Ce n’est pas un scoop. C’est connu, il est possible pour un prisonnier de disposer en permanence d’un téléphone portable. «Ce sont les gardes pénitentiaires qui ramènent ces appareils en prison», accuse Malick Fall (nom d’emprunt) dans Les Échos qui, dans son édition de samedi, a consacré un long article à la circulation de produits prohibés en milieu carcéral.
Ce détenu se serait d’ailleurs confié au journal par téléphone depuis le Camp pénal où il est incarcéré. Il révèle que lorsqu’un détenu souhaite disposer d’un portable, il s’en ouvre à un parent. Celui-ci trouve l’appareil puis, affirme le prisonnier au bout du fil, «paie de l’argent au garde pénitentiaire et celui-ci le [transmet au destinataire] en prison».
«Les prix pour ce service varient entre 20 000, 40 000 et 45 000 francs Cfa. Ça dépend du détenu et de l’affinité qu’il entretient avec l’agent pénitentiaire», précise Malick Fall.
Les Échos a déclaré avoir vainement tenté de recueillir la réaction de l’administration pénitentiaire. Mais au regard des confessions recueillies par le journal, la circulation des téléphones portables et d’autres produits prohibés, comme le chanvre indien, sont une réalité en milieu carcéral. Les contrevenants et leurs complices employant, d’après les témoignages, des moyens de dissimulation les uns plus sophistiqués que les autres.
Ce détenu se serait d’ailleurs confié au journal par téléphone depuis le Camp pénal où il est incarcéré. Il révèle que lorsqu’un détenu souhaite disposer d’un portable, il s’en ouvre à un parent. Celui-ci trouve l’appareil puis, affirme le prisonnier au bout du fil, «paie de l’argent au garde pénitentiaire et celui-ci le [transmet au destinataire] en prison».
«Les prix pour ce service varient entre 20 000, 40 000 et 45 000 francs Cfa. Ça dépend du détenu et de l’affinité qu’il entretient avec l’agent pénitentiaire», précise Malick Fall.
Les Échos a déclaré avoir vainement tenté de recueillir la réaction de l’administration pénitentiaire. Mais au regard des confessions recueillies par le journal, la circulation des téléphones portables et d’autres produits prohibés, comme le chanvre indien, sont une réalité en milieu carcéral. Les contrevenants et leurs complices employant, d’après les témoignages, des moyens de dissimulation les uns plus sophistiqués que les autres.
1 Commentaires
Monsieur Plus
En Octobre, 2024 (14:15 PM)Harlem
En Octobre, 2024 (14:42 PM)Participer à la Discussion