"La Promotion des droits humains avec une perspective de genre". C'est le thème de la 7e Session régionale de formation aux droits humains (SRFDH) organisé par la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (RADDHO), le Réseau sénégalais pour l’éducation aux droits humains (RESEDHU), Equitas et le Centre international d’éducation aux droits humains.
Une trentaine de participants issus de 11 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar, Mali, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Togo) a pris part à cette session.
La SRFDH est un programme qui aborde les normes nationales, régionales et internationales en matière de droits humains, les enjeux actuels en lien avec les droits humains, ainsi que les tendances et stratégies d'éducation aux droits humains.
Cette 7e édition de la Session régionale de formation aux droits humains (SRFDH) en Afrique de l'Ouest se tient dans un contexte où la problématique se pose avec acuité dans le monde et au Sénégal en particulier, a fait savoir Khadidiatou Sow Ndiaye, vice-présidente du Forum des éducatrices africaines.
"Cette problématique s'accentue de plus en plus, d'ailleurs. C'est l'une des raisons pour lesquelles on a voté au Sénégal la loi sur la criminalité du viol. On doit se mobiliser et être en synergie pour lutter contre ce phénomène qui gangrène le monde. Au fur et à mesure, il y a une hausse. Les femmes sont le plus souvent victimes et exposées, parce qu'il y a le viol, le harcèlement, la violence conjugale et si l'on n'essaie pas d'éradiquer ou de contribuer à la baisse, ça ne pourra pas aller. Les femmes ont leurs droits dans la société, mais le plus souvent ces droits sont bafoués. Nous devons faire des plaidoyers et également une sensibilisation effective de la population, surtout les responsables de cette violence", a soutenu Mme Ndiaye.
C'est ainsi que les différentes organisations suscitées cherchent les stratégies à mettre en œuvre pour combattre ses violations et contribuer à ce que la protection des droits humains soit réelle pour toutes et pour tous.
"Il faut reconnaître que la situation aujourd'hui est très alarmante partout. On parle de coups d'Etat dans certains pays. Il y a des reculs démocratiques inquiétants dans d'autres pays que nous connaissions comme étant des pays démocratiques. Tous les citoyens sont interpellés", interpelle Frédéric Philippe Diouf, coordonnateur de la 7e formation régionale aux droits humains.
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