Violences conjugales, puisque c'est d'actualité avec le cas Dieynaba Ndiaye, le sujet continue de mettre en lumière la souffrance des femmes dans les foyers. Ce débat sur la violence conjugale fait couler beaucoup d'encre et de salive sur la toile, donnant ainsi aux femmes qui vivent le calvaire dans leur ménage l'opportunité et le courage de s'exprimer en vue de se soulager ou de trouver une solution.
C'est ainsi que l'épouse d'un gendarme homme de tenue fait face au refus de son mari de lui accorder le divorce. Au Sénégal, on oublie que refuser le divorce à sa conjointe est également une autre forme de violence conjugale qui ne dit pas son nom et qui ronge le cœur de beaucoup de femmes. On dénombre de nombreux cas dans les ménages sénégalais.
Le train de vie d'une femme égarée qui cherche désespérément la voie pour divorcer face au refus de son mari
F. Aidara est une jeune femme âgée de 25 ans qui s'est mariée depuis en 2019 avec A. Diouf, gendarme de fonction et originaire de Fatick. Mais son bonheur conjugal ne dure que quelques mois. La maltraitance et l'abandon sont passés par-là.
En effet, après quelques mois de mariage, le gendarme a convié sa femme qui vivait avec ses parents à Saint-Louis de venir le rejoindre à Dakar où il est en service. Une fois dans la capitale, le couple a loué un appartement. C'est là que les problèmes ont démarré. F. Aidara se sentait seule, car le mari revenait tard à la maison et parfois même il passait des jours sans dormir avec elle. Face à ce changement de comportement, la femme commence à se faire des doutes. Mais lorsqu'elle a décidé de lui en toucher mot, les choses ont viré à une dispute.
En colère, le gendarme A. Diouf n'a pas hésité à lever la main sur sa femme qui était en début de grossesse. Après l'acte regrettable de son époux, elle a appelé ses parents pour leur informer qu'elle compte déposer une plainte contre son mari qui l'a frappée. Mais ces derniers l'en ont dissuadée et de rentrer à Saint-Louis. Une fois à la maison familiale, une demande de divorce de la femme s'en est suivie. Mais le gendarme a refusé. Reconnaissant son erreur, A. Diouf s'est rendu auprès de sa belle-famille à Saint Louis pour présenter ses excuses.
Rassurée par la grandeur de son mari, F. Aidara a décidé de pardonner et de tourner la page, dans l'espoir de retrouver son bonheur conjugal. Le couple a donc fumé le calumet de la paix, mais la jeune femme doit rester à Saint-Louis jusqu'à l'accouchement, avec l'accord du mari.
Cependant, depuis son retour à Dakar, F. Aidara affirme n'avoir plus de nouvelles de son mari qui a coupé tout lien. Elle a enduré toute seule l'étape de sa grossesse et de l'accouchement. Heureusement que sa famille était à ses côtés. "Durant huit mois, je n'avais pas de ses nouvelles. On ne se parlait presque plus au téléphone. Si je l'appelle, il me raccroche au nez ou bien c'est des disputes sans cesse. Finalement, j'ai décidé de le laisser tranquille et lui aussi a fait la même chose. Il a choisi de s'effacer de ma vie et j’ai respecté son choix", raconte la femme.
Ce n'est qu'après l'accouchement que le mari a refait surface pour baptiser son nouveau-né. F. Aidara révèle que son mari n'a même pas payé un centime pour ses frais d'accouchement. "À l'hôpital, il n'a envoyé aucun sou. Mes frais d'hospitalisation, mes ordonnances et autres, c'est ma maman qui les a payés. Ma grande surprise a été de le voir débarquer chez moi avec sa soeur, à 24 heures du baptême. Il est venu avec un mouton et une somme de 30 000 F CFA qu'il a présentés à mes parents. J'avais le cœur brisé en mille morceaux et je ne pouvais pas supporter sa présence avec cet abandon qu'il m'a fait vivre pendant tout ce temps. Malgré tout, il a donné le nom de ma fille à sa sœur. Après, il y a eu encore des arrangements entre sa famille et la mienne, et il a promis devant tout le monde de changer de comportement. Mais la situation a empiré", confie-t-elle.
En réalité, A. Diouf, qui a juré de revoir son comportement envers sa femme a coupé à nouveau les ponts avec sa femme et son bébé, exposant cette dernière à vivre sous le poids des dépenses de couches, lait et autres. Cet abandon est la goutte d'eau qui a fait déborder la vase. N'ayant plus la force de continuer la vie conjugale, F. Aidara demande le divorce avec insistance. Son mari oppose encore un niet catégorique.
Cela fait deux ans maintenant que la pauvre court derrière un divorce qu'elle ne parvient toujours pas à obtenir.
D'après elle, son mari lui a caché le certificat de mariage en lui signifiant qu'il ne compte pas signer le divorce.
Toutefois, la femme a indiqué n'avoir pas été au rendez-vous durant le mariage civil. À l'en croire, ce n'est qu'après l'acte que son mari lui a appelé pour l'informer. Ce qui laisse à croire qu'une autre personne a signé à sa place.
Dépassée par la situation, la jeune femme décide enfin de partager son chagrin afin de trouver une solution pour obtenir le divorce. Sa famille aussi se déclare incapable et sollicite de l'aide. "On est au Sénégal. Nous sommes musulmans et l'islam ne confère pas à un musulman le droit de séparer un couple. C'est pourquoi on ne peut pas la faire divorcer. Ma mère et mon père disent être incapables, car, en matière de mariage, du point de vue de la religion, seuls les deux concernés peuvent prendre la décision de se séparer", a confié Z. Aidara, grande sœur de F. Aidara.
La dame de poursuivre : "On ne cesse d'appeler son mari à des concertations, mais on ne le voit pas. Ce qu'il fait subir à ma sœur, ce n'est pas juste. Il est vraiment méchant. La voir dans cet état à cause d'un homme me ronge le cœur. Elle ne mérite pas de vivre ça. Qu'il lui accorde le divorce. C'est injuste et je pense à toutes ces femmes qui vivent dans cette situation. Il y a vraiment des hommes mauvais qui pourrissent la vie de nombreuses femmes."
Pour conclure, Z. Aidara demande de l'aide pour sa petite sœur. "Elle est malade et je suis sûr qu'elle souffre à cause de ça. Chaque fois, elle tombe malade et je sais que ce n’est pas une maladie, c'est du chagrin qu'elle éprouve. Ça fait deux ans que son mari lui fait souffrir. Qu'on nous dise où aller pour acter ce divorce une bonne fois. Elle est vraiment fatiguée".
14 Commentaires
Brigadier Sabari
En Octobre, 2024 (15:10 PM)-
Dans le couple sénégalais où le rôle de la femme est que du néant, presque rien du tout, elle est nourrie, entretenue financièrement, logée et habillée etc où elle n'apporte rien sur le plan matériel. Je ne vois pas comment un homme qui peut s'il le souhaite avoir quatre femmes du jour au lendemain et l'amène chez lui, se met à vouloir chercher quelque chose d'autre sur sa femme avec violence, elle qui ne lui sert à presque rien du tout le peu qu'elle peut donner il est facile de l'avoir ailleurs dans tous les coins de rue. C'est quand, elle cherche la petite bête pour l'alibi d'une intention cachée qu'elle s'engage dans la provocation verbale et gestuelle dont elle sait bien où elle peut mener et comme la violence conjugale est maintenant de femme en difficulté au foyer, elle pense aboutir à ses fins.
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En Octobre, 2024 (16:43 PM)Avocat
En Octobre, 2024 (15:40 PM)2ème Etape: Elle va voir un avocat ou à défaut d'aller voir l'Association des Femmes Juristes du Sénégal pour qu'elle l'aide ou bien elle porte plainte pour usage de faux concernant leur certificat de mariage. Et si le gendarme ne fait pas attention son salaire risque d'etre divisé en deux parties et l'autre partie reviendra à la femme jusqu'à ce quelle trouve un autre mari en charge de lui.
Mme Aidara n'y ait pas peur vous ne risquez rien et surtout ne tomber plus sur son piège pour vous reconcilier avec lui.
3ème Etape : Les parents de la femme vous êtes aussi responsable car en l'islam on peut bel et bien rompre un mariage si le mari refuse de donner à la femme ce qui lui revient. surtout qu'il a les moyens. Nagnou Tass Sééy bi.
Ami
En Octobre, 2024 (15:44 PM)Sénégalais
En Octobre, 2024 (15:48 PM)2ème Etape: Elle va voir un avocat ou à défaut d'aller voir l'Association des Femmes Juristes du Sénégal pour qu'elle l'aide ou bien elle porte plainte pour usage de faux concernant leur certificat de mariage. Et si le gendarme ne fait pas attention son salaire risque d'etre divisé en deux parties et l'autre partie reviendra à la femme jusqu'à ce quelle trouve un autre mari en charge de lui.
Mme Aidara n'y ait pas peur vous ne risquez rien et surtout ne tomber plus sur son piège pour vous reconcilier avec lui.
3ème Etape : Les parents de la femme vous êtes aussi responsable car en l'islam on peut bel et bien rompre un mariage si le mari refuse de donner à la femme ce qui lui revient. surtout qu'il a les moyens. Nagnou Tass Sééy bi.
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khana femme bi diangoul té amoul mbokk mou diangue?
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{comment_ads}Fan De Messi
En Octobre, 2024 (16:43 PM)merci
Boléko Rék
En Octobre, 2024 (16:02 PM)Juriste
En Octobre, 2024 (16:09 PM)Dame
En Octobre, 2024 (16:31 PM)Défenseur
En Octobre, 2024 (16:36 PM)Conjoints
En Octobre, 2024 (17:05 PM)Divorce ou pas à la première crasse je me barre !!!
On a une seule vie !
Arrêtez de subir les hommes stupides !!!
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