387 personnes présentées devant le procureur en 2024 : La grande délinquance bien circonscrite à Ziguinchor.
Le commissaire central de la police de Ziguinchor, Malick Dieng a dévoilé le bilan de leurs opérations de sécurisation en 2024. En tout, 312 opérations de sécurisation ont été menées avec 387 personnes qui ont été présentées devant le procureur de la République. Il a tiré ce bilan lors d’une conférence de presse, ce 28 décembre à Ziguinchor, au Sud du Sénégal.
« Nous ne pouvons pas satisfaire toutes les dénonciations et les déclarations qu’on nous adresse. Mais nous déployons tous les efforts pour trouver des solutions aux problèmes des populations », a concédé le commissaire qui a mis en valeur le travail abattu par les enquêteurs de la police de Yamatogne et ceux du commissariat central.
Les vols de téléphones portables, les vols à l’arraché, les vols de motos Jakarta et surtout le trafic et la consommation de drogue sont les infractions les plus récurrentes.
Contrairement aux autres régions, il n’y a pas la grande délinquance à Ziguinchor rapporte le chef de la sécurité publique dans cette partie du Sénégal.
« C'est vrai qu'il y a le phénomène des réseaux sociaux, mais la vérité est que à Ziguinchor, ne soyons pas très alarmistes. Il n’y a pas encore la grande délinquance que l’on note dans les autres régions. À Ziguinchor, la grande délinquance est cantonnée à des proportions raisonnables » a constaté le commissaire.
Le commissaire Malick Dieng, rassure, en outre, que toutes les dispositions sont prises de jour comme de nuit pour la sécurisation des populations.
Selon les chiffres du commissariat central, 4000 plaintes ont été enregistrées en 2024 et 4265 personnes ont été placées en garde à vue pour divers délits. En outre, 12 accidents mortels impliquant les motos Jakarta ont été dénombrés.
En définitive, le commissaire de police Malick Dieng en appelle à la collaboration de toute la population particulièrement les jeunes pour assurer leur sécurité en ville et au niveau des quartiers périphériques de Ziguinchor.
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Quand on pousse les jeunes à se battre avec les forces de l'ordre pendant des mois, ils s'habituent à la violence gratuite.
Et dire que tout ça c'est pour ne pas aller répondre aux accusations de viols répétitifs d'Adji Sarr.
S'il y a des agressions à Ziguinchor, Sonko est le principal responsable.
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