Mercredi soir, le président de la Fédération algérienne de football Walid Sadi, s'était félicité d'avoir trouvé un accord à l'amiable avec Djamel Belmadi pour mettre fin à son contrat de sélectionneur. Mais le concerné aurait décidé de faire machine arrière.
Au lendemain de l'élimination de l'Algérie en phase de groupes de la Coupe d'Afrique des nations, le président de la fédération algérienne de football, Walid Sadi, avait annoncé la rupture du contrat du sélectionneur Djamel Belmadi. "Nous sommes parvenus à un accord à l'amiable pour rompre le contrat qui le lie à la fédération algérienne de football. Nous le remercions pour tout ce qu'il a fait pour l'équipe et lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière", avait indiqué le dirigeant dans un tweet, après s'être entretenu avec Belmadi sur les lieux du drame.
D'après La Gazette du Fennec, l'ancien sélectionneur du Qatar, qui était sous contrat jusqu'en 2026, avait accepté de toucher deux mois de salaire, soit un peu plus de 400 000 euros, en guise de dédommagement. Mais selon cette même source, le désormais ex-coach des Fennecs s'est ravisé.
Il réclamerait plus
À son goût, les pistes pour lui succéder - comprenant l'actuel sélectionneur de l'équipe de France féminine Hervé Renard - auraient été ouvertes beaucoup trop tôt. De retour en Algérie, Sadi et Belmadi se sont à nouveau entrevus, pour ce qui devait être le rendez-vous scellant la fin du mandat de Belmadi avec les doubles champions d'Afrique. Mais ce dernier se serait donc rétracté, et aurait réclamé une somme beaucoup plus importante que les deux mois de salaire initialement convenus.
À date, le contrat liant Belmadi à la FAF ne serait donc toujours pas rompu, et le technicien serait décidé à faire passer la Fédération à la caisse... alors même que deux mensualités ne lui ont pas encore été payées en raison d'un manque de devises.
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