l'un sur « les modalités d'arrêt du Championnat et le mode de calcul du classement » - qu'il avait déposés au début du mois de mai devant le tribunal administratif de Paris. Comme Amiens et Toulouse, qui contestent leur relégation en Ligue 2.
La « satisfaction » de la LFP
Dans un communiqué, la Ligue de football professionnel (LFP) écrit avoir avoir « pris connaissance avec satisfaction du rejet des recours introduits par l'Olympique Lyonnais, l'Amiens SC et le Toulouse FC devant le juge des référés du tribunal administratif de Paris. Celui-ci a logiquement retenu, par trois ordonnances rendues ce vendredi après-midi, que les décisions de portée générale prises par le Conseil d'administration de la Ligue le 30 avril dernier ne pouvaient être contestées que devant le Conseil d'État, qui est compétent pour connaître des actes de nature réglementaire pris par les autorités à compétence nationale telles que la LFP. »
L'OL a répondu dans un communiqué prendre acte de la décision. Mais il s'est déclaré « surpris que la LFP se réjouisse dès ce (vendredi) soir de la position du Tribunal Administratif alors que celui-ci ne s'est en aucun cas prononcé sur le bien fondé de sa demande ». Ce qui ne change donc à ses yeux « en aucun cas la nature et le fondement » de ses recours.
Invité de « L'Équipe du Soir », le président d'Amiens, Bernard Joanin, a pour sa part annoncéque son club déposerait sa requête en référé devant le Conseil d'État lundi, se disant « très satisfait » de la décision du tribunal administratif. « L'Amiens SC reste plus que jamais déterminé à faire valoir ses droits et obtenir son maintien en Ligue 1 sur le terrain judiciaire au regard des circonstances injustes de sa relégation. Il a donc décidé de saisir immédiatement le Conseil d'État de sa demande de suspension de la décision du conseil d'administration de la LFP du 20 avril dernier accompagnée d'une demande d'annulation au fond de cette décision inacceptable, précise le club dans un communiqué. L'ensemble du club, de ses partenaires et de ses supporters maintiennent leur Union sacrée pour notre territoire ! »
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